Nouveautés romans
1984
"De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée."
Christian Gonon interprète avec virtuosité un des plus grands textes de George Orwell : avec lui, nous entrons dans le monde totalitaire de Big Brother, à la frontière entre science-fiction et réalité.
C'est l'histoire d'un amour
Chacun de nos choix est un pari sur l’inconnu.<br/>Réveillon 1993. Charlie rencontre Côme. Elle vit à Paris et danse pour oublier sa mère défaillante. Il grandit en Bretagne et regarde des films pour se rapprocher de son père absent. Ils ont 14 ans et la vie devant eux. Le lien qu’ils tissent ce soir-là est de ceux dont on ne se défait jamais vraiment… et pourtant.<br/>Des années plus tard, des événements les incitent à replonger dans leurs souvenirs. Chaque choix est déterminant. Charlie et Côme ont-ils fait les bons ? Et nous, qu’aurions-nous fait à leur place ?<br/>À travers plusieurs époques, Isabelle Lagarrigue nous conte l’histoire d’un amour hors du commun. Un roman bouleversant sur le tourbillon de la vie et les choix qui nous façonnent.<br/>Biographie<br/>Isabelle Lagarrigue confirme son talent pour écrire des histoires singulières qui résonnent en chacun de nous. Après avoir travaillé dans la communication pendant dix-sept ans, elle se consacre à l’écriture depuis 2019. Elle a publié cinq romans, dont C’était un accident, qui a conquis plus de 15 000 lecteurs, Nos racines invisibles et Promis, juré.
Des gens bien
Dans la région de Saint Helen, l'air est sec, l'ombre rare et l'amour mal fichu. Ce n'est pas Joshua, neuf ans, qui dira le contraire. Après quelques mois de vie commune, ses derniers parents en date le rendent à la meilleure agence d'adoption du comté. La fière patronne, madame Baker, gère son entreprise d'une main de maître : cours de sport, défilés, speed dating et périodes d'essai sont au programme. Après tout, avant d'adopter un enfant pour de bon, mieux vaut pouvoir le tester. Dans ce roman génialement écrit où les rôles sont inversés, Caroline Michel nous plonge dans un monde qu'on espère impossible et qui pourtant s'habille de réalisme. Les adultes vacillent, les repères s'effritent, l'humour côtoie l'insupportable. Mais l'enfance possède encore une arme redoutable : l'imagination.
Haute-Folie
"Haute-Folie" raconte la vie de Josef, un homme dont la famille a été frappée, alors qu’il venait de naître, par une série de drames qui ne lui ont jamais été rapportés. Peut-on être en paix en ignorant tout de sa lignée ? Où chercher la sagesse quand un feu intérieur nous dévore ? Qu’est-ce que la folie, sinon le pays des souffrances qui n’ont nulle part où aller ?
Alexandre Pallu offre une lecture magnétique et vibrante de ce récit à la beauté hantée par le silence.
© Editions Gallimard, 2025
Publié en accord avec l’agence Astier-Pécher.
Couverture : photo © Ysbrand Cosijn / Trevillion Images (détail)
Intérieur nuit
<p>" Les événements racontés dans ce livre se déroulent sur plus de vingt ans. Pendant toutes ces années, je me suis tu. Aujourd'hui, j'écris en pensant à toutes celles et ceux, des centaines de milliers, peut-être des millions, qui souffrent en silence du même mal. "
<br>
<br> Nicolas Demorand est journaliste. Il co-anime la matinale de France Inter depuis 2017.</p>
James
« Ces gamins blancs, Huck et Tom, m’observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j’étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu’ils veulent. »<br/><br/>Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn , en un héros inoubliable.<br/><br/>James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d’aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l’histoire déchirante d’un homme qui tente de choisir son destin.<br/><br/>Percival Everett est l’auteur d’une vingtaine de romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de poésie et d’essais. James a reçu en 2024 le National Book Award et connaît un immense succès dans le monde entier.<br/><br/>Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut
Kolkhoze - Prix Médicis 2025
Roman récompensé par le Prix Médicis 2025.
"Cette nuit-là, rassemblés tous les trois autour de notre mère, nous avons pour la dernière fois fait kolkhoze."
"Kolkhoze" est le roman vrai d’une famille sur quatre générations, qui couvre plus d’un siècle d’histoire, russe et française, jusqu’à la guerre en Ukraine. Emmanuel Carrère s’en empare personnellement, avec un art consommé de la narration qui parvient à faire de leur histoire notre histoire.
Denis Podalydès nous emporte avec un talent immense dans cette saisissante fresque familiale, où l’intime se mêle brillamment à l’universel.
© Emmanuel Carrère et P.O.L éditeur, 2025.
