Nouveautés romans
Au grand jamais
"On grandit autant dans un pays, dans un foyer, que dans certaines histoires. Mais ces histoires ne sont pas toutes égales. Il y en a une qui prend le dessus. Ce peut être la plus douloureuse. Ce peut être la plus séduisante. Une chose est sûre : ce n’est pas toujours la plus vraie."
La mère de la narratrice a disparu. Cette femme, une poétesse acclamée dans son pays, avait déjà connu l’effacement après son installation en France : peu à peu, l’écriture l’avait quittée. La disparition s’impose dès lors à sa fille, devenue mère à son tour, comme une clé pour résoudre l’' énigme qu’est une personne '. Suivant son instinct — serait-ce plutôt un don ? —, elle collecte les symptômes d’une histoire refoulée, jusqu’à en exhumer le cœur battant.
Tout en échos et replis secrets, Au grand jamais est un grand livre sur les non-dits familiaux, sur ce qui se transmet derrière les silences et sur les histoires qui nous aident à vivre.
Des gens bien
Dans la région de Saint Helen, l’air est sec, l’ombre rare et l’amour mal fichu.
Ce n’est pas Joshua, neuf ans, qui dira le contraire.
Après quelques mois de vie commune, ses derniers parents en date le rendent à la meilleure agence d’adoption du comté. La fière patronne, madame Baker, gère son entreprise d’une main de maître : cours de sport, défilés, speed dating et périodes d’essai sont au programme. Après tout, avant d’adopter un enfant pour de bon, mieux vaut pouvoir le tester.
Dans ce roman génialement écrit où les rôles sont inversés, Caroline Michel nous plonge dans un monde qu’on espère impossible et qui pourtant s’habille de réalisme. Les adultes vacillent, les repères s’effritent, l’humour côtoie l’insupportable. Mais l’enfance possède encore une arme redoutable : l’imagination.
Des inconnus à qui parler
"L’idée que tout dans sa vie pouvait devenir matière à sketch ou à spectacle l’apaisait autant qu’elle l’exaspérait. Elle ne savait jamais vraiment si elle vivait quelque chose ou si elle était déjà en train de l’écrire."
Le premier semestre du master de stand-up de Chicago s’achève. Depuis quelques mois, Artie, trop beau pour être comique, Olivia, qui n’aime personne, Phil, le woke qui ne peut plus rire de tout, Jo, à la repartie aussi vache que drôle, suivent les cours de professionnels qui savent que toute anecdote du quotidien, tout drame familial, toute névrose peut finir sur scène. Or voilà que s’annonce un nouveau professeur pour le second semestre : Manny Reinhardt, star du stand-up controversée, qui vient agiter leur microcosme.
Au fil d’une journée mouvementée, qui confrontera chacun à ses ambitions et à ses démons, se déploie un brillant roman choral, remarquable d’intelligence et d’humour, illustrant une double réflexion sur l’art qui se nourrit de la vie et sur la difficulté d’être soi et d’en faire quelque chose.
Du côté des vivants
Dans la chambre 308 d'un petit hôpital de province, il y a deux patients :
Greg, qui a failli mourir. Les médecins du grand centre sont paraît-il les meilleurs. Sauf qu'il s'est vu mourir. Alors remettre ça, il n'en est pas question. Greg ne reprendra pas la chimio. Les heures qui vont suivre lui montreront que tout n'est pas si simple.
Et Alphonse, un vieil homme au cœur usé, qui se dit qu'il est bien temps pour lui de mourir.
Autour d'eux, pendant cette journée décisive, il y a tous les autres, parce qu'il passe toujours beaucoup de monde dans une chambre d'hôpital : une dame du ménage qui pense à son homme tant aimé. Une toubib argentine, convaincue que son rôle est de sauver les gens. Paul, le grand ami de Greg, qui n'en peut plus de croire Greg près de mourir puis de le découvrir ressuscité. Une jeune fille étrange qui devine des présences que personne ne voit. Et d'autres encore...
Et puis il y a les morts, les défunts de chacun. Ils tournent autour de la chambre 308, discrets, quasi imperceptibles. N'empêche qu'ils s'entêtent à rester du côté des vivants.
Géographie de l'oubli - Rentrée littéraire 2025 - Prix Méduse 2025
<p><b>*** Prix Méduse 2025 ***<br>*RENTRÉE LITTÉRAIRE*<br>Comment écrire ce qui a été passé sous silence, comment raconter une mémoire qui se délite ? Comment transmet-on les silences et l'oubli de génération en génération ?</b><br>" Elle est là, assise dans le livre comme dans son canapé, pleine d'amour et d'oubli. Elle ne voit pas de quoi ça parle. Je me mets à reconstituer son enfance à partir des quelques lambeaux de son histoire dont j'ai hérité. Je me donne pour règle d'écrire strictement à partir de ce qui, de son histoire, a été déposé en moi. Je m'interdis toute forme de recherche ou d'enquête. Pas de questions non plus à mon père sur sa mère. C'est une manière, me dis-je, de respecter son silence. Ce qu'elle ne m'a jamais dit ne sera pas dit dans le livre.
<br><br> Comme elle oublie, le livre doit oublier aussi. "
<br><br> Enfant, la grand-mère de Raphaël Sigal a traversé la Shoah. À la fin de sa vie, alors qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer, son petit-fils entreprend d'écrire son histoire.
<br><br> Mais comment raconter une vie à partir d'indices épars ? Que faire des oublis et des silences qui se transmettent d'une génération à l'autre ?</p>
Haute-Folie
"Je crois que certains êtres ne nous quittent pas, même quand ils meurent. Ils disparaissent, or ils sont là. Ils n’existent plus, or ils rôdent, parlant à travers nous, riant, rêvant nos rêves. De même, quand on pense les avoir oubliés, certains lieux ne nous quittent pas. Ils nous habitent, nous hantent, au point que je ne suis pas loin de croire que ce sont eux qui écrivent nos vies. La Haute-Folie est un de ces lieux. Toute notre histoire tient dans son nom."
Haute-Folie raconte la vie de Josef, un homme dont la famille a été frappée, alors qu’il venait de naître, par une série de drames qui ne lui ont jamais été rapportés. Peut-on être en paix en ignorant tout de sa lignée ? Où chercher la sagesse quand un feu intérieur nous dévore ? Qu’est-ce que la folie, sinon le pays des souffrances qui n’ont nulle part où aller ?
Servi par un style fulgurant, ce roman cruel et lumineux explore la marginalité et les malédictions qui touchent ceux dont l’histoire est ensevelie sous le silence.
Il pleut sur la parade - Prix Transfuge du meilleur premier roman 2025.
Prix Transfuge du meilleur premier roman 2025.
