Rentrée littéraire 2025

 

Retrouvez les premières pépites de la rentrée Littéraire 2025 !

Au grand jamais

Alikavazovic, Jakuta (1979-....)
"On grandit autant dans un pays, dans un foyer, que dans certaines histoires. Mais ces histoires ne sont pas toutes égales. Il y en a une qui prend le dessus. Ce peut être la plus douloureuse. Ce peut être la plus séduisante. Une chose est sûre : ce n’est pas toujours la plus vraie." La mère de la narratrice a disparu. Cette femme, une poétesse acclamée dans son pays, avait déjà connu l’effacement après son installation en France : peu à peu, l’écriture l’avait quittée. La disparition s’impose dès lors à sa fille, devenue mère à son tour, comme une clé pour résoudre l’' énigme qu’est une personne '. Suivant son instinct — serait-ce plutôt un don ? —, elle collecte les symptômes d’une histoire refoulée, jusqu’à en exhumer le cœur battant. Tout en échos et replis secrets, Au grand jamais est un grand livre sur les non-dits familiaux, sur ce qui se transmet derrière les silences et sur les histoires qui nous aident à vivre.

C'est l'histoire d'un amour: le nouveau roman d'Isabelle Lagarrigue, nouveauté 2025

Lagarrigue, Isabelle
<p><b>Chacun de nos choix est un pari sur l'inconnu.</b><br><br>Réveillon 1993. Charlie rencontre Côme. Elle vit à Paris et danse pour oublier sa mère défaillante. Il grandit en Bretagne et regarde des films pour se rapprocher de son père absent. Ils ont 14 ans et la vie devant eux. Le lien qu'ils tissent ce soir-là est de ceux dont on ne se défait jamais vraiment... et pourtant. <br><br>Des années plus tard, des événements les incitent à replonger dans leurs souvenirs. Chaque choix est déterminant. Charlie et Côme ont-ils fait les bons ? Et nous, qu'aurions-nous fait à leur place ? <br><br>À travers plusieurs époques, Isabelle Lagarrigue nous conte l'histoire d'un amour hors du commun. Un roman bouleversant sur le tourbillon de la vie et les choix qui nous façonnent. <br><br>Isabelle Lagarrigue confirme son talent pour écrire des histoires singulières qui résonnent en chacun de nous. Après avoir travaillé dans la communication pendant dix-sept ans, elle se consacre à l'écriture depuis 2019. Elle a publié cinq romans, dont <i>C'était un accident</i>, qui a conquis plus de 15 000 lecteurs, <i>Nos racines invisibles</i> et <i>Promis, juré</i>.</p>

Finistère

Berest, Anne (1979-....)
<p><strong><em>1ère sélection du Prix Renaudot</em></strong></p><p><strong><em>1ère sélection du Grand Prix du Roman 2025 de l'Académie française</em></strong></p><p><strong><em>Palmarès Livres Hebdo des livres préférés des libraires </em></strong></p><p><strong><em>1ère sélection du prix Interallié 2025</em></strong></p><p><strong><em>Une folle odyssée qui vous émeut et vous donne envie de prendre un aller simple pour la Bretagne.<br>Une très belle réflexion sur la famille et sur l’amitié. </em>Augustin Trapenard - La Grande Librairie</strong></p><p><strong><em>Anne Berest, une fois encore, nous livre une magnifique reflexion sur la famille.</em> Page des libraires</strong></p><p><strong><em>D'un style élégant. Anne Berest signe un roman éblouissant. Inconstestablement </em>Finistère<em> est l'un des grands livres de cette rentrée.</em> Version Femina</strong></p><p> </p><p><strong>Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ? </strong></p><p> « À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père - et le père de son père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs cinétiques, dont les couleurs saturées s’assombrissaient au fil du temps, et dont l’instabilité visuelle voulue par l’artiste, se transformait, année après année, en incertitude. »</p><i><p></p></i><p>Après <i>La Carte Postale </i>et <i>Gabriële</i>, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son œuvre romanesque consacrée à l’exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s’entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu’à mai 68, en passant par l’Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest. </p>

