Nouveautés romans
C'est l'histoire d'un amour
Chacun de nos choix est un pari sur l’inconnu.<br/>Réveillon 1993. Charlie rencontre Côme. Elle vit à Paris et danse pour oublier sa mère défaillante. Il grandit en Bretagne et regarde des films pour se rapprocher de son père absent. Ils ont 14 ans et la vie devant eux. Le lien qu’ils tissent ce soir-là est de ceux dont on ne se défait jamais vraiment… et pourtant.<br/>Des années plus tard, des événements les incitent à replonger dans leurs souvenirs. Chaque choix est déterminant. Charlie et Côme ont-ils fait les bons ? Et nous, qu’aurions-nous fait à leur place ?<br/>À travers plusieurs époques, Isabelle Lagarrigue nous conte l’histoire d’un amour hors du commun. Un roman bouleversant sur le tourbillon de la vie et les choix qui nous façonnent.<br/>Biographie<br/>Isabelle Lagarrigue confirme son talent pour écrire des histoires singulières qui résonnent en chacun de nous. Après avoir travaillé dans la communication pendant dix-sept ans, elle se consacre à l’écriture depuis 2019. Elle a publié cinq romans, dont C’était un accident, qui a conquis plus de 15 000 lecteurs, Nos racines invisibles et Promis, juré.
Des gens bien
Dans la région de Saint Helen, l'air est sec, l'ombre rare et l'amour mal fichu. Ce n'est pas Joshua, neuf ans, qui dira le contraire. Après quelques mois de vie commune, ses derniers parents en date le rendent à la meilleure agence d'adoption du comté. La fière patronne, madame Baker, gère son entreprise d'une main de maître : cours de sport, défilés, speed dating et périodes d'essai sont au programme. Après tout, avant d'adopter un enfant pour de bon, mieux vaut pouvoir le tester. Dans ce roman génialement écrit où les rôles sont inversés, Caroline Michel nous plonge dans un monde qu'on espère impossible et qui pourtant s'habille de réalisme. Les adultes vacillent, les repères s'effritent, l'humour côtoie l'insupportable. Mais l'enfance possède encore une arme redoutable : l'imagination.
Entre deux mondes
<p>Adam est un policier syrien qui a fui son pays pour se rendre en France afin de rejoindre sa femme et sa fille, Nora et Maya, qu'il a cru mettre en sécurité dans ce pays. Mais elles ont disparu et Adam découvre que la France abrite un endroit situé entre deux mondes où il n'y a aucune loi. Dès le premier crime commis, Adam décide d'intervenir, aidé de Bastien, un policier français.
<br>Prix Étoile du Parisien
<br> Prix Les Petits Mots des libraires</p>
Finistère
<p><strong><em>1ère sélection du Prix Renaudot</em></strong></p><p><strong><em>1ère sélection du Grand Prix du Roman 2025 de l'Académie française</em></strong></p><p><strong><em>Palmarès Livres Hebdo des livres préférés des libraires </em></strong></p><p><strong><em>1ère sélection du prix Interallié 2025</em></strong></p><p><strong><em>Une folle odyssée qui vous émeut et vous donne envie de prendre un aller simple pour la Bretagne.<br>Une très belle réflexion sur la famille et sur l’amitié. </em>Augustin Trapenard - La Grande Librairie</strong></p><p><strong><em>Anne Berest, une fois encore, nous livre une magnifique reflexion sur la famille.</em> Page des libraires</strong></p><p><strong><em>D'un style élégant. Anne Berest signe un roman éblouissant. Inconstestablement </em>Finistère<em> est l'un des grands livres de cette rentrée.</em> Version Femina</strong></p><p> </p><p><strong>Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ? </strong></p><p> « À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père - et le père de son père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs cinétiques, dont les couleurs saturées s’assombrissaient au fil du temps, et dont l’instabilité visuelle voulue par l’artiste, se transformait, année après année, en incertitude. »</p><i><p></p></i><p>Après <i>La Carte Postale </i>et <i>Gabriële</i>, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son œuvre romanesque consacrée à l’exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s’entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu’à mai 68, en passant par l’Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest. </p>
Haute-Folie
"Haute-Folie" raconte la vie de Josef, un homme dont la famille a été frappée, alors qu’il venait de naître, par une série de drames qui ne lui ont jamais été rapportés. Peut-on être en paix en ignorant tout de sa lignée ? Où chercher la sagesse quand un feu intérieur nous dévore ? Qu’est-ce que la folie, sinon le pays des souffrances qui n’ont nulle part où aller ?