"Jonas se fichait que je ne sois pas juive et il ne croyait pas à la conversion. Pour lui, être juif n’a rien à voir avec Dieu. Il faut naître comme ça, sinon tant pis. Il disait : “Juif, ce n’est pas une religion, c’est une façon d’avoir peur, tu ne peux pas l’apprendre dans un cours du soir.”"
Jonas et Lucie s’aiment. Lui est juif, elle non, mais il promet que c’est sans importance. Pourtant, elle comprend vite que pèsent sur lui des obligations qui les dépassent tous deux et auxquelles elle va devoir s’adapter. Quand leur fils Ariel naît, toute la famille est aux anges. Mais peu après son deuxième anniversaire, il commence à se montrer brutal avec les autres enfants, plongeant peu à peu le couple dans l’isolement. Pourquoi Ariel frappe-t-il ? Que dit cette violence de son histoire et de celle de ses parents ?
L’altérité est au cœur de ce roman drôle et tendre, qui porte un regard singulier sur cette furieuse tendance des enfants à ne pas être ce qu’on veut qu’ils soient.
Ils appellent ça l'amour
<p>Parce qu’elle a laissé ses amies organiser leur escapade durant ce week-end de trois jours, Clotilde se retrouve dans une ville qu’elle avait rayée de la carte. Ici, il y a vingt ans, elle a vécu avec Monsieur, un homme qui fit d’elle sa Madame sous prétexte de lui faire du bien. C'est ainsi que Clotilde se dépouilla d'elle-même, jusqu'à devenir un simple objet, mais un objet d'amour.</p>
<p>De son assujettissement d’alors, Clotilde a encore honte, et elle a beaucoup de mal à se découdre la bouche pour reconnaître les faits. La preuve : ni Adélaïde, ni Judith, ni Bérangère, ni Hermeline ne connaissent cette histoire, et aucune ne se doute qu’à deux rues de leur location, dans son immense maison, habite toujours Monsieur.</p>
<p>Clotilde se demande si libérer sa parole pourrait aider la honte à enfin changer de camp.</p>
In violentia veritas
Lorsqu’elle apprend, alors âgée de quatorze ans, qu’on la surnomme « la fille de l’assassin », Catherine Girard s’empresse d’aller interroger son père Henri Girard, mieux connu sous le nom de Georges Arnaud, auteur du roman<em> Le</em><em>Salaire de la peur</em>. La confidence se fait dans une ambiance où la peur le dispute à la tendresse. L’horreur de ce que le vieil homme lui apprend plonge l’adolescente dans un déni dont elle ne sortira qu’un demi-siècle plus tard, et qui la pousse aujourd’hui à prendre la plume pour confronter ce passé abyssal.<br>Le matin du 24 octobre 1941, au château d’Escoire, le père d’Henri Girard, sa tante et leur servante ont été retrouvés morts, atrocement massacrés. Henri fut le seul à y échapper. Inculpé, emprisonné, promis à la guillotine pendant dix-neuf mois dans l’un des cachots les plus insalubres de France, il fut finalement acquitté. L’affaire ne fut jamais élucidée.<br>Loin du genre « true-crime », <em>In Violentia Veritas</em> est un magnifique récit littéraire d’investigation familiale qui révèle pour la première fois au grand jour une vérité aussi incontestable qu’épouvantable. Avec honnêteté et rigueur, l’autrice remonte de branche en branche sa généalogie marquée par une violence atavique.
James
<p>« Ces gamins blancs, Huck et Tom, m’observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j’étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu’ils veulent. »</p>
<p>Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d’humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman <i>Huckleberry Finn</i>, en un héros inoubliable.</p>
<p>James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d’aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais <i>James</i> est surtout l’histoire déchirante d’un homme qui tente de choisir son destin.</p>
<p><b>Percival Everett est l’auteur d’une vingtaine de romans, de plusieurs recueils de nouvelles, de poésie et d’essais. <i>James</i> a reçu en 2024 le National Book Award et connaît un immense succès dans le monde entier.</b></p>
<p><b>Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut</b></p>
Kolkhoze
Cette nuit-là, rassemblés tous les trois autour de notre mère, nous avons pour la dernière fois fait kolkhoze.
L'Amour moderne - Sélection du Prix Renaudot - Prix Cabourg du roman
<p><b>RENTRÉE LITTÉRAIRE<br>Sélection du Prix Renaudot<br>Prix Cabourg du roman 2025<br>Sélection du Prix Interallié</b><br>Un roman qui interroge, avec humour et mélancolie, l'amour et la violence dans l'intimité.
<br>Comment raconter l'amour aujourd'hui ? On pourrait décrire un mariage de conte de fées, parler de cette actrice de cinéma dont le mari producteur exploite la beauté. Ou dépeindre un émoi naissant. Mais il faudrait aussi ouvrir les portes closes des appartements bourgeois, et dévoiler la violence intime qui pousse au meurtre. C'est ainsi que Louis-Henri de La Rochefoucauld nous révèle différents visages de l'existence et interroge avec son humour et sa mélancolie légendaires la possibilité d'aimer encore au XXIe siècle.</p>
La Folie océan
<p>Biologiste spécialiste du plancton, Maya partage la vie de Bruno, qui travaille dans le même laboratoire qu’elle à Paris. Elle entretient aussi une liaison assumée avec Quentin, un homme plus jeune qui a grandi sur le littoral nord de la Bretagne. Devenu plongeur pour la réserve des Sept-Îles, il y suit les phoques gris et la plus importante colonie d’oiseaux de France, peuplée de fous de Bassan. Fils d’un pêcheur dont l’activité a périclité, Quentin milite contre les chalutiers industriels qui accaparent les ressources marines. L’été 2019, Maya se demande s’il ne serait pas temps de choisir entre les deux hommes qu’elle aime, surtout si elle veut un enfant. Lorsqu’elle rejoint Quentin sur la Côte de Granit rose, elle est frappée de le trouver si fébrile. Il faut dire qu’il a commencé à recevoir des menaces de mort.<br>Dans ce livre animé d’une fascination profonde pour l’océan et la beauté de la vie qu’il abrite, Vincent Message explore avec un sens aigu du romanesque les conflits que fait naître la crise écologique.</p><p><b>Vincent Message</b> est l’auteur des romans <i>Les Veilleurs</i> (2009, prix Virgin-Lire), <i>Défaite des maîtres et possesseurs</i> (2016, prix Orange du livre), <i>Cora dans la spirale</i> (2019) et <i>Les Années sans soleil</i> (2022), tous parus au Seuil et disponibles chez Points.</p>
La Particule : Lauréat du Prix Jean Anglade 2025
<p><b>Fanny a besoin d'une particule pour sauver son affaire. Tancrède de Chassagne de Montbazon a besoin d'un emploi pour sauver ses fiançailles. Un duo savoureux pour une comédie romantique où<i> l'héroïne a le charme audacieux d'une </i>Bridgerton<i>, et l'indépendance d'une </i>Enola Holmes<i>. Des rebondissements dignes de Marivaux ou de Molière !</i> (Julien Sandrel)</b><br>1895. Fanny tient une agence immobilière au cœur d'un petit bourg dans la campagne alsacienne. Jolie devanture, présentation très professionnelle... il ne manque que les clients.