Couverture : collection privée Emmanuel Carrère
L'Orpheline du Temple
En février 1794, Joseph Herbelin, dix-neuf ans, fervent révolutionnaire, est nommé gardien de la sinistre tour du Temple. Là, il s’éprend de la dernière prisonnière royale qui n’est autre que la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Recluse dans la plus grande solitude jusqu’à en perdre l’usage de la parole, Marie-Thérèse se révèle sous le regard du jeune homme dans toute sa force et sa fragilité.<br>Témoin intime des épreuves infligées à l’adolescente, Joseph Herbelin, tiraillé entre son idéal et ses sentiments, voit ses convictions voler une à une en éclats, tout comme une partie du peuple français, ébranlée par la violence d’un siècle révolutionnaire.<br> <br><strong>C’est une femme admirable de patience et de renoncement que saisit la plume de Victoria Mas. Renouant avec l’esprit du <em>Bal des folles</em>, <em>L’Orpheline du Temple </em>nous permet de redécouvrir les multiples visages d’un être sacrifié sur l’autel de l’Histoire.</strong>
L'homme qui lisait des livres
<p>Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu'un s'arrête enfin pour écouter. Car les livres qu'il tient entre ses mains ne sont pas que des objets - ils sont les fragments d'une vie, les éclats d'une mémoire, les cicatrices d'un peuple.
<br> Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu'il s'apprête à traverser le miroir. " N'y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d'une vie. Celle de tout un peuple, parfois ", murmure le libraire. Commence alors l'odyssée palestinienne d'un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie.
<br> De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu'on voit grandir et vivre, aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l'Histoire et de l'intime. Dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie - non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions.</p>
L'hôtel des Oiseaux
<p>Amelia, 27 ans, vient de vivre la deuxième tragédie de son existence. Désorientée, ses pas hasardeux la mènent dans un hôtel surprenant au cœur de la nature sauvage d'un petit pays d'Amérique latine...
<br>1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les écologistes apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l'espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s'appellera désormais Amelia.
<br> À l'âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d'Amérique centrale, entre les murs d'un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d'un volcan. Tandis qu'Amelia s'investit dans la rénovation de l'hôtel, elle croise la route d'hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les tragédies du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
<br> Dans ce roman américain foisonnant, Joyce Maynard, avec la virtuosité qu'on lui connaît, emporte les lecteurs sur quatre décennies. Riche en passions et en surprises,
<i>L'hôtel des Oiseaux</i> explore le destin d'une femme forte et attachante, dont la soif d'aimer n'a d'égale que celle, vibrante, de survivre.
<br>
<br> " Un grand torrent de vie. Une ode à l'inattendu. "
<i>Le Monde</i>
<br> " Vibrant, envoûtant. Un voyage inoubliable. "
<i>Version Femina</i>
<br> " Un roman magnifique. "
<i>Elle</i>
<br> " L'immense talent de Joyce Maynard vibre comme jamais dans cette fresque. "
<i>Le Point</i>
<br> " Un livre que l'on ne voudrait jamais refermer. "
<i>JDD</i>
<br> " Envoûtant. "
<i> Le Figaro</i></p>
L'inventaire des rêves
"L’inventaire des rêves", c’est avant tout la naissance de quatre grandes héroïnes, quatre femmes puissantes venues d’Afrique de l’Ouest dont les destins et les rêves se croisent. Chiamaka est une rebelle qui a déçu sa famille huppée du Nigeria, car au mariage avec enfants elle préfère vivre de sa plume, sans attaches. Mais est-ce vraiment son rêve ? Sa meilleure amie Zikora, qui a toujours voulu être mère, réussit à trouver le parfait alter ego à Lagos, mais sera-t-il à la hauteur ? Quant à Omelogor, cousine de la première, femme d’affaires brillante, elle rêve de combattre les injustices faites aux femmes et plaque tout pour reprendre des études aux États-Unis. Et puis il y a Kadiatou, domestique adorée de Chiamaka, fine cuisinière et tresseuse hors pair. Son rêve américain se réalise quand un hôtel de luxe l’embauche comme femme de chambre, pour le meilleur et surtout pour le pire. Les rêves des femmes seraient-ils plus difficiles à atteindre ?
Dix ans après le succès planétaire d’"Americanah", la grande Adichie signe un magnifique nouveau roman, ample et saisissant. En mêlant avec brio sujets profonds et frivolité, drames et douceur, "L’inventaire des rêves" bouleverse autant qu’il amuse. Car si ces quatre héroïnes inoubliables aiment rêver d’amour, papoter pendant des heures, partager plats savoureux et plaisanteries, elles sont aussi et avant tout des femmes noires qui, chacune à sa manière, doivent questionner l’impact qu’a leur couleur de peau sur leur parcours, et sur le regard des autres.
C'est avec une grande finesse que Stéfi Celma se glisse dans la peau de chacune de ces femmes et met en voix avec subtilité la plume saisissante de l’autrice.
Couverture : © Kumeko / Shutterstock
Traduction : Blandine Longre
La compagnie des heureux hasards
Qui n’a jamais perdu foi en l’existence ? Qui n’a jamais été épuisé – voire écœuré – au point de douter de la valeur même de la vie ? Lily en est là.
Une rupture, beaucoup de désillusions… mais ce n’est pas cette part de son histoire qui nous intéresse.
Grâce à Mère-Grand et au Petit Poucet, Lily va découvrir un autre chemin. Loin d’un conte de fées, c’est une renaissance, aux antipodes des faux-semblants et des égoïsmes. Les Heureux Hasards vont la conduire jusqu’à la face cachée du monde tel qu’on ne le montre jamais.
