Nouveautés Comprendre le monde
Contre-atlas de l'Intelligence artificielle
Où et comment l’intelligence artificielle est-elle fabriquée ? Qui la finance et qui sert-elle ? À travers une série d’enquêtes approfondies, Kate Crawford déploie une cartographie exhaustive de l’IA : ses coûts et ses impacts environnementaux, sociaux et politiques. L’IA n’a en fait pas grand-chose d’« artificiel ». C’est une industrie vorace en ressources naturelles, matérielles, logistiques et humaines. Et on peut se demander si elle est vraiment « intelligente » : elle conserve les stigmates indélébiles des premières bases de données qui l’ont alimentée, et perpétue irrémédiablement toutes sortes de biais discriminatoires. Développée et conçue sans contrôle ni évaluation, sans critères de justice ni d’éthique, l’IA renforce la toute-puissance des géants de la tech et des institutions qui l’adoptent. Elle est le reflet du pouvoir, l’expression d’un nouveau colonialisme. Kate Crawford nous le démontre avec brio ! – « Passionnant et fascinant. » The New Yorker – « Un guide nécessaire pour l’avenir. » The Financial Times
Cramés
<p>" Ces gamins portent en eux tant de faiblesse, donnent tellement prise à tous les asservissements que personne ne se prive de les assujettir, et particulièrement dans le monde dur des trafics où chacun exploite la misère de l'autre, jusqu'à en oublier qu'au départ tous étaient des enfants. "
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<br>Après avoir raconté dans
<i>La Fabrique du Monstre</i> dix ans en immersion dans les quartiers nord et décortiqué la dislocation du système politico-mafieux dans
<i>La Chute du Monstre</i>, Philippe Pujol revient au terrain et clôt sa trilogie marseillaise. Dans un livre édifiant et sensible, à hauteur d'enfants, il décrit toutes ces vies brisées et vulnérables. Des minots, des
<i>cramés </i>comme ils s'appellent entre eux, guetteurs, prostituées, une main-d'œuvre exploitée et plongée dans la violence et la misère. Il raconte, au travers d'une galerie de personnages, les destins brûlés vifs de gosses qu'il connaît bien pour les suivre depuis longtemps. Tous minots, tous cramés de l'intérieur. Tous, malgré eux,
<i> enfants du Monstre</i>.</p>
Dé-commémoration
<div class="OutlineElement Ltr SCXW223023573 BCX0" style="margin: 0px; padding: 0px; user-select: text; -webkit-user-drag: none; -webkit-tap-highlight-color: transparent; overflow: visible; cursor: text; clear: both; position: relative; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); font-family: "Segoe UI", "Segoe UI Web", Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 12px;">Les images de manifestants mettant à terre une statue du marchand d’esclaves Edward Colston au Royaume-Uni ou celles de la grue soulevant de leur piédestal le général confédéré Robert E. Lee et son cheval aux États-Unis ont fait le tour du monde. L’attention extraordinaire portée par le public et les médias à ces déboulonnages suggère que nous sommes témoins d’un moment charnière dans la politique mondiale de la mémoire.<br /> <br />En faisant appel à près de cinquante historiens et historiennes, sociologues, anthropologues du monde entier, Sarah Gensburger et Jenny Wüstenberg invitent à saisir, sur le temps long, les nombreuses formes de cette « dé-commémoration ». La suppression de symboles publics n’est ni une pratique nouvelle, ni une singularité occidentale, ni, nécessairement, l’action de militants luttant contre les héritages racistes et coloniaux. Elle est le résultat d’idéologies et d’intérêts politiques très différents comme, parfois, la conséquence de phénomènes plus ordinaires.