Géographie de l'oubli - Rentrée littéraire 2025 - Prix Méduse 2025

Sigal, Raphaël
<p><b>*** Prix Méduse 2025 ***<br>*RENTRÉE LITTÉRAIRE*<br>Comment écrire ce qui a été passé sous silence, comment raconter une mémoire qui se délite ? Comment transmet-on les silences et l'oubli de génération en génération ?</b><br>" Elle est là, assise dans le livre comme dans son canapé, pleine d'amour et d'oubli. Elle ne voit pas de quoi ça parle. Je me mets à reconstituer son enfance à partir des quelques lambeaux de son histoire dont j'ai hérité. Je me donne pour règle d'écrire strictement à partir de ce qui, de son histoire, a été déposé en moi. Je m'interdis toute forme de recherche ou d'enquête. Pas de questions non plus à mon père sur sa mère. C'est une manière, me dis-je, de respecter son silence. Ce qu'elle ne m'a jamais dit ne sera pas dit dans le livre. <br><br> Comme elle oublie, le livre doit oublier aussi. " <br><br> Enfant, la grand-mère de Rapha&#xEB;l Sigal a traversé la Shoah. À la fin de sa vie, alors qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer, son petit-fils entreprend d'écrire son histoire. <br><br> Mais comment raconter une vie à partir d'indices épars ? Que faire des oublis et des silences qui se transmettent d'une génération à l'autre ?</p>

Haute-Folie

Wauters, Antoine (1981-....)
"Je crois que certains êtres ne nous quittent pas, même quand ils meurent. Ils disparaissent, or ils sont là. Ils n’existent plus, or ils rôdent, parlant à travers nous, riant, rêvant nos rêves. De même, quand on pense les avoir oubliés, certains lieux ne nous quittent pas. Ils nous habitent, nous hantent, au point que je ne suis pas loin de croire que ce sont eux qui écrivent nos vies. La Haute-Folie est un de ces lieux. Toute notre histoire tient dans son nom." Haute-Folie raconte la vie de Josef, un homme dont la famille a été frappée, alors qu’il venait de naître, par une série de drames qui ne lui ont jamais été rapportés. Peut-on être en paix en ignorant tout de sa lignée ? Où chercher la sagesse quand un feu intérieur nous dévore ? Qu’est-ce que la folie, sinon le pays des souffrances qui n’ont nulle part où aller ? Servi par un style fulgurant, ce roman cruel et lumineux explore la marginalité et les malédictions qui touchent ceux dont l’histoire est ensevelie sous le silence.

Il pleut sur la parade - Prix Transfuge du meilleur premier roman 2025.

Belgy, Lucie-Anne
Prix Transfuge du meilleur premier roman 2025. "Jonas se fichait que je ne sois pas juive et il ne croyait pas à la conversion. Pour lui, être juif n’a rien à voir avec Dieu. Il faut naître comme ça, sinon tant pis. Il disait : “Juif, ce n’est pas une religion, c’est une façon d’avoir peur, tu ne peux pas l’apprendre dans un cours du soir.”" Jonas et Lucie s’aiment. Lui est juif, elle non, mais il promet que c’est sans importance. Pourtant, elle comprend vite que pèsent sur lui des obligations qui les dépassent tous deux et auxquelles elle va devoir s’adapter. Quand leur fils Ariel naît, toute la famille est aux anges. Mais peu après son deuxième anniversaire, il commence à se montrer brutal avec les autres enfants, plongeant peu à peu le couple dans l’isolement. Pourquoi Ariel frappe-t-il ? Que dit cette violence de son histoire et de celle de ses parents ? L’altérité est au cœur de ce roman drôle et tendre, qui porte un regard singulier sur cette furieuse tendance des enfants à ne pas être ce qu’on veut qu’ils soient.