<br> Pour sauver cette agence qui pourvoit aux besoins de sa famille, elle doit impérativement décrocher la vente du château Granville. Or, par orgueil, le propriétaire ne signera qu'avec un nom à particule. Fanny décide alors de se faire passer pour une aristocrate. Elle convainc Tancrède de Chassagne de Montbazon, un invité du château rencontré par un heureux hasard et quitté par sa fiancée à cause de sa paresse chronique, de faire équipe avec elle. Visage gracieux malgré son fichu caractère, à vingt-quatre ans, la jeune femme dispose encore d'une année avant de coiffer sainte Catherine !
<br> Sur le papier, cela devrait donc fonctionner...
<br><br> Une comédie romantique jubilatoire où tout respire la modernité.
<br><br> " Par les temps qui courent, se laisser emporter par cette bulle de fraîcheur est aussi salutaire que bienvenu. " Julien Sandrel</p>
La Traversée des temps - tome 5 - Les Deux royaumes
<p>La cueillette du gui, un élixir de jouvence cent pour cent gaulois, une assemblée de druides à l’ombre des grands chênes... <strong>Le fabuleux monde celtique n’en finit pas d’émerveiller Noam lorsqu’il débarque en Gaule</strong>. <strong>Mais bientôt l’irruption d’envahisseurs d’un genre nouveau, les Romains, vient bouleverser l’équilibre des forces.</strong></p><p>Du célèbre <strong>Spartacus</strong>, figure de révolte et d’espérance qui défie la République romaine, à l’empereur <strong>Auguste</strong> et son épouse Livie, nouveaux maîtres de <strong>Rome</strong> au prix de morts suspectes et de crimes irrésolus, <strong>Noam assiste, perplexe, à l’apparition d’une concentration de pouvoir sans limites. </strong></p><p><strong>Très loin de là, à Jérusalem, un certain Jésus tient un tout autre discours que celui de Rome.</strong> Prônant l’égalité entre tous les hommes, sa parole ouvre un horizon radicalement neuf et suscite un espoir infini. Deux « royaumes » se dessinent : l’un terrestre et hégémonique, l’autre céleste et accessible à tous. Entre ces deux conceptions du monde, Noam devra-t-il choisir ? </p><p></p><p><strong>D’un romanesque flamboyant et d’une érudition qui coule de source, </strong>ce nouveau roman d’Éric-Emmanuel Schmitt embrasse plusieurs civilisations fascinantes et met en présence deux visions de notre condition humaine, qui, sous d’autres visages, s’affrontent encore aujourd’hui.</p><p></p><p><strong>A propos de <em>La Traversée des temps :</em></strong></p><p>Eric-Emmanuel Schmitt s’est lancé un défi prodigieux : raconter l'histoire de l'humanité sous une forme purement romanesque, entrer dans l'Histoire par des histoires, comme si Yuval Noah Harari avait croisé Alexandre Dumas...</p><p></p><p>Chacun des romans composant cette immense aventure s'attache à un âge décisif de l'Histoire humaine et peut être lu tout à fait indépendamment des précédents :</p><p></p><em>Paradis perdus</em> (fin du néolithique et Déluge) <p></p><p></p><em>La Porte du ciel</em> (Babel et la civilisation mésopotamienne) <p></p><p></p><em>Soleil sombre</em> (l'Égypte des pharaons et Moïse) <p></p><p></p><em>La Lumière du bonheur</em> (la Grèce au IVe siècle av. J.-C.)
La Traversée vers Mascate - prix du Masque l'année étranger
Été 1929. À bord du paquebot Champollion, la famille Rosterg quitte Marseille pour Mascate, pour leur négoce d’épices. Theodor Jung, gendre des Rosterg et photographe, décide de profiter du voyage de sa femme, Dora, pour immortaliser la traversée.<br>Mais au troisième jour, Dora disparaît. Pire : tous affirment qu’elle n’a jamais été là. Theodor doute. Serait-il devenu fou ? Les instants passés avec sa femme, à tenter de raviver les cendres de leur mariage, n’auraient-ils été qu’un rêve ? Et s’ils découvraient à leur arrivée qu’elle n’était nulle part, ni en mer ni sur terre, et qu’on le suspectait ? Commence alors pour Theodor une insoutenable course contre la montre dans les entrailles du vaisseau.<br>Cay Rademacher, auteur à succès de La Trilogie hambourgeoise, signe un huis clos envoûtant, entre parfums d’épices et relents de mensonges.<br><br><em>Traduit de l’allemand par Georges Sturm</em>
La collision
En 2012, en plein centre-ville de Lyon, une femme décède brutalement, percutée par un jeune garçon en moto cross qui fait du rodéo urbain à 80 km/h.
Dix ans plus tard, son fils, qui n’a cessé d’être hanté par le drame, est devenu journaliste. Il observe la façon dont ce genre de catastrophe est utilisé quotidiennement pour fracturer la société et dresser une partie de l’opinion contre l’autre. Il décide de se replonger dans la complexité de cet accident, et de se lancer sur les traces du motard pour comprendre d’où il vient, quel a été son parcours et comment un tel événement a été rendu possible.
En décortiquant ce drame familial, Paul Gasnier révèle deux destins qui s’écrivent en parallèle, dans la même ville, et qui s’ignorent jusqu’au jour où ils entrent violemment en collision. C’est aussi l’histoire de deux familles qui racontent chacune l’évolution du pays. Un récit en forme d’enquête littéraire qui explore la force de nos convictions quand le réel les met à mal, et les manquements collectifs qui créent l’irrémédiable.
La compagnie des heureux hasards
Qui n’a jamais perdu foi en l’existence ? Qui n’a jamais été épuisé – voire écœuré – au point de douter de la valeur même de la vie ? Lily en est là.
Une rupture, beaucoup de désillusions… mais ce n’est pas cette part de son histoire qui nous intéresse.
Grâce à Mère-Grand et au Petit Poucet, Lily va découvrir un autre chemin. Loin d’un conte de fées, c’est une renaissance, aux antipodes des faux-semblants et des égoïsmes. Les Heureux Hasards vont la conduire jusqu’à la face cachée du monde tel qu’on ne le montre jamais.
La nuit au cœur - Prix Femina 2025
Roman récompensé par le Prix Femina 2025.
Élu roman préféré des libraires du palmarès Livres Hebdo de la rentrée littéraire 2025.