<br /> <br />Des statues de Lénine en Ukraine à celle de Joséphine de Beauharnais en Martinique, des noms de rues en Algérie ou à Vichy au cimetière de Khavaran en Iran, en passant par les monuments coloniaux en Namibie ou l’acte de voter aux États-Unis, le mouvement se révèle complexe et diversifié. Une réflexion essentielle sur la manière dont les sociétés peuvent transformer, ou non, le passé.<br /> <br /> <br /> <br />Sarah Gensburger est politiste et sociologue, directrice de recherche au CNRS, à Sciences Po Paris. Elle a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels, avec Sandrine Lefranc, À quoi servent les politiques de mémoire ? (Presses de Sciences Po, 2017), traduit depuis en quatre langues, et Qui pose les questions mémorielles ? (CNRS Éditions, 2023).<br /> <br />Jenny Wüstenberg est professeur d’histoire et d’études de la mémoire à l’université de Nottingham Trent et cofondatrice de la Memory Studies Association. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Civil Society and Memory in Postwar Germany (Cambridge University Press, 2017) et Handbook of Memory Activism (co-direction, Routledge, 2023).<br /> </div>
Dévorer le monde
À l’heure où les déplacements contrariés (guerres, épidémies), les réalités économiques et les désastres environnementaux nous obligent à reconsidérer nos manières de voyager, Aude Vidal pointe notre grande ambivalence à ce sujet et les dégâts écologiques, culturels et sociaux que nous causons, à l’étranger comme en France, quand nous satisfaisons notre "besoin d’ailleurs". <br /> Si penser le tourisme et le voyage modernes, c’est penser une "économie du surplus" qui privilégie les désirs des uns aux dépens des besoins des autres, c’est aussi s’attaquer aux inégalités qui minent nos sociétés et à celles qui continuent de croître entre les sociétés. <br /> <br /> Anthropologue, Aude Vidal développe une pensée critique dans les domaines de l’écologie et du féminisme. Elle est l’autrice d’"Égologie : écologie, individualisme et course au bonheur".
L'Odyssée des Dys
Dyslexiques, dyspraxiques, dysphasiques, dyscalculiques, dysgraphiques…<br /><br />Selon l’OMS, au moins 7 millions de personnes en France sont touchées par des troubles dys, un chiffre qui necesse d’augmenter grâce aux dépistages de plus en plus nombreux. Néanmoins, ces troubles restent méconnus et synonymes de combat permanent ; combat à l’école, combat dans le parcours de soins et difficultés à trouver sa place dans la société, en particulier dans le monde du travail. Autant d’obstacles qui génèrent beaucoup de souffrances pour les dys et leur entourage.<br /><br />Ce livre mêle le récit bouleversant d’Elvire Cassan, maman d’une enfant multidys, et l’enquête qu’elle a menée pour comprendre l’origine de ces troubles, décrire leur prise en charge encore chaotique, et montrer que le chemin à parcourir demeure long pour la reconnaissance et l’épanouissement des dys.<br /><br />L’autrice est également allée à la rencontre de personnes dys, célèbres et anonymes, dont le journaliste Thomas Legrand et la comédienne Pauline Clément, pour prouver qu’il est possible de trouver sa voie malgré les difficultés et le handicap.
La fin de l'information
On a du mal à croire qu’il y a à peine une trentaine d’années, nous nous informions essentiellement via cet objet anachronique qu’est le journal. La révolution numérique a bouleversé nos habitudes et balayé les certitudes des dirigeants de presse. Internet a apporté ce qui paraissait miraculeux et qui est devenu une malédiction : l’instantanéité.