Peu d’auteurs savent surprendre avec chacune de leurs créations. Gilles Legardinier y parvient avec brio, aussi bien en littérature qu’au cinéma. Ses œuvres allient un humour qui fait mouche à une profonde compréhension de la nature humaine. Cette nouvelle comédie célèbre à elle seule tout ce qui justifie l’attachement que lui témoignent des millions de lecteurs.
Avec beaucoup de sensibilité et d’humour, Anne Brionne nous plonge dans l’intrigue palpitante et profondément humaine de Gilles Legardinier.
Couverture : © Gilles Legardinier
La ferme des animaux
?À la ferme du Manoir, c’est la révolution : les animaux ont pris le pouvoir. Désormais, ils ne travailleront que pour eux-mêmes, et bâtiront ensemble un avenir radieux. Désormais, ils ne connaîtront plus de maître, car tous les animaux sont égaux. Ou, du moins, presque tous… Cette nouvelle traduction restitue toute la verve satirique d’une fable politique magistrale. Tristement intemporelle et terriblement drôle, La Ferme des animaux n’a pas fini de faire réfléchir les Hommes. Traduction Clotilde Meyer
La nuit au coeur - Prix Femina 2025
Récompensé par le Prix Femina 2025.
Élu roman préféré des libraires du palmarès Livres Hebdo de la rentrée littéraire 2025.
"De ces nuits et de ces vies, de ces femmes qui courent, de ces cœurs qui luttent, de ces instants qui sont si accablants qu’ils ne rentrent pas dans la mesure du temps, il a fallu faire quelque chose. Il y a l’impossibilité de la vérité entière à chaque page mais la quête désespérée d’une justesse au plus près de la vie, de la nuit, du cœur, du corps, de l’esprit.
De ces trois femmes, il a fallu commencer par la première, celle qui vient d’avoir vingt-cinq ans quand elle court et qui est la seule à être encore en vie aujourd’hui.
Cette femme, c’est moi."
La nuit au cœur entrelace trois histoires de femmes victimes de la violence de leur compagnon. Sur le fil, entre force et humilité, Nathacha Appanah scrute l’énigme insupportable du féminicide conjugal, quand la nuit noire prend la place de l’amour.
Un récit d'une grande puissance restitué par l'autrice elle-même.
Couverture : "Le Rêve" (détail) Henri Rousseau Museum of Modern Art (MoMA), New York, USA © Digital image, The Museum of Modern Art, New York/Scala, Florence.
La plus jolie fin du monde
Méfiez-vous des vieilles histoires.<br/>Certaines ricochent jusqu'à nous.<br/><br/>Quand Gaëlle apprend que sa grand-mère, Yan, vient d'être vistime d'un AVC, elle court la rejoindre sur son île en Bretagne.<br/>À l'hopital, Yan se trompe d'époque, de lieu, voit des choses qui n'existent pas. Dans ses propos décousus auxquels personne ne prête attention, un détail interpelle Gaëlle : un signe, que la vieille femme affirme avoir reçu après 55 ans, 6 mois et 17 jours d'attente. De quoi parle-t-elle ? D'où vient ce décompte si précis ? Gaëlle tente de résoudre le mystère.<br/>Yan semble suspendue entre deux mondes, mais qui sait ? Peut-être n'est-on jamais aussi clairvoyant qu'à l'heure de s'envoler...<br/><br/><br/>En embellissant les derniers instants de celle qui lui a tout donné, une jeune femme va enfin trouver un sens à sa vie.<br/><br/><br/>Solène Bakowski vit à Paris. Elle est notamment l'auteure deRue du Rendez-vous(2021),Il faut beaucoup aimer les gens(2022), finaliste du prix Maison de la presse, et deCe que je n'ai pas su(Harper Collins poche, 2025). Sensibles, profonds et lumineux, ses romans sont une invitation au rapprochement entre les êtres.
La tentation du lac
Rodolphe Martin est un scénariste sur la touche, mal payé, insatisfait de sa vie parisienne. Avec en poche l'argent versé pour un énième scénario qui ne sera jamais tourné, il décide de tout quitter, Montparnasse, Paris, son métier, ses amis. D'autant que rien ne le retient. Il veut complètement changer sa vie, c'est-à-dire ne rien faire. Sans prévenir personne, il cherche refuge auprès d'une ville d'eau et jette son dévolu sur Aix-les-Bains. C'est charmant et calme, Aix-les-Bains. Fidèle à sa philosophie, il fait cependant des rencontres - Aurélie, de l'agence immobilière, un pêcheur défaitiste -, s'adonne à des croisières gastronomiques à répétition sur le lac, joue tous les soirs au casino et va voir sans distinction les films du Victoria. Mais Rodolphe se rend compte que sa nouvelle vie ressemble trop à celle du personnage de son scénario et veut s'en détacher. Commence alors une dérive qui le mène à vivre des aventures inattendues, singulières et même dangereuses. Sans parler qu'il se voit rattrapé par son passé qui le condamne à fuir. Empreint en permanence d'un humour faussement naïf, le roman de Patrice Leconte nous plonge avec grâce et légèreté dans une forme agréable d'abandon, non loin des silures qui l'obsèdent tant.