Ils appellent ça l'amour

Delaume, Chloé (1973-....)
<p>Parce qu&#x2019;elle a laissé ses amies organiser leur escapade durant ce week-end de trois jours, Clotilde se retrouve dans une ville qu&#x2019;elle avait rayée de la carte. Ici, il y a vingt ans, elle a vécu avec Monsieur, un homme qui fit d&#x2019;elle sa Madame sous prétexte de lui faire du bien. C'est ainsi que Clotilde se dépouilla d'elle-même, jusqu'à devenir un simple objet, mais un objet d'amour.</p> <p>De son assujettissement d&#x2019;alors, Clotilde a encore honte, et elle a beaucoup de mal à se découdre la bouche pour reconnaître les faits. La preuve : ni Adélaïde, ni Judith, ni Bérangère, ni Hermeline ne connaissent cette histoire, et aucune ne se doute qu&#x2019;à deux rues de leur location, dans son immense maison, habite toujours Monsieur.</p> <p>Clotilde se demande si libérer sa parole pourrait aider la honte à enfin changer de camp.</p>

In violentia veritas

Girard, Catherine
Lorsqu’elle apprend, alors âgée de quatorze ans, qu’on la surnomme «  la fille de l’assassin  », Catherine Girard s’empresse d’aller interroger son père Henri Girard, mieux connu sous le nom de Georges Arnaud, auteur du roman<em> Le</em><em>Salaire de la peur</em>. La confidence se fait dans une ambiance où la peur le dispute à la tendresse.  L’horreur de ce que le vieil homme lui apprend plonge l’adolescente dans un déni dont elle ne sortira qu’un demi-siècle plus tard, et qui la pousse aujourd’hui à prendre la plume pour confronter ce passé abyssal.<br>Le matin du 24 octobre 1941, au château d’Escoire, le père d’Henri Girard, sa tante et leur servante ont été retrouvés morts, atrocement massacrés. Henri fut le seul à y échapper. Inculpé, emprisonné, promis à la guillotine pendant dix-neuf mois dans l’un des cachots les plus insalubres de France, il fut finalement acquitté. L’affaire ne fut jamais élucidée.<br>Loin du genre «  true-crime  », <em>In Violentia Veritas</em> est un magnifique récit littéraire d’investigation familiale qui révèle pour la première fois au grand jour une vérité aussi incontestable qu’épouvantable. Avec honnêteté et rigueur, l’autrice remonte de branche en branche sa généalogie marquée par une violence atavique.

James

Everett, Percival (1956-....)
<p>&#xAB; Ces gamins blancs, Huck et Tom, m&#x2019;observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j&#x2019;étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu&#x2019;ils veulent. &#xBB;</p> <p>Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d&#x2019;humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman <i>Huckleberry Finn</i>, en un héros inoubliable.</p> <p>James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d&#x2019;aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais <i>James</i> est surtout l&#x2019;histoire déchirante d&#x2019;un homme qui tente de choisir son destin.</p> <p><b>Percival Everett est l&#x2019;auteur d&#x2019;une vingtaine de romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de poésie et d&#x2019;essais. <i>James</i> a reçu en 2024 le National Book Award et connaît un immense succès dans le monde entier.</b></p> <p><b>Traduit de l&#x2019;anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut</b></p>

Kolkhoze

Carrère, Emmanuel
Cette nuit-là, rassemblés tous les trois autour de notre mère, nous avons pour la dernière fois fait kolkhoze.

L'Amour moderne - Sélection du Prix Renaudot - Prix Cabourg du roman

La Rochefoucauld, Louis-Henri de
<p><b>RENTRÉE LITTÉRAIRE<br>Sélection du Prix Renaudot<br>Prix Cabourg du roman 2025<br>Sélection du Prix Interallié</b><br>Un roman qui interroge, avec humour et mélancolie, l'amour et la violence dans l'intimité. <br>Comment raconter l'amour aujourd'hui ? On pourrait décrire un mariage de conte de fées, parler de cette actrice de cinéma dont le mari producteur exploite la beauté. Ou dépeindre un émoi naissant. Mais il faudrait aussi ouvrir les portes closes des appartements bourgeois, et dévoiler la violence intime qui pousse au meurtre. C'est ainsi que Louis-Henri de La Rochefoucauld nous révèle différents visages de l'existence et interroge avec son humour et sa mélancolie légendaires la possibilité d'aimer encore au XXIe siècle.</p>