La voix des femmes
<div style="text-align: justify;">« Je suis une vieille blanche hétérosexuelle, cisgenre, mère de famille, grand-mère d’origine petite-bourgeoise, appartenant à un milieu privilégié, engagée à gauche depuis des décennies et croyant encore en elle. Autant vous dire que je ne suis pas du tout à la mode. Mais je suis féministe et surtout féministe. »<br />L.A.<br /> <br />Ce livre est un vagabondage, une balade géographique, des instants vécus, des rencontres avec des femmes dites « ordinaires », des conversations avec des jeunes filles, des enquêtes dans le milieu associatif où chaque jour, des femmes remarquables aident des femmes en difficulté. C’est aussi un voyage littéraire et historique pour tenter d’éclairer ce que fut être femme et ce que veut dire être femme aujourd’hui. C’est un cheminement, une tentative d’élucidation.<br />Un manifeste féministe.</div>
Le Livre noir de Gaza
<p>La guerre menée par Israël à Gaza en riposte à la tuerie perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 est la plus destructrice jamais conduite par l’Etat hébreu dans ce territoire palestinien. Et pourtant, le blocus absolu imposé à la presse (y compris israélienne), aux humanitaires et aux observateurs internationaux sur le terrain la rend paradoxalement invisible, donnant prise à toutes les désinformations.</p>
<p>Un an après le début de l’offensive israélienne, ce livre voudrait donc revenir aux faits. Les principaux rapports des ONG internationales, palestiniennes et israéliennes, ainsi que des enquêtes d’experts et des articles de presse, ont été sélectionnés et présentés par la spécialiste du Moyen Orient Agnès Levallois, avec les contributions inédites de consultants indépendants et responsables d’ONG. Sont ainsi documentés et mis en perspective les faits qui ressortissent du droit de la guerre et du droit humanitaire international : le sort des victimes civiles, l’ampleur des destructions du territoire, les attaques contre les journalistes, les humanitaires et les personnels de santé, l’arsenal utilisé…</p>
<p>Bilan provisoire d’une guerre qui s’annonce sans fin.</p>
<p><i>Préface de <b>Rony Brauman</b>. Avec les contributions de <b>Guillaume Ancel</b>, <b>Leïla Bourguiba</b>, <b>Jonathan Dagher</b>, <b>Peter Harling</b>, <b>Johann Soufi</b>.</i></p>
<p><i><b>Agnès Levallois </b>est vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), consultante Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po, et ancienne directrice des programmes en langue arabe de France 24.</i></p>
Les Ogres
Tout commence par un mail d'alerte, en février 2022, quelques mois avant le drame qui a coûté la vie à une fillette dans une crèche à Lyon. Deux ans et demi d'investigations, 200 témoins, des lanceurs d'alerte qui risquent leur vie professionnelle, des documents explosifs démontant l'enfer du décor. Ce récit saisissant révèle les secrets de People&Baby, le "premier gestionnaire indépendant français de crèches". Un groupe qui pèserait un milliard d'euros. Mais un ogre peut en cacher bien d'autres. Un secteur qui fait bloc, des mairies complices, le sommet de l'État impliqué... Nos enfants sont en danger, nous sommes tous concernés.
Les faux savants
De la même manière que certains croient encore que la Terre est plate en dépit des preuves scientifiques, il existe des individus convaincus que les virus n’existent pas. Au travers d’un voyage dans les communautés viro-dénialistes anglophones et francophones, l'auteur nous apporte les clés pour comprendre la genèse de ces mouvements, leur fonctionnement, leurs arguments et leurs objectifs. Ce livre met en lumière la manière dont la science peut être dévoyée pour manipuler les gens. Car derrière cette curieuse défiance, se cachent en réalité d’autres desseins, le complotisme et le dénialisme étant les deux faces d’une même pièce répondant aux mêmes mécanismes et aux mêmes dynamiques, si bien qu’on observe aujourd’hui une grande porosité entre ces univers pourtant a priori très différents.
Laurent Foriy est docteur en génétique moléculaire et biologiste. Il est l’auteur de la chronique Plongée dans l’Univers des Q publiée par le journal Usbek et Rica.
Les écrans contre la parole ?
A la suite d'une rencontre sur le plateau de l'émission C ce soir, diffusée sur France 5, les auteurs continuent leur discussion à propos du bouleversement des rapports humains engendré par l'omniprésence des écrans. Avec le texte du débat télévisé. ©Electre 2024
L’Amérique face à ses fractures
Les États-Unis sont traversés par de profondes fractures sociales, économiques et politiques. Le leader mondial, garant du modèle occidental, vacille. Assistons-nous à la fin du rêve américain ?
Si les indicateurs économiques montrent que les États-Unis sont en croissance, si leur puissance militaire demeure inégalée, comment expliquer le pessimisme et les tensions extrêmes qui caractérisent la vie civique et citoyenne américaine ? Pourquoi le populisme surgit-t-il tandis que le projet national commun se détériore ? Comment voisins et adversaires se sont-ils transformés en véritables ennemis ?