Le Chat qui voulait sauver la bibliothèque
Plongez dans les nouvelles aventures de notre chat magique amoureux des livres !<br/>Nanami Kosaki, treize ans, ne partage pas le même quotidien que ses camarades. Contrainte par son asthme à limiter ses mouvements et ses sorties, elle trouve refuge dans la bibliothèque de son village et se réconforte dans les livres, devenus ses meilleurs amis... jusqu'au jour où son quotidien se bouleverse complètement. Lors d'une de ses visites journalières, Nanami se rend compte que des ouvrages disparaissent des rayons de la bibliothèque, et il lui semble apercevoir un homme suspect, dont le comportement furtif ne lui dit rien qui vaille. Mais alors qu'elle se décide à le suivre, apparaît au milieu des livres un chat doué de parole nommé " le Tigre ". Loin de se laisser impressionner, les voici lancés en direction d'un mystérieux château de pierre pour découvrir où sont passés tous les livres. Mais Nanami et le Tigre parviendront-ils à relever les défis de l'aventure qui les attend ?
Le Livre de Kells
« Kells, c’est moi. Gamin enfui de Lyon à 17 ans pour ne pas être dévoré par son Minotaure de père, raciste et antisémite. Enfant fragile devenu chien des rues, luttant pour sa survie pendant un an, seul à Paris, sans toit, sans refuge, sans rien d’autre pour dormir que les bancs, les caves d’immeubles, les paillassons des derniers étages. Un paumé qui se faisait appeler Kells, en référence à un Évangéliaire irlandais du IXe siècle, une merveille celtique.<br>Et puis un jour, quittant la rue grâce à des femmes et des hommes qui m’ont tendu la main, sorti de la misère, accueilli, logé, nourri, instruit, aimé, armé, je me suis réconcilié avec l’humanité.<br><em>Le Livre de Kells </em>est aussi l’histoire d’une jeunesse engagée et d’une époque violente. J’y ai changé des patronymes, quelques faits, parfois bousculé une temporalité trop personnelle, pour en faire un roman. La vérité vraie, protégée par une fiction appropriée. » S. Ch <strong>Interprétation humaine</strong>
Le Revenant d'Albanie
Pour la première fois dans sa calamiteuse carrière de petit consul, Aurel Timescu fait l’objet d’une promotion. Le voici en Europe ou presque. Il est nommé en Albanie.<br>Cet État voisin de la Grèce et de l’Italie n’est pas un pays comme les autres. Son territoire somptueux entre mer et montagne donne une trompeuse apparence de paix. Mais il a subi au fil des siècles bien des invasions, souffert sous des dictatures terribles.<br>Le peuple s’est protégé en se forgeant ses propres lois. Un code de l’honneur, surtout dans les campagnes, régit tous les aspects de la vie… jusqu’à la vengeance.<br>Est-ce pour cela qu’on peut y mourir deux fois ? Comme un certain Marc Lumière, qui vient d’être assassiné à Chamonix mais est officiellement mort trente ans plus tôt en Albanie.<br>Aurel, comme toujours, se saisit de l’enquête. Il va vite se rendre compte que rien n’est simple au pays des Aigles. Pour éclairer les mystères du présent, il lui faut plonger dans l’Histoire et comprendre quelles cicatrices elle a laissées dans les consciences.<br> <br><strong>Jean-Christophe Rufin, fort de son expérience internationale comme humanitaire et comme diplomate, a donné vie à Aurel Timescu en 2018 avec <em>Le Suspendu de Conakry</em>. <em>Le Revenant d’Albanie</em> est le sixième épisode de ses aventures. </strong><br/>Durée : 05H25<br/>
Le passage
Stanley Yelnats a hérité de la malédiction qui se transmet depuis son horrible-abominable-vaurien-d'arrière-arrière-grand-père-voleur-de-cochon: toujours au mauvais endroit, au mauvais moment. Injustement accusé de vol, Stanley est envoyé au Camp du Lac Vert, perdu dans un désert infesté de lézards. Pour les mauvais garçons comme lui, X-Ray, Calamar ou Zéro, la vie y est un enfer. Pourquoi doivent-ils creuser des trous, toute la journée, sous un soleil brûlant ?
Avec beaucoup d’humour et une énergie contagieuse, David Migeot donne vie à l’univers cruel, merveilleux, mais surtout inoubliable, du Lac vert !
Titre original : ""Holes""
Edition originale publiée aux Etats-Unis par Frances Foster Books, une marque de Farrar, Straus & Giroux Inc., New York, 1998
© Louis Sachar, 1998, pour le texte
© L’Ecole des Loisirs, 2000, pour la traduction française
© Editions Gallimard Jeunesse / L’Ecole des Loisirs, 2016,
pour la présente édition
Illustration : Antonin Faure
Les Bien-aimés
<p><b>Le phénomène littéraire qui a séduit plus d'un million d'Américains enfin traduit en français ! Un roman-monde sur l'amour et ses métamorphoses, sur la famille et ses conflits, sur la liberté et son prix.</b><br>William Waters a grandi dans un foyer sans amour, marqué par la tragédie. Alors quand il rencontre l'ambitieuse et solaire Julia Padavano à l'université, c'est tout son univers qui s'illumine, et une nouvelle famille l'adopte. Julia est indissociable de ses trois soeurs : Sylvie, la lettrée romantique ; Cecelia, l'artiste libre ; Emeline, la sensible attentionnée. Chacune est sur le point de devenir qui elle est vraiment et de se révéler à elle-même et aux autres.