La nuit au cœur - N°1 du palmarès Livres Hebdo des libraires

Appanah, Nathacha (1973-....)
"De ces nuits et de ces vies, de ces femmes qui courent, de ces cœurs qui luttent, de ces instants qui sont si accablants qu’ils ne rentrent pas dans la mesure du temps, il a fallu faire quelque chose. Il y a l’impossibilité de la vérité entière à chaque page mais la quête désespérée d’une justesse au plus près de la vie, de la nuit, du cœur, du corps, de l’esprit. De ces trois femmes, il a fallu commencer par la première, celle qui vient d’avoir vingt-cinq ans quand elle court et qui est la seule à être encore en vie aujourd’hui. Cette femme, c’est moi." La nuit au cœur entrelace trois histoires de femmes victimes de la violence de leur compagnon. Sur le fil entre force et humilité, Nathacha Appanah scrute l’énigme insupportable du féminicide conjugal, quand la nuit noire prend la place de l’amour.

Le livre de Kells

Chalandon, Sorj (1952-....)
<em>Le Livre de Kells</em> est le douzième roman de Sorj Chalandon a puisé dans son expérience personnelle pour raconter un épisode de sa vie.<br>  À 17 ans, après avoir quitté le lycée, Lyon et sa famille, il arrive à Paris où il va connaître, durant presque un an, la misère, la rue, le froid, la faim.<br>  Ayant fui un père raciste et antisémite, il remonte l’existence sur le trottoir opposé à celui de ce Minotaure sous le nom de <em>Kells</em>, en référence à un Evangéliaire irlandais du IXème siècle. Des hommes et des femmes engagés vont un jour lui tendre une main fraternelle pour le sortir de la rue et l’accueillir, l’aimer, l’instruire et le réconcilier avec l’humanité.<br>  Avec eux, il découvre un engagement politique fait de solidarité, de combats armés et d’espoirs mais aussi de dérapages et d’aveuglements. Jusqu’à ce que la mort brutale de l’un de ces militants, Pierre Overney, pousse <em>La Gauche Prolétarienne</em> à se dissoudre.<br>  Certains ne s’en remettront jamais, d’autres chercheront une issue différente à leur combat.<br>  Ce fut le cas pour l’auteur, qui rejoignit «  Libération  » en septembre  1973.<br>  <em>Le livre de Kells</em> est une aventure personnelle, mais aussi l’histoire d’une jeunesse engagée et d’une époque violente. Sorj Chalandon a changé des patronymes, quelques faits, bousculé parfois une temporalité trop personnelle, pour en faire un roman. La vérité vraie, protégée par une fiction appropriée…

Les crédits

Peynaud, Damien
"Avoir un crédit, avoir des crédits. Cet avoir est un mensonge. Combien mon père en avait-il ? Des mensonges et des crédits." Ce livre n’est ni une autofiction ni un témoignage ni un récit. Son amplitude dépasse celle du cas personnel : à partir d’une exploration de l’intime et des souvenirs, ce texte inclassable interroge nos tribulations dans le monde matériel, notre poursuite du bonheur et la fragilité de nos images à l’ombre de l’industrie et de la finance. Pour ce faire, Gérard Jugnot, John Steinbeck, Sergio Leone, Louis de Funès, la Banque de France et le Tribunal judiciaire de M. nous accompagneront dans notre déambulation.

Les preuves de mon innocence

Coe, Jonathan (1961-....)
L’arrivée de Liz Truss au 10, Downing Street. Des ultraconservateurs réunis dans un vieux manoir. Une société secrète d’étudiants en plein Cambridge. Plusieurs morts mystérieuses. Des jeunes femmes en quête de vérité. Et une vieille inspectrice bien trop gourmande… Voici quelques ingrédients du nouveau roman virtuose de Jonathan Coe, le plus brillant et charming des auteurs britanniques, qui se joue ici des codes du polar pour mieux dénoncer montée des extrêmes et désinformation.