Alexandre Pallu offre une lecture magnétique et vibrante de ce récit à la beauté hantée par le silence.
© Editions Gallimard, 2025
Publié en accord avec l’agence Astier-Pécher.
Couverture : photo © Ysbrand Cosijn / Trevillion Images (détail)
Intérieur nuit
<p>" Les événements racontés dans ce livre se déroulent sur plus de vingt ans. Pendant toutes ces années, je me suis tu. Aujourd'hui, j'écris en pensant à toutes celles et ceux, des centaines de milliers, peut-être des millions, qui souffrent en silence du même mal. "
<br><br> Nicolas Demorand est journaliste. Il co-anime la matinale de France Inter depuis 2017.</p>
James
« Ces gamins blancs, Huck et Tom, m’observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j’étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu’ils veulent. »<br/><br/>Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn , en un héros inoubliable.<br/><br/>James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d’aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l’histoire déchirante d’un homme qui tente de choisir son destin.<br/><br/>Percival Everett est l’auteur d’une vingtaine de romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de poésie et d’essais. James a reçu en 2024 le National Book Award et connaît un immense succès dans le monde entier.<br/><br/>Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut
L'Orpheline du temple
<p></p><p><strong>"<em>Un huis-clos passionnant</em>."</strong>Gala</p><p><strong>"<em>Un troisième roman très réussi."</em></strong>Léa Salamé - France Inter</p><p><strong>"</strong><em><strong> Un grand roman, </strong>empreint d'humanisme et de féminisme."</em> Le Parisien</p><p><strong></strong> </p><p><strong>En février 1794, Joseph Herbelin, dix-neuf ans, fervent révolutionnaire,</strong> est nommé gardien de la sinistre tour du Temple.</p><p><strong>Là, il s’éprend de la dernière prisonnière royale qui n’est autre que la fille de Louis XVI</strong><strong>et de Marie-Antoinette</strong>. Recluse dans la plus grande solitude jusqu’à en perdre l’usage de la parole, Marie-Thérèse se révèle sous le regard du jeune homme dans toute sa force et sa fragilité. </p><p>Témoin intime des épreuves infligées à l’adolescente, <strong>Joseph Herbelin, tiraillé entre son idéal et ses sentiments</strong>, voit ses convictions voler une à une en éclats, tout comme une partie du peuple français, ébranlée par la violence d’un siècle révolutionnaire.</p><p><strong>C’est une femme admirable de patience et de renoncement que saisit la plume de Victoria Mas</strong>. Renouant avec l’esprit du <i>Bal des folles</i>, <i>L’Orpheline du Temple</i> nous permet de redécouvrir les multiples visages d’un être sacrifié sur l’autel de l’Histoire.</p><p> </p><p></p><b><p>À propos du Bal des folles : </p></b><p></p><p>« Plus qu’un galop d’essai, une promesse. » <i>Le Point</i></p><p>« Un chef-d’œuvre ! Vous allez l’aimer follement ! » <i>Le Parisien</i></p><p>« Singulier et engagé. » <i>Lire</i></p><p>« Une affolante histoire de défunts et d’esprits. » <i>Télérama</i></p><p>« Victoria Mas stigmatise le machisme triomphant. » <i>L’Obs</i></p><p>« Un livre qui mêle spiritisme, sadisme et sexualité. » <i>Libération</i></p><p>« Un premier roman qui frappe très fort. » <i>Match</i></p><p>« Une plume-scalpel au service d’une fresque d’une rare cruauté. » <i>Le Figaro Magazine</i></p><p>« Remarquable ! » <i>Le Pèlerin</i></p><p></p><p></p><p><i>Le Bal des folles, </i>Prix Renaudot des lycéens (Albin Michel, 2019; adapté au cinéma en 2021), traduit dans de nombreux pays, a révélé Victoria Mas. Après <i>Un miracle</i>, paru en 2022, <i>L’Orpheline du Temple</i> est son troisième roman.</p>
L'ardente et très secrète Miles Franklin
Un portrait de femme libre et audacieuse, en avance sur son temps. Ce livre m’a permis de découvrir une figure littéraire méconnue, à la personnalité flamboyante. L’écriture est vive, le ton engagé, sans jamais être pesant. C’est à la fois une biographie et un hommage à l’écriture comme acte de liberté.