<br> Mais, malgré l'avenir radieux tout tracé par Julia, les ténèbres du passé de William refont surface et menacent de l'engloutir à jamais, déclenchant un cataclysme qui bouleverse l'harmonie de la famille Padavano. Les liens rompus peuvent-ils être réparés ? L'amour, la dévotion et la loyauté des quatre soeurs peuvent-ils être restaurés ?
<br><i>Les Bien-aimés</i> est un grand roman sur l'amour sous toutes ses formes. Que se passe-t-il quand on choisit d'aimer l'autre non en dépit de ce qu'il est, mais justement pour ce qu'il est ? Qu'arrive-t-il quand on décide de vivre selon sa propre vérité intérieure ?</p>
Les Vivants
« Elle demande de répéter. On demande toujours de répéter, alors qu’en fait on a très bien entendu.<br>Quelque part dans notre crâne, un globule blanc se lève et pète du coude la vitre à ne casser qu’en cas d’urgence, celle qu’on pensait ne jamais avoir à briser : on <em>sait </em>qu’on devrait déclencher un protocole spécial pour accueillir la nouvelle, sauf que personne n’a été briefé, les stagiaires sont incapables, en plus on est samedi soir les bureaux sont déserts, y’a bien les anciens qui sauraient quoi faire, les vieux neurones du fond là, paniqués en permanence, ils nous ont dit qu’un jour ça pouvait arriver mais on les écoute plus ils radotent tellement, et maintenant qu’on a besoin d’eux putain ils sont où ? <br>Et aussi simplement que ça, une nuit comme les autres devient un Début. »<br> <br><strong>Histoire du passage à l’âge adulte, histoire d’émotions contraires, <em>Les Vivants</em> est un premier roman à la sincérité désarmante où le drame et la comédie nous illuminent à chaque page.</strong>
Les derniers jours de l'apesanteur
L'année du Bac, la meilleure période de notre vie en même temps que la pire.
"Je m’étais façonné un faux moi intégralement taillé pour lui plaire. Elle avait adoré Le cercle des poètes disparus ? C’est dingue, c’était mon film culte. Elle aimait Sting et surtout son dernier album en date … Nothing Like the Sun ? Je vénérais cet album, de manière inconditionnelle. Elle admirait le chanteur pour son implication dans la défense de la forêt amazonienne aux côtés du chef Raoni ? J’étais à deux doigts de venir au lycée le lendemain avec un plateau de terre cuite coincé dans la lèvre inférieure…"
Jonglant avec l’euphorie et la fébrilité de nos dix-huit ans, Fabrice Caro livre la chronique drolatique d’une année de terminale à la fin des années 80.
Avec beaucoup d'humour et un brin de nostalgie, Jérémy Lopez de la Comédie-Française prête sa voix à un Daniel attachant et un peu perdu, entre deux âges.
Couverture : d’après photo © KEYSTONE-FRANCE/GAMMA RAPHO.
Les preuves de mon innocence
L’arrivée de Liz Truss au 10, Downing Street.
Des ultraconservateurs réunis dans un vieux manoir.
Une société secrète d’étudiants en plein Cambridge.
Plusieurs morts mystérieuses.
Des jeunes femmes en quête de vérité.
Et une vieille inspectrice bien trop gourmande…
Voici quelques ingrédients du nouveau roman virtuose de Jonathan Coe, le plus brillant et "charming" des auteurs britanniques, qui se joue ici des codes du polar pour mieux dénoncer montée des extrêmes et désinformation.
Les mille visages de cette enquête désopilante et fascinante sont incarnés avec talent par Laurent Natrella, Nicolas lormeau, Clémentine Aussourd et Valentine Catzéflis.
Titre original: "The proof of my innocence"
© Jonathan Coe, 2024.
© Éditions Gallimard, 2025, pour la traduction française.