Les éléments - Prix du Roman Fnac 2025

Boyne, John (1971-....)
D’une mère en fuite sur une île à un jeune prodige des terrains de football en passant par une chirurgienne des grands brûlés hantée par des traumatismes, et enfin, un père qui monte dans un avion pour un voyage initiatique avec son fils, John Boyne crée un kaléidoscope de quatre récits entrelacés pour former une fresque magistrale.<br>  Grâce à une prose envoûtante, John Boyne sonde les éléments et les êtres avec une empathie extraordinaire et une honnêteté implacable, nous mettant sans cesse au défi de confronter nos propres définitions de la culpabilité et de l’innocence.   <em>Traduit de l’anglais (Irlande) par Sophie Aslanides</em>

Où les étoiles tombent

Sapin-Defour, Cédric (1975-....)
Le vendredi 12 août 2022, au bout d’une vallée étincelante dans la province de Bolzano, un couple affranchi de toute contrainte s’envole l’un à la suite de l’autre, en parapente. Cédric et Mathilde, deux passionnés de montagne, ont mille fois fait le geste de se jeter dans l’air pur.<br>Cédric se tourne, il ne voit plus Mathilde. Dans le halètement des minutes incertaines le menant jusqu’au lieu de la chute, seules des questions. A-t-elle survécu ? Que faire ?<br><br>Découpé en scènes à suspense, ce récit qui vous saisit à la gorge est roman-vrai d’un couple à l’unisson de son désir de liberté et mémoire d’une reconstruction qui prendra plusieurs années. Mathilde doit tout réapprendre. C’est une page blanche que l’amour imbibe, sur laquelle s’écrit une existence à réinventer et qui nous interroge. Tandis que l’autre renaît, qu’est-ce qui meurt en soi ? Comment ensemble se reconstruire ?<br>Ode à la beauté de l’instant, ce livre puissant est avant tout un hymne à la vie.  

Perpétuité

Poix, Guillaume (1986-....)
18 h 45. Une maison d’arrêt du sud de la France. Pierre, Houda, Laurent, Maëva et d’autres surveillants prennent leur service de nuit. Captifs d’une routine qui menace à chaque instant de déraper, ces agents de la pénitentiaire vont traverser ensemble une série d’incidents plus éprouvants qu’à l’ordinaire. En regardant celles et ceux qui regardent, Guillaume Poix plonge dans le quotidien d’un métier méconnu, sinon méprisé, et interroge le sens d’une institution au bord du gouffre.

Simone Émonet

Millet, Catherine (1948-....)
Elle était née en 1918 à la veille d’une mauvaise victoire et elle s’était mariée en 1939, quelques mois avant que son mari ne parte à la guerre pour être retenu prisonnier pendant cinq ans. Elle était jolie, élégante, et intelligente. Elle était appréciée, mais, comme on disait, elle avait eu des malheurs. Un matin splendide du printemps 1982, elle décida d’en finir avec ce corps dont elle n’avait plus d’image. Je suis sa fille, et à moi il reste quantité d’images, et je fais avec.

Tant mieux

Nothomb, Amélie (1966-....)
<p><strong>« Tant mieux : la version joyeuse du sang-froid »  Amélie Nothomb</strong></p><p><strong></strong><br>Pour la première fois, après son père dans <em>Premier sang</em> (2021) et <em>Psychopompe</em> (2023), Amélie Nothomb évoque sa mère, et le lien singulier qui les unissait.</p><p><em></em> </p><p><strong><em>Poignant. </em>La Tribune Dimanche</strong></p><p><strong><em>Percutant, prenant et jubilatoire. </em>Le Parisien</strong></p><p><strong><em>La romancière signe une œuvre poignante et intime où fiction et réalité se confondent, dressant le portrait bouleversant de sa mère et d’une enfance en résistance</em>.</strong><strong>France Info</strong></p>