Biographie, féminisme, indépendance
<p><b>La nouvelle héroïne d'Alexandra Lapierre.<br> Stupéfiante de modernité !</b><br>Australie, 1901 : Miles Franklin, vingt ans, fille de fermiers du bush, parvient contre vents et marées à faire publier son premier roman, un texte remarquable d'insolence et de fougue, qui connaît un immense succès dans le monde anglo-saxon. Alors qu'elle cherche à garder l'anonymat sous un pseudonyme masculin, son identité est révélée et les préjugés misogynes de son époque la heurtent au plus profond. C'est seule et sans le sou qu'elle s'embarque pour l'Amérique, où l'attend une vie de luttes au service des plus faibles et d'engagements féministes. Elle y noue mille amitiés avec des personnalités d'une stupéfiante modernité, et des amours tourmentés. Mais jamais Miles Franklin n'abandonne sa passion d'écrire ni ne renonce à ses rêves de gloire. Folle d'une liberté durement conquise, guidée par sa générosité et son sens de l'humour, elle connaîtra de multiples aventures à travers l'Europe, avant de retrouver sa terre natale et de tenir une formidable revanche, en jouant un dernier tour aux critiques qui disaient sa verve tarie et son génie disparu. Miles Franklin est aujourd'hui l'écrivaine la plus célèbre des Antipodes. Durant ses quatre ans d'enquête, Alexandra Lapierre l'a suivie sur tous les théâtres de son exceptionnel destin.</p>
L'homme qui lisait des livres
<p>Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu'un s'arrête enfin pour écouter. Car les livres qu'il tient entre ses mains ne sont pas que des objets - ils sont les fragments d'une vie, les éclats d'une mémoire, les cicatrices d'un peuple.
<br> Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu'il s'apprête à traverser le miroir. " N'y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d'une vie. Celle de tout un peuple, parfois ", murmure le libraire. Commence alors l'odyssée palestinienne d'un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie.
<br> De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu'on voit grandir et vivre, aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l'Histoire et de l'intime. Dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie - non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions.</p>
L'hôtel des Oiseaux
<p>Amelia, 27 ans, vient de vivre la deuxième tragédie de son existence. Désorientée, ses pas hasardeux la mènent dans un hôtel surprenant au cœur de la nature sauvage d'un petit pays d'Amérique latine...
<br>1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les écologistes apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.
<br> À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les tragédies du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
<br> Dans ce roman américain foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises,
<i>L'hôtel des Oiseaux</i> explore le destin d'une femme forte et attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.
<br>
<br> " Un grand torrent de vie. Une ode à l'inattendu. "
<i>Le Monde</i>
<br> " Vibrant, envoûtant. Un voyage inoubliable. "
<i>Version Femina</i>
<br> " Un roman magnifique. "
<i>Elle</i>
<br> " L'immense talent de Joyce Maynard vibre comme jamais dans cette fresque. "
<i>Le Point</i>
<br> " Un livre que l'on ne voudrait jamais refermer. "
<i>JDD</i>
<br> " Envoûtant. "
<i> Le Figaro</i></p>
La nuit au coeur - N°1 du palmarès Livres Hebdo des libraires
"De ces nuits et de ces vies, de ces femmes qui courent, de ces cœurs qui luttent, de ces instants qui sont si accablants qu’ils ne rentrent pas dans la mesure du temps, il a fallu faire quelque chose. Il y a l’impossibilité de la vérité entière à chaque page mais la quête désespérée d’une justesse au plus près de la vie, de la nuit, du cœur, du corps, de l’esprit.
De ces trois femmes, il a fallu commencer par la première, celle qui vient d’avoir vingt-cinq ans quand elle court et qui est la seule à être encore en vie aujourd’hui.
Cette femme, c’est moi."