Face à ses vieux démons, au racisme et à une violence endémique, face au complotisme et à la mise en doute du réel, le modèle d’outre-Atlantique est à bout de souffle, la démocratie elle-même est en danger.
Pour comprendre comment le pays est arrivé au bord de ce précipice, Amy Greene analyse le déchirement américain, ses origines et ses différentes manifestations. Elle nous permet de mieux cerner les enjeux contemporains, d’éclairer les colères, les déceptions mais aussi l’espoir que le peuple américain nourrit encore.
Mères solos
Elles sont plus d’1,5 million de mères célibataires en France : un chiffre qui a quasiment doublé en 30 ans. Prises à la gorge par les difficultés économiques et le gouffre de la précarité qui les absorbe prioritairement, elles souffrent pour la plupart d’isolement et d’épuisement. <br /> Ce livre a pour objectif d’alerter sur celles que la société ne veut pas voir, d’identifier les blocages systémiques qui grèvent leur quotidien – casse-tête de la garde des enfants, pensions alimentaires impayées, <br /> injustice fiscale, etc. – et d’exhorter les politiques à se saisir du problème. <br /> Mais cet essai a aussi pour but de leur permettre de relever la tête, quel que soit leur niveau de vie, en <br /> recensant nombre de conseils et témoignages pour vivre mieux, et de se défaire du jugement péjoratif que <br /> la société porte sur elles, en promouvant notamment de nouveaux modèles familiaux. <br /> Les familles monoparentales représentent aujourd’hui un quart des foyers français, avec dans leur écrasante <br /> majorité des femmes à leur tête : il est temps de changer de regard sur les mères solos et d’exiger des mesures politiques dignes de ce nom pour les soutenir ! <br /> <br /> Johanna Luyssen est journaliste spécialiste des questions féministes et sociales. Elle a travaillé pour divers médias – Le Monde, Arte, Stylist – avant de devenir cheffe adjointe du service Société de Libération.
Notre homme à Washington
Le 5 novembre prochain, Donald Trump sera de nouveau candidat à la présidence des Etats-Unis. Or il semblerait que l’homme soit depuis des décennies sous l’influence de Moscou. La première puissance occidentale sera-t-elle bientôt dirigée par un président « tenu » par une Russie en plein bras de fer avec l’Occident ?<br />Dans les années 1970, le KGB constate son retard dans le recrutement de sources. Aux Etats-Unis, il repère puis cultive un jeune développeur immobilier new yorkais ambitieux et sans scrupules : Donald Trump. Une cible toute désignée pour en faire un agent d’influence, objectif probablement atteint lors d’un premier voyage à Moscou, en 1987. A son retour, Trump prend des positions publiques critiquant l’OTAN, tout à fait dans la ligne du Kremlin.<br />Les services russes lui apportent des soutiens financiers discrets mais salutaires, par une ribambelle de mafieux soviétiques, d’espions et d’oligarques. Tous soutiennent Trump, souvent sans que l’intéressé comprenne les raisons de cette sollicitude. A chaque fois qu’il frôle la faillite, de généreux mafieux achètent des appartements dans ses <em>Trump Towers</em> ou investissent dans ses projets immobiliers. Ces sauvetages occultes laissent des traces d’argent russe, notamment à travers le rôle trouble de la Deutsche Bank.<br />L’incroyable campagne électorale de 2016 confirme les soupçons d’accointance du candidat avec le Kremlin : membres de son entourage en contact étroit avec les Russes, financements douteux, plus-value de 56 millions de dollars sur la vente de sa demeure à Palm Beach à l’oligarque Dmitry Rybolovlev, piratage de milliers d’emails de la candidate Hillary Clinton, etc. De fait, le président Trump se montre conciliant avec Moscou : il flatte Poutine, réitère sa volonté d’anéantir l’OTAN, prend des positions illibérales… La campagne actuelle va dans le même sens, Trump se déclarant prêt à cesser tout soutien à l’Ukraine.<br />A travers de solides recherches documentaires et des interviews sur le terrain, Régis Genté passe au crible les nombreux indices qui tendent à prouver que Trump est l’homme des Russes. Avec son élection, Poutine peut espérer l’arrêt du soutien américain à Kiev. Il en découlerait une victoire russe en Ukraine aux conséquences incalculables pour le monde libre. Si Trump est l’homme des Russes, il pourrait bien être le fossoyeur de l’Occident démocratique.<br />
Peut-on encore sauver la vérité ?