"De ces nuits et de ces vies, de ces femmes qui courent, de ces cœurs qui luttent, de ces instants qui sont si accablants qu’ils ne rentrent pas dans la mesure du temps, il a fallu faire quelque chose. Il y a l’impossibilité de la vérité entière à chaque page mais la quête désespérée d’une justesse au plus près de la vie, de la nuit, du cœur, du corps, de l’esprit.
De ces trois femmes, il a fallu commencer par la première, celle qui vient d’avoir vingt-cinq ans quand elle court et qui est la seule à être encore en vie aujourd’hui.
Cette femme, c’est moi."
La nuit au cœur entrelace trois histoires de femmes victimes de la violence de leur compagnon. Sur le fil entre force et humilité, Nathacha Appanah scrute l’énigme insupportable du féminicide conjugal, quand la nuit noire prend la place de l’amour.
Le Crépuscule des hommes - Prix Renaudot essai 2025
<p><b>PRIX RENAUDOT ESSAI 2025<br>Sélection Prix Goncourt des lycéens<br>Sélection Prix Goncourt des détenus<br>Sélection Prix Interallié</b><br>Nuremberg, 1945 : un procès fait l'Histoire, eux la vivent. Un roman vrai, qui saisit les sursauts de l'Histoire en marche.
<br>Chacun connaît les images du procès de Nuremberg, où Göring et vingt autres nazis sont jugés à partir de novembre 1945. Mais que se passe-t-il hors de la salle d'audience ?
<br> Ils sont là : Joseph Kessel, Elsa Triolet, Martha Gellhorn ou encore John Dos Passos, venus assister à ces dix mois où doit oeuvrer la justice. Des dortoirs de l'étrange château Faber-Castell, qui loge la presse internationale, aux box des accusés, tous partagent la frénésie des reportages, les frictions entre alliés occidentaux et soviétiques, l'effroi que suscite le récit inédit des déportés.
<br> Avec autant de précision historique que de tension romanesque, Alfred de Montesquiou ressuscite des hommes et des femmes de l'ombre, témoins du procès le plus retentissant du XXe siècle.
<br> Un roman vrai, qui saisit les sursauts de l'Histoire en marche.</p>
Le livre de Kells
<em>Le Livre de Kells</em> est le douzième roman de Sorj Chalandon a puisé dans son expérience personnelle pour raconter un épisode de sa vie.<br> À 17 ans, après avoir quitté le lycée, Lyon et sa famille, il arrive à Paris où il va connaître, durant presque un an, la misère, la rue, le froid, la faim.<br> Ayant fui un père raciste et antisémite, il remonte l’existence sur le trottoir opposé à celui de ce Minotaure sous le nom de <em>Kells</em>, en référence à un Evangéliaire irlandais du IXème siècle. Des hommes et des femmes engagés vont un jour lui tendre une main fraternelle pour le sortir de la rue et l’accueillir, l’aimer, l’instruire et le réconcilier avec l’humanité.<br> Avec eux, il découvre un engagement politique fait de solidarité, de combats armés et d’espoirs mais aussi de dérapages et d’aveuglements. Jusqu’à ce que la mort brutale de l’un de ces militants, Pierre Overney, pousse <em>La Gauche Prolétarienne</em> à se dissoudre.<br> Certains ne s’en remettront jamais, d’autres chercheront une issue différente à leur combat.<br> Ce fut le cas pour l’auteur, qui rejoignit « Libération » en septembre 1973.<br> <em>Le livre de Kells</em> est une aventure personnelle, mais aussi l’histoire d’une jeunesse engagée et d’une époque violente. Sorj Chalandon a changé des patronymes, quelques faits, bousculé parfois une temporalité trop personnelle, pour en faire un roman. La vérité vraie, protégée par une fiction appropriée…
Les Bien-aimés - Le phénomène littéraire qui a déjà séduit plus d'un million de lecteurs ! Nouveauté roman 2025
<p><b>Le phénomène littéraire qui a séduit plus d'un million d'Américains enfin traduit en français ! Un roman-monde sur l'amour et ses métamorphoses, sur la famille et ses conflits, sur la liberté et son prix.</b><br>William Waters a grandi dans un foyer sans amour, marqué par la tragédie. Alors quand il rencontre l'ambitieuse et solaire Julia Padavano à l'université, c'est tout son univers qui s'illumine, et une nouvelle famille l'adopte. Julia est indissociable de ses trois sœurs : Sylvie, la lettrée romantique ; Cecelia, l'artiste libre ; Emeline, la sensible attentionnée. Chacune est sur le point de devenir qui elle est vraiment et de se révéler à elle-même et aux autres.
<br> Mais, malgré l'avenir radieux tout tracé par Julia, les ténèbres du passé de William refont surface et menacent de l'engloutir à jamais, déclenchant un cataclysme qui bouleverse l'harmonie de la famille Padavano. Les liens rompus peuvent-ils être réparés ? L'amour, la dévotion et la loyauté des quatre sœurs peuvent-ils être restaurés ?
<br><i>Les Bien-aimés</i> est un grand roman sur l'amour sous toutes ses formes. Que se passe-t-il quand on choisit d'aimer l'autre non en dépit de ce qu'il est, mais justement pour ce qu'il est ? Qu'arrive-t-il quand on décide de vivre selon sa propre vérité intérieure ?</p>
Les Mandragores
Paris, années 80, rue de la Folie-Méricourt, un restaurant italien à l’abandon, l’Amore e Gusto, abrite une fratrie d’orphelins : les Cipriani. Benito, le petit dernier, a tout juste 18 ans. Il aimerait avoir l’assurance et la rage de Primo, la bonté naturelle et la force de Piero, ou encore la révolte de sa sœur, Chiara. Il aimerait leur dire, ...
Les Promesses orphelines
<p><i>Rentrée littéraire 2025</i></p>
<p>On racontait qu'on allait marcher sur la Lune, on disait qu'en l'an 2000 on se déplacerait en voiture volante. On parlait d'un Aérotrain capable de battre tous les records de vitesse.</p>
<p>Mais comment participer à tout ça quand on vit, comme Gino, au fin fond d'un village de l'Orléanais, quand le bulletin scolaire est en berne, quand on se demande comment séduire Roxane, la fille entrevue au bal du village des années plus tôt ?</p>
<p>Gilles Marchand, fidèle à ses personnages toujours en décalage, nous offre une traversée poétique des Trente glorieuses par un jeune idéaliste, la tête pleine de rêves plus grands que lui, acteur à sa manière d'un monde en accélération où le bonheur pour tous semblait à portée de main.</p>
Les certitudes
« Le 9 octobre 2023 à douze heures une, comme tous les lundis, une foule d’étudiants entre dans la bibliothèque du Centre Pompidou. Ce jour-là une petite femme au chignon blanc trotte parmi eux. Elle demande un renseignement et accède au premier étage. <br>Durant une semaine, elle lit la presse. Elle étale les titres sur une large table noire, à proximité des box de métal où se trouvent les journaux. Puis elle sollicite un documentaliste. Le jeune homme, serviable et patient, l’aide à effectuer ses recherches sur ordinateur. D’abord en lettres latines et ensuite, grâce à des claviers en ligne, en hébreu et en arabe.<br>Il l’ignore, mais il est désormais le seul à savoir qu’elle parle ces deux langues. »<br><br>De 1955 à aujourd’hui, entre Jérusalem et Ramallah, Marie Semelin signe un roman bouleversant d’humanité où chacun des personnages affronte ses contradictions jusqu’à ce que ses certitudes vacillent.