La nuit au cœur entrelace trois histoires de femmes victimes de la violence de leur compagnon. Sur le fil, entre force et humilité, Nathacha Appanah scrute l’énigme insupportable du féminicide conjugal, quand la nuit noire prend la place de l’amour.
Un récit d'une grande puissance restitué par l'autrice elle-même.
Couverture : "Le Rêve" (détail) Henri Rousseau Museum of Modern Art (MoMA), New York, USA © Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence.
La plus jolie fin du monde
Méfiez-vous des vieilles histoires.<br/>Certaines ricochent jusqu'à nous.<br/><br/>Quand Gaëlle apprend que sa grand-mère, Yan, vient d'être vistime d'un AVC, elle court la rejoindre sur son île en Bretagne.<br/>À l'hopital, Yan se trompe d'époque, de lieu, voit des choses qui n'existent pas. Dans ses propos décousus auxquels personne ne prête attention, un détail interpelle Gaëlle : un signe, que la vieille femme affirme avoir reçu après 55 ans, 6 mois et 17 jours d'attente. De quoi parle-t-elle ? D'où vient ce décompte si précis ? Gaëlle tente de résoudre le mystère.<br/>Yan semble suspendue entre deux mondes, mais qui sait ? Peut-être n'est-on jamais aussi clairvoyant qu'à l'heure de s'envoler...<br/><br/><br/>En embellissant les derniers instants de celle qui lui a tout donné, une jeune femme va enfin trouver un sens à sa vie.<br/><br/><br/>Solène Bakowski vit à Paris. Elle est notamment l'auteure deRue du Rendez-vous(2021),Il faut beaucoup aimer les gens(2022), finaliste du prix Maison de la presse, et deCe que je n'ai pas su(Harper Collins poche, 2025). Sensibles, profonds et lumineux, ses romans sont une invitation au rapprochement entre les êtres.
Le Livre de Kells
« Kells, c’est moi. Gamin enfui de Lyon à 17 ans pour ne pas être dévoré par son Minotaure de père, raciste et antisémite. Enfant fragile devenu chien des rues, luttant pour sa survie pendant un an, seul à Paris, sans toit, sans refuge, sans rien d’autre pour dormir que les bancs, les caves d’immeubles, les paillassons des derniers étages. Un paumé qui se faisait appeler Kells, en référence à un Évangéliaire irlandais du IXe siècle, une merveille celtique.<br>Et puis un jour, quittant la rue grâce à des femmes et des hommes qui m’ont tendu la main, sorti de la misère, accueilli, logé, nourri, instruit, aimé, armé, je me suis réconcilié avec l’humanité.<br><em>Le Livre de Kells </em>est aussi l’histoire d’une jeunesse engagée et d’une époque violente. J’y ai changé des patronymes, quelques faits, parfois bousculé une temporalité trop personnelle, pour en faire un roman. La vérité vraie, protégée par une fiction appropriée. » S. Ch <strong>Interprétation humaine</strong>
Le Revenant d'Albanie
Pour la première fois dans sa calamiteuse carrière de petit consul, Aurel Timescu fait l’objet d’une promotion. Le voici en Europe ou presque. Il est nommé en Albanie.<br>Cet État voisin de la Grèce et de l’Italie n’est pas un pays comme les autres. Son territoire somptueux entre mer et montagne donne une trompeuse apparence de paix. Mais il a subi au fil des siècles bien des invasions, souffert sous des dictatures terribles.<br>Le peuple s’est protégé en se forgeant ses propres lois. Un code de l’honneur, surtout dans les campagnes, régit tous les aspects de la vie… jusqu’à la vengeance.<br>Est-ce pour cela qu’on peut y mourir deux fois ? Comme un certain Marc Lumière, qui vient d’être assassiné à Chamonix mais est officiellement mort trente ans plus tôt en Albanie.<br>Aurel, comme toujours, se saisit de l’enquête. Il va vite se rendre compte que rien n’est simple au pays des Aigles. Pour éclairer les mystères du présent, il lui faut plonger dans l’Histoire et comprendre quelles cicatrices elle a laissées dans les consciences.<br> <br><strong>Jean-Christophe Rufin, fort de son expérience internationale comme humanitaire et comme diplomate, a donné vie à Aurel Timescu en 2018 avec <em>Le Suspendu de Conakry</em>. <em>Le Revenant d’Albanie</em> est le sixième épisode de ses aventures. </strong><br/>Durée : 05H25<br/>
Le passage
Stanley Yelnats a hérité de la malédiction qui se transmet depuis son horrible-abominable-vaurien-d'arrière-arrière-grand-père-voleur-de-cochon: toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Injustement accusé de vol, Stanley est envoyé au Camp du Lac Vert, perdu dans un désert infesté de lézards. Pour les mauvais garçons comme lui, X-Ray, Calamar ou Zéro, la vie y est un enfer. Pourquoi doivent-ils creuser des trous, toute la journée, sous un soleil brûlant ?