Toutes les vies

Warrior, Rebeka
« Une nuit, dans notre bicoque sur la plage, j’ai fait un drôle de cauchemar.<br>La mort contournait la moustiquaire et tentait perfidement de s’introduire dans notre lit.<br>Elle attendait tapie dans l’ombre que je m’endorme pour s’infiltrer et prendre Pauline.<br>C’était elle qu’elle voulait.<br>Elle s’en fichait de moi.<br>Je lui mettais des bâtons dans les roues.<br>Ça ne lui plaisait pas.<br>Je passais la nuit à monter la garde.<br>La mort était mécontente.<br>Au petit matin, je m’étais assoupie, elle était venue souffler près de mon visage.<br>Elle avait murmuré quelque chose, mais je n’avais pas compris quoi.<br>Elle parlait latin ou suédois.<br>Juste pour me faire chier. »<br><br>Premier roman virtuose, <em>Toutes les vies</em> est le récit d’une histoire d’amour sublime, d’un deuil impossible et d’une quête spirituelle qui sauve.

Tressaillir

Pourchet, Maria
« J’ai coupé un lien avec quelque chose d’aussi étouffant que vital et je ne suis désormais plus branchée sur rien. Ni amour, ni foi, ni médecine. »<br>Une femme est partie. Elle a quitté la maison, défait sa vie. Elle pensait découvrir une liberté neuve mais elle éprouve, prostrée dans une chambre d’hôtel, l’élémentaire supplice de l’arrachement. Et si rompre n’était pas à sa portée ? Si la seule issue au chagrin, c’était revenir ? Car sans un homme à ses côtés, cette femme a peur. Depuis toujours sur le quivive, elle a peur.<br>Mais au fond, de quoi ?<br><br>Dans ce texte du retour aux origines et du retour de la joie, Maria Pourchet entreprend une archéologie de ces terreurs d’enfant qui hantent les adultes. Elle nous transporte au coeur des forêts du Grand Est sur les traces de drames intimes et collectifs.

Voyage voyage

Pouchet, Victor (1985-....)
"Orso voulait mettre en place ce qu’il appelait la théorie de la grande diversion. Il avait trouvé cette formule dans un livre et elle lui plaisait. Il fallait se changer les idées. Penser à autre chose. Chercher l’aventure dans des endroits inédits ; aller là où ils n’étaient jamais allés ; voir ce qu’ils n’avaient jamais vu ; avancer un peu plus loin, au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau." Orso et Marie s’aiment, mais leur quotidien insouciant se heurte à un chagrin brutal. Pour faire diversion, ils se lancent dans un road-trip improvisé. Grandiose et dérisoire, celui-ci les mènera du musée du Poids au musée de l’Amiante, du musée de la Gendarmerie à celui du Pigeon, en passant par Lourdes, la Moselle et Saint-Tropez. Autant d’étapes et de détours pour partir à la recherche d’autres vies que la leur et tenter, dans cette échappée, de préserver en eux un esprit d’enfance que l’âge adulte laisse trop souvent derrière lui. Roman d’amour autant que d’aventures, merveille de drôlerie et de tendresse, Voyage voyage invite à choisir les chemins de traverse pour trouver de la joie là où on ne l’attend pas.

Zem

Gaudé, Laurent (1972-....)
Laurent Gaudé retrouve Zem Sparak et Salia Malberg dans l’univers dystopique de Magnapole et offre une suite addictive et politique à “Chien 51”, roman français préféré des libraires 2022 (Palmarès Livres Hebdo) et récompensé par le prix des Écrivains du Sud. Dans ce second volet, il creuse plus loin encore dans le cynisme de nos sociétés post-modernes pour révéler le prix invisible du confort des uns au détriment des autres. Mais esquisse aussi, loin de la fureur des mégalopoles, l’éventualité d’un ailleurs, d’une terre refuge. Une possible résistance.
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