Couverture : illustration © Frédéric Bony
Long island
Tout bascule lorsqu’un inconnu frappe à la porte d’Eilis Lacey. Mariés depuis vingt<br>ans, Tony et elle vivent le rêve américain des années 1970, une vie confortable à<br>Long Island où ils élèvent leurs deux enfants. Mais quand Eilis apprend sur le seuil<br>de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme est enceinte de lui, ce<br>bonheur patiemment construit vole en éclats.<br>Sans promesse de retour, elle part chez sa mère en Irlande, à Enniscorthy. Rien<br>n’a changé dans sa ville natale – cet univers clos où, de génération en génération,<br>tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell<br>est resté tel qu’il était vingt ans auparavant, déchiré entre son sens du devoir et<br>son incapacité à exprimer ses sentiments. Les souvenirs d’un été passé ensemble<br>refluent, tandis que pour Eilis les États-Unis et Tony s’éloignent plus que jamais…<br><br><em>Long Island</em> est un grand roman d’amour qui offre des retrouvailles bouleversantes<br>avec Eilis Lacey, l’héroïne du livre culte <em>Brooklyn</em>. Unanimement encensé par<br>la critique, Colm Tóibín fait la démonstration de ses talents de romancier avec<br>ce portrait d’une femme tiraillée entre deux hommes et deux continents. Un<br>événement littéraire.<br><br><strong>Interprétation humaine</strong>
L’Homme qui écoutait battre le cœur des chats
<p>« <strong><em>Un récit surréaliste, merveilleux, consolateur</em></strong>. » Elle - Olivia de Lamberterie</p><p>« [...]<strong><em>une aventure hors du commun, pleine de poésie et de douceur, où le merveilleux se mélange au réel.</em></strong> » Page des libraires</p><p> </p><p>« <strong>Ils m’ont appelé Tornado comme le cheval de Zorro.</strong><strong>Mon pelage est noir et mes yeux sont deux putains de pépites d’or... Autant le dire tout de suite, je suis absolument irrésistible.</strong> »</p><p></p><p><strong> Tornado et June sont deux chats consolateurs,</strong> adoptés par des maîtres qui ont perdu leur enfant à naître. <strong>Deux chats qui, </strong>nourris de poésie et de musique,<strong> se sont mis à penser et se racontent</strong>, à tour de rôle. <strong>Ils vivent sur une péniche avec « Ceux-qui-se-croient-leurs-maîtres ».</strong></p><p> <strong>Ces derniers ne sont pas très doués pour se reconstruire et June abrite en son cœur le fantôme de Macha</strong>, cette petite fille qui aurait pu naître. Mais quand le récit commence, un autre drame menace. Tornado est malade et n’a peut-être plus que quelques jours à vivre. Comment faire face à cette nouvelle perte qui s’annonce ? Un traitement miracle pourra-t-il le sauver ?</p><p>« <strong>Ils m’ont appelé Tornado comme le cheval de Zorro.</strong><strong>Mon pelage est noir et mes yeux sont deux putains de pépites d’or... Autant le dire tout de suite, je suis absolument irrésistible.</strong> »</p><p></p><p><strong> Tornado et June sont deux chats consolateurs,</strong> adoptés par des maîtres qui ont perdu leur enfant à naître. <strong>Deux chats qui, </strong>nourris de poésie et de musique,<strong> se sont mis à penser et se racontent</strong>, à tour de rôle. <strong>Ils vivent sur une péniche avec « Ceux-qui-se-croient-leurs-maîtres ».</strong></p><p> <strong>Ces derniers ne sont pas très doués pour se reconstruire et June abrite en son cœur le fantôme de Macha</strong>, cette petite fille qui aurait pu naître. Mais quand le récit commence, un autre drame menace. Tornado est malade et n’a peut-être plus que quelques jours à vivre. Comment faire face à cette nouvelle perte qui s’annonce ? Un traitement miracle pourra-t-il le sauver ?</p>
L’épicerie du paradis sur terre
En 1972, des ouvriers de Pottstown, Pennsylvanie, découvrent des restes humains au fond d’un puits. À Chicken Hill, quartier pauvre où se côtoient Juifs et noirs américains, l’identité du squelette et la manière dont il est arrivé là sont deux secrets bien gardés. Moshe et Chona Ludlow vivent là depuis des lustres. Ils en sont, en quelque sorte, la mémoire et l’âme. Moshe s’occupe du théâtre et Chona, de la petite épicerie du Paradis sur Terre. Depuis leur position privilégiée, rien n’échappe à leur attention. Alors, quand les autorités commencent à s’intéresser à un gamin sourd, Chona se met en tête de le protéger. Pour éviter qu’il soit placé en institution, elle met tout en oeuvre, aidée dans sa tâche par Nate Timblin, le concierge du théâtre et leader informel de la communauté afro-américaine.<br/><br/>Chronique de la vie et de la survie de ceux qui vivent en marge de l’Amérique blanche et chrétienne, L’Épicerie du Paradis sur Terre nous rappelle que même dans les pires moments, il est possible de compter sur la force de l’amour et les liens qui unissent la communauté.
Nos vies sous le même ciel
<strong>Voilà ce qu’elle avait besoin d’écrire : sa catharsis. Les mots ont toujours été son outil de prédilection pour appréhender le monde. Elle s’aperçoit aujourd’hui qu’ils l’aideront à passer cette période difficile.</strong><br> <br><strong>Lorsqu’elle publie un livre sur les secrets d’un</strong> mariage réussi, juste avant de découvrir que son mari mène une double vie avec une autre femme, Lila Kennedy, maman de 42 ans, pense déjà avoir touché le fond. Elle est épuisée par sa rupture, par ses deux filles ingérables, par les travaux sans fin dans sa vieille maison qui s’écroule et par un beau-père obsédé par les plats de lentilles, qui emménage l’air de rien. Sa carrière est en chute libre et sa vie amoureuse pour le moins… compliquée. Alors quand son père, qu’elle n’a plus revu depuis qu’il est parti conquérir Hollywood trente-cinq ans plus tôt, refait soudainement surface, c’en est trop. Lila n’a plus le choix : il va falloir affronter le chaos et, peut-être, trouver un sens à tout ça.<br> <br><strong>L’autrice best-seller, l’incontournable Jojo Moyes, est de retour avec un récit tendre, mordant et aussi imprévisible que la vie elle-même.</strong>
Nourrices
<p>Un premier roman français exceptionnel, aussi sensuel que bouleversant. A travers les aventures de quelques femmes, on découvre l'incroyable vie des nourrices, ces mères invisibles sur lesquelles a reposé toute une industrie pendant plusieurs siècles.