Avec beaucoup d’humour et une énergie contagieuse, David Migeot donne vie à l’univers cruel, merveilleux, mais surtout inoubliable, du Lac vert !
Titre original : ""Holes""
Edition originale publiée aux Etats-Unis par Frances Foster Books, une marque de Farrar, Straus & Giroux Inc., New York, 1998
© Louis Sachar, 1998, pour le texte
© L’Ecole des Loisirs, 2000, pour la traduction française
© Editions Gallimard Jeunesse / L’Ecole des Loisirs, 2016,
pour la présente édition
Illustration : Antonin Faure
Les Bien-aimés
<p><b>Le phénomène littéraire qui a séduit plus d'un million d'Américains enfin traduit en français ! Un roman-monde sur l'amour et ses métamorphoses, sur la famille et ses conflits, sur la liberté et son prix.</b><br>William Waters a grandi dans un foyer sans amour, marqué par la tragédie. Alors quand il rencontre l'ambitieuse et solaire Julia Padavano à l'université, c'est tout son univers qui s'illumine, et une nouvelle famille l'adopte. Julia est indissociable de ses trois soeurs : Sylvie, la lettrée romantique ; Cecelia, l'artiste libre ; Emeline, la sensible attentionnée. Chacune est sur le point de devenir qui elle est vraiment et de se révéler à elle-même et aux autres.
<br> Mais, malgré l'avenir radieux tout tracé par Julia, les ténèbres du passé de William refont surface et menacent de l'engloutir à jamais, déclenchant un cataclysme qui bouleverse l'harmonie de la famille Padavano. Les liens rompus peuvent-ils être réparés ? L'amour, la dévotion et la loyauté des quatre soeurs peuvent-ils être restaurés ?
<br><i>Les Bien-aimés</i> est un grand roman sur l'amour sous toutes ses formes. Que se passe-t-il quand on choisit d'aimer l'autre non en dépit de ce qu'il est, mais justement pour ce qu'il est ? Qu'arrive-t-il quand on décide de vivre selon sa propre vérité intérieure ?</p>
Les Vivants
« Elle demande de répéter. On demande toujours de répéter, alors qu’en fait on a très bien entendu.<br>Quelque part dans notre crâne, un globule blanc se lève et pète du coude la vitre à ne casser qu’en cas d’urgence, celle qu’on pensait ne jamais avoir à briser : on <em>sait </em>qu’on devrait déclencher un protocole spécial pour accueillir la nouvelle, sauf que personne n’a été briefé, les stagiaires sont incapables, en plus on est samedi soir les bureaux sont déserts, y’a bien les anciens qui sauraient quoi faire, les vieux neurones du fond là, paniqués en permanence, ils nous ont dit qu’un jour ça pouvait arriver mais on les écoute plus ils radotent tellement, et maintenant qu’on a besoin d’eux putain ils sont où ? <br>Et aussi simplement que ça, une nuit comme les autres devient un Début. »<br> <br><strong>Histoire du passage à l’âge adulte, histoire d’émotions contraires, <em>Les Vivants</em> est un premier roman à la sincérité désarmante où le drame et la comédie nous illuminent à chaque page.</strong>
L’Homme qui écoutait battre le cœur des chats