Les crédits
"Avoir un crédit, avoir des crédits.
Cet avoir est un mensonge.
Combien mon père en avait-il ?
Des mensonges et des crédits."
Ce livre n’est ni une autofiction ni un témoignage ni un récit.
Son amplitude dépasse celle du cas personnel : à partir d’une exploration de l’intime et des souvenirs, ce texte inclassable interroge nos tribulations dans le monde matériel, notre poursuite du bonheur et la fragilité de nos images à l’ombre de l’industrie et de la finance. Pour ce faire, Gérard Jugnot, John Steinbeck, Sergio Leone, Louis de Funès, la Banque de France et le Tribunal judiciaire de M. nous accompagneront dans notre déambulation.
Les derniers jours de l’apesanteur
L’ANNÉE DU BAC, LA MEILLEURE PÉRIODE DE NOTRE VIE EN MÊME TEMPS QUE LA PIRE.
"Je m’étais façonné un faux moi intégralement taillé pour lui plaire. Elle avait adoré Le cercle des poètes disparus ? C’est dingue, c’était mon film culte. Elle aimait Sting et surtout son dernier album en date … Nothing Like the Sun ? Je vénérais cet album, de manière inconditionnelle. Elle admirait le chanteur pour son implication dans la défense de la forêt amazonienne aux côtés du chef Raoni ? J’étais à deux doigts de venir au lycée le lendemain avec un plateau de terre cuite coincé dans la lèvre inférieure…"
Jonglant avec l’euphorie et la fébrilité de nos dix-huit ans, Fabrice Caro livre la chronique drolatique d’une année de terminale à la fin des années 80.
Fabrice Caro a publié près de quarante bandes dessinées, dont le fameux Zaï zaï zaï zaï et les deux plus récents albums d’Astérix. Il est aussi l’auteur de six romans parus aux Éditions Gallimard : Figurec (2006), Le discours (2018), Broadway (2020), Samouraï (2022), Journal d’un scénario (2023) et Fort Alamo (2024).
Les petits de Décembre
<p>C'est un terrain vague, au milieu d'un lotissement de maisons pour l'essentiel réservées à des militaires. Au fil des ans, les enfants du quartier en ont fait leur fief. Ils y jouent au football, la tête pleine de leurs rêves de gloire. Nous sommes en 2016, à Dely Brahim, une petite commune de l'ouest d'Alger, dans la cité dite du 11-Décembre. La vie est harmonieuse, malgré les jours de pluie qui transforment le terrain en surface boueuse, à peine praticable. Mais tout se dérègle quand deux généraux débarquent un matin, plans de construction à la main. Ils veulent venir s'installer là, dans de belles villas déjà dessinées. La parcelle leur appartient. C'est du moins ce que disent des papiers " officiels ".<br><br>
Avec l'innocence de leurs convictions et la certitude de leurs droits, les enfants s'en prennent directement aux deux généraux, qu'ils molestent. Bientôt, une résistance s'organise, menée par Inès, Jamyl et Mahdi.<br><br>
Au contraire des parents, craintifs et résignés, cette jeunesse s'insurge et refuse de plier. La tension monte, et la machine du régime se grippe.<br><br>
A travers l'histoire d'un terrain vague, Kaouther Adimi explore la société algérienne d'aujourd'hui, avec ses duperies, sa corruption, ses abus de pouvoir, mais aussi ses espérances.<br><br>
Née en 1986 à Alger, <b>Kaouther Adimi</b> vit désormais à Paris. Après deux premiers livres, <i>L'Envers des autres </i>(prix de la Vocation 2011) et <i>Des pierres dans ma poche</i>, elle connaît un important succès avec <i>Nos richesses</i> (Prix Renaudot des lycéens), paru au Seuil en 2017, évocation du légendaire libraire et éditeur Edmond Charlot.<br><br></p>
Les preuves de mon innocence
L’arrivée de Liz Truss au 10, Downing Street.
Des ultraconservateurs réunis dans un vieux manoir.
Une société secrète d’étudiants en plein Cambridge.
Plusieurs morts mystérieuses.
Des jeunes femmes en quête de vérité.
Et une vieille inspectrice bien trop gourmande…
Voici quelques ingrédients du nouveau roman virtuose de Jonathan Coe, le plus brillant et charming des auteurs britanniques, qui se joue ici des codes du polar pour mieux dénoncer montée des extrêmes et désinformation.
Les éléments - Prix Femina étranger, prix du Roman Fnac
D’une mère en fuite sur une île à un jeune prodige des terrains de football en passant par une chirurgienne des grands brûlés hantée par des traumatismes, et enfin, un père qui monte dans un avion pour un voyage initiatique avec son fils, John Boyne crée un kaléidoscope de quatre récits entrelacés pour former une fresque magistrale.<br> Grâce à une prose envoûtante, John Boyne sonde les éléments et les êtres avec une empathie extraordinaire et une honnêteté implacable, nous mettant sans cesse au défi de confronter nos propres définitions de la culpabilité et de l’innocence. <em>Traduit de l’anglais (Irlande) par Sophie Aslanides</em>
Maintenant que l'hiver
Un hiver sans précédent règne sur la France en raison du changement climatique. Un État néototalitaire s’y installe. Son idéologie faussement bienveillante interdit les moteurs thermiques et la consommation de viande. Thomas, ancien mécanicien moto, tente de chercher sa voie dans cet univers. Trahi par les siens, il est impliqué malgré lui dans un trafic de viande clandestin, en pleine expansion depuis la Grande Prohibition.
Avec son ami Sofiane, il survit dans une ville partagée entre quartiers aisés et délabrés. Dans un territoire morcelé où plus personne ne circule librement, tous deux vont à la rencontre d’une humanité migrante dont les filières se confondent avec celles du trafic carné.
L’histoire d'amour entre Thomas et Sandra, fille d’une députée influente, va changer sa vie ainsi que celle de Sofiane, précipitant les deux amis dans une machination politique, et le pays dans des émeutes et le chaos.
Entre tableau dystopique et récit réaliste, Maintenant que l’hiver nous livre le portrait d’un jeune homme désœuvré dans un monde à la dérive.