<p align=justify>François Noudelmann, qui enseigne dans les universités américaines depuis vingt-cinq ans, est frappé par la nouvelle pratique du mensonge en politique, et en particulier depuis l’élection de Donald Trump en 2016. Les contre-vérités sont diffusées comme des «?faits alternatifs?» : à chacun son interprétation. Nous serions entrés dans l’ère de la post-vérité, porte ouverte aux fake news et aux manipulations les plus grossières.<br/>
Le but de cet essai est de retracer le chemin qui a menéà ce relativisme depuis une quarantaine d’années : le règne du storytelling, l’empire de l’émotion, la politique des identités, l’idéologie victimaire, la cancel culture, la déconstruction philosophique, l’autofiction et l’exofiction, la virtualisation du monde par l’intelligence artificielle… ont démoli la raison occidentale.<br/>
Pour sauver la vérité et la positivité des faits, François Noudelmann explore dans cet essai d’autres voies particulièrement instructives et novatrices, comme l’indignation devant le mensonge ainsi que l’alliance du doute et de la révolte, qui permettent de croire encore à un langage commun.</p>
Propagande. L'arme de guerre de Vladimir Poutine
"Il faut un temps d’adaptation au journaliste pour s’habituer à recueillir la seule vérité qui vaille en Russie : celle de Vladimir Poutine… Celle qui n’existe pas.
J’ai quitté la Russie en mars 2022, au lendemain du déclenchement d’une grande guerre qui ne dit pas son nom. La propagande, totale, avait fini d’engloutir tout bon sens dans mon pays.
La réalité parallèle s’est dessinée sous mes yeux huit ans plus tôt, en Crimée : l’armée russe encerclait les bases militaires ukrainiennes, les habitants locaux formaient des brigades d’autodéfense. La propagande leur faisait miroiter des “fascistes” en route pour attaquer la Crimée. Nous ne les avons jamais vus venir."
La propagande de Vladimir Poutine imprègne l’espace public et infiltre tous les domaines de la société russe. Elle remplace l’information véritable, simule et provoque les situations qu’elle prétend combattre. Du "printemps russe" en Crimée aux tranchées du Donbass, des classes de cadets de Moscou aux élans patriotiques sur les rives du lac Bakal, l’autrice nous embarque dans une décennie de reportages, faisant de nous les témoins des prémices d’une nouvelle guerre sur le continent européen.
Entre récit de terrain palpitant et analyse des textes fondateurs du poutinisme, cet essai offre une plongée vertigineuse dans le mythe du "monde russe". Il démystifie une propagande qui meut les foules, se propage à travers le monde et réécrit l’histoire. Un livre de référence pour comprendre le régime de Vladimir Poutine et les défis qu’il lance à la planète.
Sous le scalpel
<p><b>Comment une décision prise au bloc opératoire a-t-elle suscité des centaines de théories du complot au sujet de l'assassinat de JFK ? </b><b>Comment la reine Victoria a-t-elle libéré (en partie) les femmes des douleurs de l'accouchement ? </b><b>Comment la fistule de Louis XIV a-t-elle donné lieu à " l'opération du siècle " ?</b><br>Aujourd'hui, quand nous pensons à la chirurgie, ce sont les images aseptisées des séries américaines qui nous viennent souvent en tête. Mais cette chirurgie, très télégénique, est relativement récente : l'anesthésie n'est développée qu'à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Avant, les chirurgiens opéraient à toute vitesse, pour limiter la souffrance, avec des assistants dont le rôle premier était de tenir le patient. Ils n'étaient pas considérés comme des médecins et faisaient partie de la corporation des barbiers jusqu'en 1745.