<p>« <strong><em>Un récit surréaliste, merveilleux, consolateur</em></strong>. » Elle - Olivia de Lamberterie</p><p>« [...]<strong><em>une aventure hors du commun, pleine de poésie et de douceur, où le merveilleux se mélange au réel.</em></strong> » Page des libraires</p><p> </p><p>« <strong>Ils m’ont appelé Tornado comme le cheval de Zorro.</strong><strong>Mon pelage est noir et mes yeux sont deux putains de pépites d’or... Autant le dire tout de suite, je suis absolument irrésistible.</strong> »</p><p></p><p><strong> Tornado et June sont deux chats consolateurs,</strong> adoptés par des maîtres qui ont perdu leur enfant à naître. <strong>Deux chats qui, </strong>nourris de poésie et de musique,<strong> se sont mis à penser et se racontent</strong>, à tour de rôle. <strong>Ils vivent sur une péniche avec « Ceux-qui-se-croient-leurs-maîtres ».</strong></p><p> <strong>Ces derniers ne sont pas très doués pour se reconstruire et June abrite en son cœur le fantôme de Macha</strong>, cette petite fille qui aurait pu naître. Mais quand le récit commence, un autre drame menace. Tornado est malade et n’a peut-être plus que quelques jours à vivre. Comment faire face à cette nouvelle perte qui s’annonce ? Un traitement miracle pourra-t-il le sauver ?</p><p>« <strong>Ils m’ont appelé Tornado comme le cheval de Zorro.</strong><strong>Mon pelage est noir et mes yeux sont deux putains de pépites d’or... Autant le dire tout de suite, je suis absolument irrésistible.</strong> »</p><p></p><p><strong> Tornado et June sont deux chats consolateurs,</strong> adoptés par des maîtres qui ont perdu leur enfant à naître. <strong>Deux chats qui, </strong>nourris de poésie et de musique,<strong> se sont mis à penser et se racontent</strong>, à tour de rôle. <strong>Ils vivent sur une péniche avec « Ceux-qui-se-croient-leurs-maîtres ».</strong></p><p> <strong>Ces derniers ne sont pas très doués pour se reconstruire et June abrite en son cœur le fantôme de Macha</strong>, cette petite fille qui aurait pu naître. Mais quand le récit commence, un autre drame menace. Tornado est malade et n’a peut-être plus que quelques jours à vivre. Comment faire face à cette nouvelle perte qui s’annonce ? Un traitement miracle pourra-t-il le sauver ?</p>
L’épicerie du paradis sur terre
En 1972, des ouvriers de Pottstown, Pennsylvanie, découvrent des restes humains au fond d’un puits. À Chicken Hill, quartier pauvre où se côtoient Juifs et noirs américains, l’identité du squelette et la manière dont il est arrivé là sont deux secrets bien gardés. Moshe et Chona Ludlow vivent là depuis des lustres. Ils en sont, en quelque sorte, la mémoire et l’âme. Moshe s’occupe du théâtre et Chona, de la petite épicerie du Paradis sur Terre. Depuis leur position privilégiée, rien n’échappe à leur attention. Alors, quand les autorités commencent à s’intéresser à un gamin sourd, Chona se met en tête de le protéger. Pour éviter qu’il soit placé en institution, elle met tout en oeuvre, aidée dans sa tâche par Nate Timblin, le concierge du théâtre et leader informel de la communauté afro-américaine.<br/><br/>Chronique de la vie et de la survie de ceux qui vivent en marge de l’Amérique blanche et chrétienne, L’Épicerie du Paradis sur Terre nous rappelle que même dans les pires moments, il est possible de compter sur la force de l’amour et les liens qui unissent la communauté.