<br>Dans ce village, c'est du corps des femmes qu'on tire l'argent qui fait vivre les familles. Car ici, on vend une denrée précieuse : le lait maternel. Sylvaine, son propre enfant à peine sevré, accueille chez elle comme tant d'autres une " petite de la ville ". Mais une nuit, en pleine forêt, elle découvre un bébé abandonné dans une clairière et à ses côtés un carnet qui raconte son histoire. Elle ne pourrait veiller sur ces trois nourrissons et quand celle dont elle a la garde meurt dans son sommeil, elle n'hésite pas à échanger les bébés. L'enfant mystérieuse prend la place de Gladie, cette petite fille qui lui avait été confiée...
<br><br>Avec ce premier roman sensuel et bouleversant, Séverine Cressan révèle les rouages troublants d'une industrie méconnue. Dans ces pages inoubliables, elle nous entraine dans un univers où la nature et l'enchantement ne sont jamais loin et réinvente l'histoire de ces mères invisibles.</p>
Où s'adosse le ciel
<p>À la fin du XIXe siècle, Bilal Seck achève un pèlerinage à La Mecque et s'apprête à rentrer à Saint-Louis du Sénégal. Une épidémie de choléra décime alors la région, mais Bilal en réchappe, sous le regard incrédule d'un médecin français qui cherche à percer les secrets de son immunité. En pure perte. Déjà, Bilal est ailleurs, porté par une autre histoire, celle qu'il ne cesse de psalmodier, un mythe immense, demeuré intact en lui, transmis par la grande chaîne de la parole qui le relie à ses ancêtres. Une odyssée qui fut celle du peuple égyptien, alors sous le joug des Ptolémées, conduite par Ounifer, grand prêtre d'Osiris qui caressait le rêve de rendre leur liberté aux siens, les menant vers l'ouest à travers les déserts, jusqu'à une terre promise, un bel horizon, là où s'adosse le ciel...
<br> Ce chemin, Bilal l'emprunte à son tour, vers son pays natal, en passant par Djenné, la cité rouge, où vint buter un temps le voyage d'Ounifer et de son peuple.
<br><br> De l'Égypte ancienne au Sénégal, David Diop signe un roman magistral sur un homme parti à la reconquête de ses origines et des sources immémoriales de sa parole.</p>
Petite philosophie de la sieste
Un livre qui m’a fait sourire et réfléchir en même temps ! Petite philosophie de la sieste nous rappelle qu’il est essentiel de ralentir, de s’autoriser un temps de pause et de silence dans nos journées effrénées. J’ai aimé la simplicité du propos, presque comme une invitation bienveillante à reprendre souffle. Chaque page m’a donné envie d’appuyer sur “pause” et de savourer le présent, comme une respiration douce au milieu du tumulte. Un concentré de sérénité, de bien-être et de simplicité qui fait du bien rien qu’en le lisant.
Slowlife - Philosophie - Bien-être
Oui, c’est en retournant vous coucher que vous pratiquez la plus sage des philosophies : celle qui consiste à respecter le rythme naturel de vos vies. Les grands génies le savent : la sieste est le secret des intelligences fécondes. Que serait l’humanité sans le repos de Newton sous son arbre ? La pomme tombe et lui donne l’idée de la théorie de la gravité ! Même sans nourrir d’aussi grandes ambitions, il est conseillé de s’adonner à la « métaphysique du hamac » : elle apaise corps et âme. Au travers d’une vingtaine de textes courts, Sébastien Spitzer nous confirme que rien ne sert de courir, il faut dormir à point.
Souviens-toi des abeilles
Anir a dix ans. Il aime les aigles qui font de grands cercles près des nuages et les histoires que lui raconte son grand-père, surtout celles qui concernent le rucher du Saint — le plus ancien rucher collectif du monde —, perché sur un flanc de montagne du Haut Atlas. Le jeune garçon, sous la chaleur écrasante du sud du Maroc, apprendra à s’occuper des abeilles et à aimer cette terre rouge, aride, de plus en plus silencieuse. Il ne se doute pas que derrière les légendes de son village et l’obsédante berceuse de sa mère se cache un lourd secret de famille.
Avec sensibilité et précision, Françoise Gillard de la Comédie-Française nous emporte au milieu du bourdonnement des abeilles et nous questionne sur la fragilité du monde dans lequel nous vivons.
Prix Henri-de-Régnier de l'Académie Française.