Marcher dans tes pas
<p>" Je suis sur ta clavicule, sur ton poignet, dans tes mains. Je suis dans tes cheveux, sur ton sein, dans tes yeux. Je regarde ta bouche, tes mouvements, ta robe. Je te connais sans te connaître, Enriqueta. "
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<br>La vie d'Enriqueta bascule le 18 août 1936, quand, en quelques minutes, elle doit fuir la maison familiale d'Irun menacée par les franquistes. Ce jour-là, elle perd tout.
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<br>Quarante ans plus tard, sa petite-fille, Léonor, naît française. Pourtant, lorsqu'une loi espagnole permet aux descendants d'exilés politiques d'obtenir la nationalité perdue, elle décide de la demander. Pourquoi tourner et retourner une terre emplie de fantômes ? Et qui était au juste Enriqueta ?
<br>Tissant souvenirs d'enfance, imaginaire romanesque et regard poétique, Léonor de Récondo se fraie un chemin vers celles et ceux que la guerre civile a voulu effacer. Un livre pour dire l'amour. Et ne jamais oublier.</p>
Nos soirées
<p><strong><em>Le style inimitable et le regard si fin de l’écrivain sur la société britannique réjouissent toujours autant. Superbe.TTTT</em></strong> - Télérama</p><p><strong><em>Palmarès Livres Hebdo des livres préférés des libraires </em></strong></p><p><strong><em>Nos soirées s'impose comme un nouveau classique de la littérature anglaise. </em></strong>Les Echos</p><p><strong><em>Nos soirées est le meilleur roman qui ait été écrit sur la Grande-Bretagne contemporaine au cours des dix dernières années. C'est drôle, mais aussi désespérément émouvant.</em></strong>The Sunday Times</p><p><strong><em>Nos soirées est le plus émouvant des romans d'Alan Hollinghurst. </em></strong>Page des libraires</p><p>Dave Win, enfant métis de la classe ouvrière, a treize ans lorsqu’il est invité pour la première fois au domaine des Hadlow, les mécènes qui ont financé sa bourse d’études dans la prestigieuse Bampton School. Le week-end qui se présente, avec ses défis et ses rencontres surprenantes, va lui ouvrir les portes d’un monde nouveau et l’exposer à la violence du fils Hadlow, Giles.</p><p>Tandis que le récit, embrassant un demi-siècle, s’achemine vers le présent, les valeurs et les existences respectives de Dave et de Giles divergent radicalement jusqu’à entrer en collision : l’un, devenu un acteur de théâtre talentueux, est toujours prêt à s’élever contre les conventions et la discrimination ; l’autre, puissant politicien de droite, cherche à imposer une vision de l’Angleterre profondément réactionnaire.</p><p><strong>Sous la plume de l’un des plus brillants romanciers anglais contemporains, lauréat du Booker Prize, <i>Nos soirées </i>est une peinture remarquable de l’Angleterre, des années 1960 au Brexit</strong>. Une histoire de classe et de racisme, d’art et de sexualité, d’amour et de violence.</p>
Nourrices
<p>Un premier roman français exceptionnel, aussi sensuel que bouleversant. A travers les aventures de quelques femmes, on découvre l'incroyable vie des nourrices, ces mères invisibles sur lesquelles a reposé toute une industrie pendant plusieurs siècles.
<br>Dans ce village, c'est du corps des femmes qu'on tire l'argent qui fait vivre les familles. Car ici, on vend une denrée précieuse : le lait maternel. Sylvaine, son propre enfant à peine sevré, accueille chez elle comme tant d'autres une "petite de la ville". Mais une nuit, en pleine forêt, elle découvre un bébé abandonné dans une clairière et à ses côtés un carnet qui raconte son histoire. Elle ne pourrait veiller sur ces trois nourrissons et quand celle dont elle a la garde meurt dans son sommeil, elle n'hésite pas à échanger les bébés. L'enfant mystérieuse prend la place de Gladie, cette petite fille qui lui avait été confiée...
<br> Avec ce premier roman sensuel et bouleversant, Séverine Cressan révèle les rouages troublants d'une industrie méconnue. Dans ces pages inoubliables, elle nous entraine dans un univers où la nature et l'enchantement ne sont jamais loin et réinvente l'histoire de ces mères invisibles.
<br>Sélection Prix Fnac 2025, Sélection Prix Premières Plumes 2025, Sélection Talents Cultura 2025</p>
Où les étoiles tombent
Le vendredi 12 août 2022, au bout d’une vallée étincelante dans la province de Bolzano, un couple affranchi de toute contrainte s’envole l’un à la suite de l’autre, en parapente. Cédric et Mathilde, deux passionnés de montagne, ont mille fois fait le geste de se jeter dans l’air pur.<br>Cédric se tourne, il ne voit plus Mathilde. Dans le halètement des minutes incertaines le menant jusqu’au lieu de la chute, seules des questions. A-t-elle survécu ? Que faire ?<br><br>Découpé en scènes à suspense, ce récit qui vous saisit à la gorge est roman-vrai d’un couple à l’unisson de son désir de liberté et mémoire d’une reconstruction qui prendra plusieurs années. Mathilde doit tout réapprendre. C’est une page blanche que l’amour imbibe, sur laquelle s’écrit une existence à réinventer et qui nous interroge. Tandis que l’autre renaît, qu’est-ce qui meurt en soi ? Comment ensemble se reconstruire ?<br>Ode à la beauté de l’instant, ce livre puissant est avant tout un hymne à la vie.
Penser contre soi-même
<P><STRONG>Palmarès <EM>Les 100 livres de l'année 2024</EM></STRONG> - <STRONG>Lire Magazine</STRONG></P><P><STRONG><EM>Prix Cazes - Brasserie LIPP 2024</EM></STRONG></P><P><STRONG><EM>Sélection de Printemps du Prix Renaudot</EM></STRONG></P><P><STRONG>Pourquoi la philosophie ?</STRONG></P><P><STRONG>Qu’apporte-t-elle à l’existence ?</STRONG></P><P><STRONG>Que change-t-elle à nos vies ?</STRONG></P><P><STRONG>Nathan Devers</STRONG> a voulu répondre à ces questions de manière personnelle : pourquoi, alors qu’il avait choisi de devenir rabbin au terme d’une adolescence très croyante, a-t-il perdu la foi ? Comment a-t-il pu abandonner une vocation profonde au profit d’un univers sans dogme ?</P><P>Intense et puissant, avec sa poésie mais aussi sa violence, ce récit est une vibrante invitation à philosopher, c’est-à-dire à penser contre soi-même. Une quête universelle et pourtant difficile : le désir d’échapper à ses préjugés, de bouleverser ses certitudes, d’aller au-delà de l'identité déterminée par sa naissance.</P><P><STRONG>C’est l’histoire d’une rupture vécue comme une aurore.</STRONG><STRONG>Ou comment donner du sens à un monde qui en manque.</STRONG></P><P><STRONG>"<EM></EM>Un livre [..] disert, inventif, éclatant. Feu d'artifice d'écriture, il mêle intelligence et humour, rigueur et poésie. C'est brillant [...]."</STRONG> Roger Pol-Droit - <EM>Le Monde des livres</EM></P><P>"<STRONG> Un récit brillant et intense."</STRONG><EM>La Tribune du Dimanche</EM></P>
Perpétuité
18 h 45. Une maison d’arrêt du sud de la France. Pierre, Houda, Laurent, Maëva et d’autres surveillants prennent leur service de nuit. Captifs d’une routine qui menace à chaque instant de déraper, ces agents de la pénitentiaire vont traverser ensemble une série d’incidents plus éprouvants qu’à l’ordinaire.