<br>Depuis ses sombres débuts jusqu'aux interventions high-tech actuelles, Arnold van de Laar raconte l'histoire de la chirurgie de manière aussi captivante qu'accessible pour tous. Une histoire jalonnée d'opérations plus ou moins réussies, de découvertes surprenantes, d'inventions révolutionnaires, construite par des génies du bistouri, mais aussi par quelques imposteurs.
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<b>À travers 29 opérations célèbres, Arnold van de Laar nous fait pénétrer dans la salle d'opération. Il se penche sur les maladies et les blessures de personnalités comme l'impératrice Sissi, Albert Einstein, JFK ou Lee Harvey Oswald, et nous raconte comment elles ont été tirées d'affaire – ou non !</b></p>
Steppe by Steppe. Une aventure initiatique en stop et chez l'habitant jusqu'aux portes de la Chine
Tout commence par un murmure intérieur à peine audible dans la cacophonie d’une vie bien remplie. À 25 ans, Vianney se lance dans un voyage initiatique de quatre-vingts jours : depuis la France, rejoindre les pays en « stan » d’Asie centrale, uniquement en auto-stop et grâce à l’hospitalité des habitants.
De la côte méditerranéenne jusqu’aux steppes désertiques en passant par les Balkans, l’Anatolie et le Caucase, l’auteur nous embarque dans une aventure humaine où sa quête vers l’autre lui révèle ses ressources les plus insoupçonnées. Au fil de rencontres fortes et d’expériences rocambolesques, il poursuit sa route, un pas après l’autre, jusqu’à l’arrivée de l’hiver. Pendant ce temps-là, son esprit, lui, chemine.
Superintelligence
<strong>Que se passera-t-il quand les machines surpasseront l’intelligence humaine ? Les robots vont-ils nous sauver ou nous détruire ?</strong><br />Isaac Asimov l’avançait dès 1942 avec ses trois lois de la robotique : l’intelligence artificielle doit être contrôlée au plus profond de ses fondements pour qu’elle ne puisse jamais s’attaquer à l’Homme. Mais comment s’assurer qu’une superintelligence ne se révèlera pas hostile à la survie de l’humanité ?<br />Dans cet ouvrage unique, best-seller international traduit en 19 langues, Nick Bostrom nous révèle les difficultés que la recherche d’une intelligence supérieure va nous poser et comment les résoudre. Il s’agit sans doute du plus grand défi auquel l’humanité aura à faire face. Il faut s’y préparer.
Toitures vivantes
<p><strong>Accueil de la biodiversité, lutte contre les îlots de chaleur urbains, gestion de l’eau, préservation de la santé et du bien-être, mais aussi protection du bâti : les toitures végétales rendent de nombreux services, plus que jamais incontournables dans nos villes qui grandissent et se densifient.</strong></p><p>Même si elles sont issues de la nuit des temps avec les jardins de Babylone, les toitures végétales ontété redécouvertes avec le développement des toits plats depuis le XXe siècle. Aujourd’hui portées par la loi, elles ont commencéà s’inscrire dans les textes de planification. De plus en plus de maîtres d’ouvrage, souhaitant concrétiser leur engagement environnemental, les intègrent dans leurs projets.</p><p>Pour ces raisons, il importait de mettre à la disposition de ces acteurs – mais aussi des architectes, bureaux d’études, économistes et de tout un chacun qui s’intéresse au sujet – un livre qui présente de façon accessible les toitures végétales. Ce livre donne les points de repères essentiels pour mieux connaître ces ouvrages particuliers où se rencontrent le monde du bâtiment et celui de végétal.</p><p>Dans un premier temps, l’ouvrage expose les multiples services rendus par les toitures vivantes et présente les différentes typologies existantes, de la toiture végétalisée extensive à la toiture potagère, en passant par les toits biosolaires. Le propos est rythmé de focus sur des réalisations exemplaires et représentatives. Dans une seconde partie, un cahier technique détaille les éléments techniques à maîtriser pour concevoir et réaliser correctement des toitures-terrasses végétales, y compris en rénovation ou pour les particuliers, afin que tout projet soit une réussite et corresponde aux attendus.</p>