Couverture : illustration © Constance Clavel
Tant mieux
<em>« Tant mieux : la version joyeuse du sang-froid »</em><br> <br><strong>Pour la première fois, après son père dans <em>Premier sang </em>(2021) et <em>Psychopompe </em>(2023), Amélie Nothomb évoque sa mère, et le lien singulier qui les unissait.<br><br>Interprétation humaine</strong>
Toutes les vies
« Une nuit, dans notre bicoque sur la plage, j’ai fait un drôle de cauchemar.<br>La mort contournait la moustiquaire et tentait perfidement de s’introduire dans notre lit.<br>Elle attendait tapie dans l’ombre que je m’endorme pour s’infiltrer et prendre Pauline.<br>C’était elle qu’elle voulait.<br>Elle s’en fichait de moi.<br>Je lui mettais des bâtons dans les roues.<br>Ça ne lui plaisait pas.<br>Je passais la nuit à monter la garde.<br>La mort était mécontente.<br>Au petit matin, je m’étais assoupie, elle était venue souffler près de mon visage.<br>Elle avait murmuré quelque chose, mais je n’avais pas compris quoi.<br>Elle parlait latin ou suédois.<br>Juste pour me faire chier. »<br><br><strong>Interprétation humaine</strong>
Rendez-vous ici
<p><b>Auteur d'<i>Un jour</i>, récemment adapté en série sur Netflix, David Nicholls nous offre la plus délicieuse des comédies romantiques, tout simplement irrésistible. <br> Une histoire d'amour portée par la lecture sensible de Pierre Lognay...<br></b><br>Il faut parfois se perdre pour mieux se retrouver...
<br> Marnie est en pleine impasse. Coincée dans son job, dans ses amitiés, dans ses amours, cette correctrice se demande souvent à quel moment sa vie a commencé à se dérouler sans elle. Michael est en pleine détresse. Depuis son divorce, ce prof de géographie n'a plus goût à grand-chose, si ce n'est aux balades solitaires le week-end. Comment ces deux-là pourraient se rencontrer ? Grâce à la persistance d'une amie commune.
<br><br> Marnie a besoin d'aventure, Michael a besoin de contacts humains, quoi de mieux qu'une bonne randonnée pour s'aérer la tête ? Et c'est parti pour une semaine de marche dans les paysages du Lake District. Entre dépassement de soi et grands moments de solitudes, hébergements inattendus et pubs miteux, petites disputes et gros fous rires, Marnie et Michael vont se découvrir, se révéler, se décevoir, se surprendre et, quelque part sur un sentier, se dire que la vie réserve parfois une seconde chance...</p>
Finistère
<p><strong><em>Finaliste - Prix Renaudot</em></strong></p><p><strong><em>1ère sélection du Grand Prix du Roman 2025 de l'Académie française</em></strong></p><p><strong><em>Palmarès Livres Hebdo des livres préférés des libraires </em></strong></p><p><strong><em>1ère sélection du prix Interallié 2025</em></strong></p><p><strong><em>De très beaux portraits d’hommes, la délicate description de ce qui unit et sépare un père et sa fille</em>.</strong><strong>Olivia de Lamberterie, <i>Elle</i></strong></p><p><strong><em>Une folle odyssée qui vous émeut et vous donne envie de prendre un aller simple pour la Bretagne.<br>Une très belle réflexion sur la famille et sur l’amitié. </em>Augustin Trapenard - La Grande Librairie</strong></p><p><strong><em>Anne Berest, une fois encore, nous livre une magnifique reflexion sur la famille.</em> Page des libraires</strong></p><p><strong><em>D'un style élégant. Anne Berest signe un roman éblouissant. Inconstestablement </em>Finistère<em> est l'un des grands livres de cette rentrée.</em> Version Femina</strong></p><p> </p><p><strong>Anne Berest poursuit sa grande exploration des « transmissions invisibles » et ses interrogations autour de la trans-généalogie. De quoi hérite-t-on ? </strong></p><p> « À chaque vacances, nous quittions notre banlieue pour la Bretagne, le pays de mon père, celui où il était né, ainsi que son père - et le père de son père, avant lui. Le voyage débutait gare Montparnasse, sous les fresques murales de Vasarely, leurs formes hexagonales répétitives, leurs motifs cinétiques, dont les couleurs saturées s’assombrissaient au fil du temps, et dont l’instabilité visuelle voulue par l’artiste, se transformait, année après année, en incertitude. »</p><i><p></p></i><p>Après <i>La Carte Postale </i>et <i>Gabriële</i>, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son œuvre romanesque consacrée à l’exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s’entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu’à mai 68, en passant par l’Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest. </p>
Zem
Laurent Gaudé retrouve Zem Sparak et Salia Malberg dans l’univers dystopique de Magnapole et offre une suite addictive et politique à “Chien 51”, roman français préféré des libraires 2022 (Palmarès Livres Hebdo) et récompensé par le prix des Écrivains du Sud. Dans ce second volet, il creuse plus loin encore dans le cynisme de nos sociétés post-modernes pour révéler le prix invisible du confort des uns au détriment des autres. Mais esquisse aussi, loin de la fureur des mégalopoles, l’éventualité d’un ailleurs, d’une terre refuge. Une possible résistance.