En regardant celles et ceux qui regardent, Guillaume Poix plonge dans le quotidien d’un métier méconnu, sinon méprisé, et interroge le sens d’une institution au bord du gouffre.
Simone Émonet
Elle était née en 1918 à la veille d’une mauvaise victoire et elle s’était mariée en 1939, quelques mois avant que son mari ne parte à la guerre pour être retenu prisonnier pendant cinq ans. Elle était jolie, élégante, et intelligente. Elle était appréciée, mais, comme on disait, elle avait eu des malheurs. Un matin splendide du printemps 1982, elle décida d’en finir avec ce corps dont elle n’avait plus d’image. Je suis sa fille, et à moi il reste quantité d’images, et je fais avec.
Sous leurs pas les années - Rentrée littéraire 2025
<p><b>PRIX OUEST- FRANCE - TERRE DE FRANCE<br>Sélection Prix Mousquetaire du premier roman<br><i>Un premier roman qui retrace une amitié féminine tourmentée, dans une France de hameaux et de brume, où les émotions ont un goût parfois vertigineux...</i></b><br>Constance doit rentrer dans son bourg natal en Isère ; sa grand-mère s'en est allée. Présentatrice télé à Paris, elle appréhende de retourner d'où elle vient - et de croiser Jess. Cette presque soeur de l'adolescence. Celle qu'elle a quittée, aussi, sans se retourner, à dix-huit ans.
<br> Jess, elle, n'est jamais partie du Valfroid. Elle aime ses lieux-dits brouillardeux, ses paysages rudes et puissants, parcourus à bord de son car scolaire.
<br> Les deux jeunes femmes pourront-elles se retrouver et encore se comprendre ? Ou se sont-elles engagées sur des pentes trop contraires ?
<br> Dans ce premier roman où les émotions deviennent vertigineuses, Camille Bordenet donne la voix à toute une génération et dépeint les contours des campagnes d'aujourd'hui, serrant les rangs à la salle des fêtes, tandis que se profilent les élections municipales.</p>
Tant mieux
<p><strong>« Tant mieux : la version joyeuse du sang-froid » Amélie Nothomb</strong></p><p><strong></strong><br>Pour la première fois, après son père dans <em>Premier sang</em> (2021) et <em>Psychopompe</em> (2023), Amélie Nothomb évoque sa mère, et le lien singulier qui les unissait.</p><p><em></em> </p><p><strong><em>Poignant. </em>La Tribune Dimanche</strong></p><p><strong><em>Percutant, prenant et jubilatoire. </em>Le Parisien</strong></p><p><strong><em>La romancière signe une œuvre poignante et intime où fiction et réalité se confondent, dressant le portrait bouleversant de sa mère et d’une enfance en résistance</em>.</strong><strong>France Info</strong></p>
Terres Promises
Dans ce roman choral passionnant, entendez la voix des oubliés : la prostituée qui attend l'heure de se faire justice ; l'indigène qui s'émancipe de son clan ; l'orpailleur fou défendant sa concession.Parmi les colons et les exilés, vous croiserez sans doute la route du déserteur. Et après avoir parcouru les étendues sauvages, ...
Toutes les vies
« Une nuit, dans notre bicoque sur la plage, j’ai fait un drôle de cauchemar.<br>La mort contournait la moustiquaire et tentait perfidement de s’introduire dans notre lit.<br>Elle attendait tapie dans l’ombre que je m’endorme pour s’infiltrer et prendre Pauline.<br>C’était elle qu’elle voulait.<br>Elle s’en fichait de moi.<br>Je lui mettais des bâtons dans les roues.<br>Ça ne lui plaisait pas.<br>Je passais la nuit à monter la garde.<br>La mort était mécontente.<br>Au petit matin, je m’étais assoupie, elle était venue souffler près de mon visage.<br>Elle avait murmuré quelque chose, mais je n’avais pas compris quoi.<br>Elle parlait latin ou suédois.<br>Juste pour me faire chier. »<br><br>Premier roman virtuose, <em>Toutes les vies</em> est le récit d’une histoire d’amour sublime, d’un deuil impossible et d’une quête spirituelle qui sauve.
Tressaillir
« J’ai coupé un lien avec quelque chose d’aussi étouffant que vital et je ne suis désormais plus branchée sur rien. Ni amour, ni foi, ni médecine. »<br>Une femme est partie. Elle a quitté la maison, défait sa vie. Elle pensait découvrir une liberté neuve mais elle éprouve, prostrée dans une chambre d’hôtel, l’élémentaire supplice de l’arrachement. Et si rompre n’était pas à sa portée ? Si la seule issue au chagrin, c’était revenir ? Car sans un homme à ses côtés, cette femme a peur. Depuis toujours sur le quivive, elle a peur.<br>Mais au fond, de quoi ?<br><br>Dans ce texte du retour aux origines et du retour de la joie, Maria Pourchet entreprend une archéologie de ces terreurs d’enfant qui hantent les adultes. Elle nous transporte au coeur des forêts du Grand Est sur les traces de drames intimes et collectifs.
Un été contraire
Jolan arrive à Pittsburgh pour retrouver Tim, Régis et Lio, ses trois anciens amis du lycée. Le temps d'un été, ces quatre-là vont profiter d'un appartement prêté par la tante de l'un d'eux, dans une résidence de luxe avec piscine. Ils pensent pouvoir retrouver un âge d'or, le temps où leur amitié était leur raison de vivre.
Dans ce cadre idyllique, ces promesses de retrouvailles vont bien vite être ternies par les non-dits, les silences, les évitements. Les souvenirs que ces vingtenaires tout juste entrés dans la vie active pensaient enterrés - ceux de l'accident qui a marqué la fin du lycée et de leur amitié - vont ressurgir au rythme de flashbacks faisant monter crescendo une promiscuité malsaine, des éclats de vengeance ainsi qu'une tension électrique.
Pauline Vetter est née en 1997 à Strasbourg. Diplômée du Master Création littéraire du Havre, elle vit aujourd'hui près de Bordeaux. Un été contraire est son premier roman.