Nos vies sous le même ciel
<strong>Voilà ce qu’elle avait besoin d’écrire : sa catharsis. Les mots ont toujours été son outil de prédilection pour appréhender le monde. Elle s’aperçoit aujourd’hui qu’ils l’aideront à passer cette période difficile.</strong><br> <br><strong>Lorsqu’elle publie un livre sur les secrets d’un</strong> mariage réussi, juste avant de découvrir que son mari mène une double vie avec une autre femme, Lila Kennedy, maman de 42 ans, pense déjà avoir touché le fond. Elle est épuisée par sa rupture, par ses deux filles ingérables, par les travaux sans fin dans sa vieille maison qui s’écroule et par un beau-père obsédé par les plats de lentilles, qui emménage l’air de rien. Sa carrière est en chute libre et sa vie amoureuse pour le moins… compliquée. Alors quand son père, qu’elle n’a plus revu depuis qu’il est parti conquérir Hollywood trente-cinq ans plus tôt, refait soudainement surface, c’en est trop. Lila n’a plus le choix : il va falloir affronter le chaos et, peut-être, trouver un sens à tout ça.<br> <br><strong>L’autrice best-seller, l’incontournable Jojo Moyes, est de retour avec un récit tendre, mordant et aussi imprévisible que la vie elle-même.</strong>
Où s'adosse le ciel
<p>À la fin du XIXe siècle, Bilal Seck achève un pèlerinage à La Mecque et s'apprête à rentrer à Saint-Louis du Sénégal. Une épidémie de choléra décime alors la région, mais Bilal en réchappe, sous le regard incrédule d'un médecin français qui cherche à percer les secrets de son immunité. En pure perte. Déjà, Bilal est ailleurs, porté par une autre histoire, celle qu'il ne cesse de psalmodier, un mythe immense, demeuré intact en lui, transmis par la grande chaîne de la parole qui le relie à ses ancêtres. Une odyssée qui fut celle du peuple égyptien, alors sous le joug des Ptolémées, conduite par Ounifer, grand prêtre d'Osiris qui caressait le rêve de rendre leur liberté aux siens, les menant vers l'ouest à travers les déserts, jusqu'à une terre promise, un bel horizon, là où s'adosse le ciel...
<br> Ce chemin, Bilal l'emprunte à son tour, vers son pays natal, en passant par Djenné, la cité rouge, où vint buter un temps le voyage d'Ounifer et de son peuple.
<br>
<br> De l'Égypte ancienne au Sénégal, David Diop signe un roman magistral sur un homme parti à la reconquête de ses origines et des sources immémoriales de sa parole.</p>
Petite philosophie de la sieste
Un livre qui m’a fait sourire et réfléchir en même temps ! Petite philosophie de la sieste nous rappelle qu’il est essentiel de ralentir, de s’autoriser un temps de pause et de silence dans nos journées effrénées. J’ai aimé la simplicité du propos, presque comme une invitation bienveillante à reprendre souffle. Chaque page m’a donné envie d’appuyer sur “pause” et de savourer le présent, comme une respiration douce au milieu du tumulte. Un concentré de sérénité, de bien-être et de simplicité qui fait du bien rien qu’en le lisant.
Slowlife - Philosophie - Bien-être
Oui, c’est en retournant vous coucher que vous pratiquez la plus sage des philosophies : celle qui consiste à respecter le rythme naturel de vos vies. Les grands génies le savent : la sieste est le secret des intelligences fécondes. Que serait l’humanité sans le repos de Newton sous son arbre ? La pomme tombe et lui donne l’idée de la théorie de la gravité ! Même sans nourrir d’aussi grandes ambitions, il est conseillé de s’adonner à la « métaphysique du hamac » : elle apaise corps et âme. Au travers d’une vingtaine de textes courts, Sébastien Spitzer nous confirme que rien ne sert de courir, il faut dormir à point.
Petite philosophie des oiseaux
J’ai tout simplement adoré ce livre ! Petite philosophie des oiseaux est une merveilleuse leçon de vie : observer les oiseaux pour apprendre à vivre plus léger, plus libre, plus vrai. Chaque réflexion m’a touché par sa poésie et sa justesse. On se rend compte que la nature a beaucoup à nous enseigner, si seulement on prend le temps de l’écouter. Ce livre m’a donné envie de regarder le ciel différemment et d’accueillir chaque instant avec plus de présence. Un vrai guide de liberté, de sagesse et de nature, à mettre entre toutes les mains.
Philosophie - Sagesse - Oiseaux
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.<br/><br/><br/>C'est le secret que nous confie ce livre, avec bienveillance et douceur. Il faut réapprendre à observer ce qui nous entoure, à écouter les leçons de sagesse prodiguées par la nature. Et quoi de mieux pour cela que d'arrêter un moment le tempo infernal de nos vies et d'entendre ce qu'ont à nous dire les oiseaux ? Par leur mode de vie, leur façon d'être au monde, ces petits " maîtres à penser " nous enseignent un art de vivre plus respectueux de nos rythmes – plus profond aussi.<br/>Ces 22 petites leçons de vie, courtes et simples, nous invitent à retrouver l'être naturel qui dort en nous.
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J’ai trouvé ce roman profondément humain : Marnie, traductrice en maison close à ses envies, et Michael, prof de géographie en crise post-divorce, se lancent à contre cœur dans une randonnée à travers le pittoresque mais capricieux Lake District. Le paysage devient un personnage à part entière — collines bruissantes, pubs miteux, chambres étranges — où leurs maladresses glissent dans la comédie comme dans un bon vieux film anglais. Leur duo bancal, fait de silences gênés, de piques ironiques et de rires retenus, m’a tiré des sourires complices et des fragments d’émotion. L’humour, à l’anglaise, est fin, drôle, et jamais cruel, un baume pour leurs cœurs usés. Et puis cette randonnée, c’est bien plus qu’une balade : c’est une chance de se perdre pour mieux (se) retrouver, une métaphore des fissures à recoudre. J’ai vibré à chaque pas, à chaque aveu chuchoté au détour d’un sentier — et je suis revenu avec une envie irrésistible d’enfiler des chaussures de marche.
Randonnée, humour, résilience
<p><b>Auteur d'<i>Un jour</i>, récemment adapté en série sur Netflix, David Nicholls nous offre la plus délicieuse des comédies romantiques, tout simplement irrésistible. <br> Une histoire d'amour portée par la lecture sensible de Pierre Lognay...<br></b><br>Il faut parfois se perdre pour mieux se retrouver...
<br> Marnie est en pleine impasse. Coincée dans son job, dans ses amitiés, dans ses amours, cette correctrice se demande souvent à quel moment sa vie a commencé à se dérouler sans elle. Michael est en pleine détresse. Depuis son divorce, ce prof de géographie n'a plus goût à grand-chose, si ce n'est aux balades solitaires le week-end. Comment ces deux-là pourraient se rencontrer ? Grâce à la persistance d'une amie commune.
<br><br> Marnie a besoin d'aventure, Michael a besoin de contacts humains, quoi de mieux qu'une bonne randonnée pour s'aérer la tête ? Et c'est parti pour une semaine de marche dans les paysages du Lake District. Entre dépassement de soi et grands moments de solitudes, hébergements inattendus et pubs miteux, petites disputes et gros fous rires, Marnie et Michael vont se découvrir, se révéler, se décevoir, se surprendre et, quelque part sur un sentier, se dire que la vie réserve parfois une seconde chance...</p>
Tant mieux
<em>« Tant mieux : la version joyeuse du sang-froid »</em><br> <br><strong>Pour la première fois, après son père dans <em>Premier sang </em>(2021) et <em>Psychopompe </em>(2023), Amélie Nothomb évoque sa mère, et le lien singulier qui les unissait.<br><br>Interprétation humaine</strong>
Toutes les vies
« Une nuit, dans notre bicoque sur la plage, j’ai fait un drôle de cauchemar.<br>La mort contournait la moustiquaire et tentait perfidement de s’introduire dans notre lit.<br>Elle attendait tapie dans l’ombre que je m’endorme pour s’infiltrer et prendre Pauline.<br>C’était elle qu’elle voulait.<br>Elle s’en fichait de moi.<br>Je lui mettais des bâtons dans les roues.<br>Ça ne lui plaisait pas.<br>Je passais la nuit à monter la garde.<br>La mort était mécontente.<br>Au petit matin, je m’étais assoupie, elle était venue souffler près de mon visage.<br>Elle avait murmuré quelque chose, mais je n’avais pas compris quoi.<br>Elle parlait latin ou suédois.<br>Juste pour me faire chier. »<br><br><strong>Interprétation humaine</strong>
Zem
Laurent Gaudé retrouve Zem Sparak et Salia Malberg dans l’univers dystopique de Magnapole et offre une suite addictive et politique à “Chien 51”, roman français préféré des libraires 2022 (Palmarès Livres Hebdo) et récompensé par le prix des Écrivains du Sud. Dans ce second volet, il creuse plus loin encore dans le cynisme de nos sociétés post-modernes pour révéler le prix invisible du confort des uns au détriment des autres. Mais esquisse aussi, loin de la fureur des mégalopoles, l’éventualité d’un ailleurs, d’une terre refuge. Une possible résistance.