Vertu et Rosalinde
"J’étais folle du nom de ma nouvelle amie. S’appeler Vertu, tout de même ! Et Angenehm qui signifie agréable en allemand. Vertu Agréable ! Comme un personnage de conte. J’étais au premier et elle au rez-de-chaussée, dans des chambres assez semblables avec petit bureau sous la fenêtre donnant sur le jardin. Et tandis que je travaillotais au mien (prenant des notes, faisant des listes, n’écrivant pas vraiment), je pensais à Vertu située exactement au même endroit juste en dessous, et j’avais l’impression d’être dupliquée en quelque sorte, ce qui n’était pas désagréable."
Dupliquée en trente médaillons, diffractée en trente facettes, telle est la narratrice de Vertu et Rosalinde. D’un récit à l’autre, son identité fluctue : tantôt adulte, tantôt enfant, tantôt Annelise, tantôt Hanna… Mêlant les genres et les tonalités, passant de l’émotion au saugrenu, du piquant au mélancolique, Anne Serre, une et multiple, nous entraîne dans une ronde étourdissante qui dessine un génial autoportrait.
Voyage voyage
"Orso voulait mettre en place ce qu’il appelait la théorie de la grande diversion. Il avait trouvé cette formule dans un livre et elle lui plaisait. Il fallait se changer les idées. Penser à autre chose. Chercher l’aventure dans des endroits inédits ; aller là où ils n’étaient jamais allés ; voir ce qu’ils n’avaient jamais vu ; avancer un peu plus loin, au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau."
Orso et Marie s’aiment, mais leur quotidien insouciant se heurte à un chagrin brutal. Pour faire diversion, ils se lancent dans un road-trip improvisé. Grandiose et dérisoire, celui-ci les mènera du musée du Poids au musée de l’Amiante, du musée de la Gendarmerie à celui du Pigeon, en passant par Lourdes, la Moselle et Saint-Tropez. Autant d’étapes et de détours pour partir à la recherche d’autres vies que la leur et tenter, dans cette échappée, de préserver en eux un esprit d’enfance que l’âge adulte laisse trop souvent derrière lui.
Roman d’amour autant que d’aventures, merveille de drôlerie et de tendresse, Voyage voyage invite à choisir les chemins de traverse pour trouver de la joie là où on ne l’attend pas.
Zem
Laurent Gaudé retrouve Zem Sparak et Salia Malberg dans l’univers dystopique de Magnapole et offre une suite addictive et politique à “Chien 51”, roman français préféré des libraires 2022 (Palmarès Livres Hebdo) et récompensé par le prix des Écrivains du Sud. Dans ce second volet, il creuse plus loin encore dans le cynisme de nos sociétés post-modernes pour révéler le prix invisible du confort des uns au détriment des autres. Mais esquisse aussi, loin de la fureur des mégalopoles, l’éventualité d’un ailleurs, d’une terre refuge. Une possible résistance.
Entre toutes
<p><strong><em>Palmarès Livres Hebdo des livres préférés des libraires </em></strong></p><p><strong><em>1ère sélection du Prix Le Temps retrouvé 2025</em></strong></p><p></p><p><em><strong>Un grand roman social magnifiquement écrit qui vous happe dès les premières pages.</strong></em><strong>Le Parisien</strong></p><p><strong><em>Franck Bouysse réussit encore ici une fresque poétique et lumineuse</em></strong>. <strong>Page des libraires</strong></p><p><strong><em>Un univers intime et tragique qui révèle de bouleversants portraits féminins.</em> La Croix</strong></p><p><strong><em>Sans conteste un instant de grâce.</em> Pelerin</strong></p><p><strong><em>En moins de 300 pages, F.Bouysse brosse une saga paysanne qui ne ressemble à aucune autre.</em> Le Parisien</strong></p><p><strong></strong> </p><p><strong>Un coeur simple. </strong><br></p><p><strong>Marie est née en 1912 dans une ferme de Corrèze. Elle n’en partira jamais.</strong><br>Franck Bouysse, une fois n’est pas coutume, livre avec une pudeur saisissante l’histoire de sa famille et prouve ici qu’il est aussi talentueux dans le récit de l’intime que dans la fresque romanesque. C’est beau et déchirant, c’est plein d’allégresse et de tragique : c’est la vie comme elle va.</p><p><strong></strong> </p>
Je voulais vivre
Par une nuit glaciale, le père Lamandre recueille une fillette de six ans venue frapper avec insistance à sa porte. L’enfant aux yeux admirables tremble de froid et de faim. Elle a les pieds en sang dans ses souliers à boucles d’argent, mais refuse de répondre aux questions qui lui sont posées. Le vieux prêtre ne saura que son prénom : Anne. Vingt ans plus tard, Anne est devenue Lady Clarick. Richissime, courtisée, elle a l’oreille des grands et le cardinal de Richelieu ne jure que par elle. Pourtant, dans l’ombre, quatre hommes connaissent son vrai visage et sont prêts à tout pour la punir de ses forfaits. Manipulatrice sans foi ni loi, intrigante, traîtresse, empoisonneuse, cette criminelle au visage angélique a traversé les siècles et la littérature : elle se nomme Milady.<br>Voici venu le temps d’écarter la légende pour rencontrer la femme. Même un personnage de fiction peut réclamer justice. Ce roman inoubliable, écrit d’une voix puissamment contemporaine, rend vie à Milady et nous offre son histoire dont Dumas a semé les indices dans <em>Les Trois Mousquetaires</em>.<br>Magnifique portrait d’une femme libre menant, pour sa survie, un jeu dangereux. Dans une époque où trop d’hommes voudraient la contraindre et la posséder, elle se bat – jusqu’à la transgression ultime – pour son pays, pour son idéal et pour sa liberté.
L'ami Louis
"Tu vois, Albert et moi, on ne s’est pas connus, on s’est reconnus. Il m’a sauvé… car il est arrivé dans ma vie à un moment où je croyais le bonheur impossible."
En 1976, Élisabeth Daguin est engagée par Bernard Pivot pour préparer une émission d’Apostrophes sur Albert Camus. Ses recherches la mènent au grand ami du Nobel de littérature : Louis Guilloux, le fameux auteur du Sang noir, esprit libre, compagnon d’une génération d’écrivains, prix Renaudot 1949 et qui vit désormais à Saint-Brieuc, oublié de tous.
Arrivée en Bretagne, Élisabeth rencontre un homme réservé qui se méfie des journalistes. Au fil de leurs échanges, elle découvre le don de "l’ami Louis" pour l’empathie et la fraternité. Sa sagesse offrira à Élisabeth la clé pour se réconcilier avec son passé. À son tour, elle l’aidera à retrouver un amour perdu.
Magnifique histoire d’amitié, ce roman est aussi une traversée du XXe siècle littéraire, de Paris à Saint-Brieuc, Londres et Venises, et un hommage vibrant aux "petites gens", à la classe populaire dont Camus et Guilloux étaient les fidèles enfants.
