Printemps des poètes

 

A l'occasion du printemps des poètes 2025, célébrons la création poétique et sa vitalité grandissante !

Douleur et lumière du monde précédé de Que la blessure se ferme

Ben Jelloun, Tahar (1944-....)
La poésie n’est ni la marge ni le corollaire de l’œuvre romanesque de Tahar Ben Jelloun. Comme le souligne l’auteur lui-même, elle en est la constante la plus évidente et sans doute son soubassement. Empreinte d’un lyrisme fervent, généreux, ouvert, levée jusqu’à la colère parfois contre les défaites de l’humain, cette poésie est aussi constamment attentive aux raisons de l’espoir, aux preuves de l’amour et de la beauté.

Fraternité de la parole

Chedid, Andrée (1920-2011)
Surgie du tréfonds, vêtue de mots, de langues, quelque part la parole nous soulève et réunit. À travers ailes et chutes, enlisements et flambées, ces textes – à la suite des autres : poèmes ou prose – s’obstinent à forer le chemin des ressemblances, à dénombrer les preuves d’une terre commune, à dévoiler les traces d’une fraternité. Malgré nos enclos, nos Babels, nos ravages, quelque part la parole converge et nous relie. A.C. © Flammarion, 1976

Il faut toujours se préparer à perdre

Johannin, Simon
Il faut toujours se préparer à perdre est la première anthologie personnelle de Ludovic Villard. Elle réunit ici ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits. Sa poésie sensible et incisive oscille entre lumière et noirceur. Au fil des poèmes, ...

Je me regarderai dans les yeux

Battal, Rim (1987-....)
<p>À dix-sept ans, à l'âge des romans à l'eau de rose, des serments d'amitié et des poèmes de Rimbaud, une jeune fille fume une cigarette à la fenêtre de sa chambre. Cette transgression déclenche la violente fureur de sa mère - puis, comme un envol effaré, la fugue de la narratrice. Un ultimatum lui est alors posé : elle devra produire un certificat de virginité. L'examen gynécologique forcé sera sa « première fois ». Comment sortir de l'enfance quand tous les adultes nous trahissent ? Comment aimer quand ceux qui nous aiment nous détruisent ? Porté par une écriture puissante qui n'oublie ni l'ardeur ni la drôlerie, le récit de Rim Battal dit les premières fois, le désir, la générosité et la force qui président à la naissance d'une femme et d'une écrivaine.</p><p>«  Un premier roman où il est question d'intime, de politique mais aussi de cette sacro-sainte liberté qui finit toujours par triompher. Une réussite ! » Augustin Trapenard, La Grande Librairie, <i>France 5 </i></p><p>«  Rim Battal signe avec cette autofiction son premier texte en prose, où la colère avance en rang serré<br>avec un humour frondeur, pour refuser la honte. » <i>Le Monde</i></p><p>« En entrant dans le roman, Rim Battal tend vers plus de simplicité narrative, au service d'une histoire qui se lit d'un seul trait, tant elle poignante et subtilement racontée. » <i>Libération</i></p><p>« Je me regarderai dans les yeux est une remarquable tragicomédie de moeurs et de caractères. » <i>Le Figaro Littéraire </i></p><p>« Du parcours d'une jeune fille qui ne cesse de lutter contre un schéma pré­tendument immuable, Rim Battal tire un formidable et irrévérencieux récit d'émancipation, porté par un souffle de liberté enivrant. » <i>Le Nouvel Obs</i></p><p>« On y entend le feu de la rage, les soubresauts salvateurs de l'ironie. On goûte l'arrachement et l'envol de l'adolescente, son émancipation par l'art et l'écriture, ses flèches contre le mensonge et la folie du monde. » <i>Psychologies Magazine</i></p><p>« Une tragi-comédie puissante, férocement vivifiante !<i></i>» <i>Le Télégramme</i></p><p>« Rim Battal est l'une des sensations de la rentrée littéraire francophone avec son premier roman <i>Je me regarderai dans les yeux</i>. Un texte sur la fin de l'enfance, la trahison, la fugue, l'émancipation d'une jeune femme... » Mohamed Kaci,<i> TV5 Monde </i></p>

Je souhaite seulement que tu fasses quelque chose de toi

McNish, Hollie
THE SUNDAY TIMES BESTSELLER « Et si vous n’aviez jamais vu de scène de sexe à la télé ou dans un film ? Quelles images peindriez- vous alors ? » Du tabou des règles aux injonctions à être belle, de l’expérience de la parentalité aux céréales anti masturbation de Kellogg, ...

L'autre moitié du songe m'appartient

Gallienne, Alicia (1970-1990)
"La mort, l’amour, la vie, telle aurait pu être la devise de celle qui adorait la poésie d’Éluard. D’autant que la mort, contrairement à la plupart des poètes qui ne font que l’effleurer, Alicia Gallienne l’a tutoyée en son adolescence, jusqu’à l’affronter l’année de ses vingt ans, au petit matin du 24 décembre 1990. Ses poèmes sont ceux d’une irradiante jeune fille de dix-sept, dix-huit et dix-neuf ans, d’une jeune femme secrète qui aura vécu intensément un destin de comète. Pareil à ces étoiles qui brûlent à des années-lumière, et dont il nous reste le mystérieux souvenir, voici l’écho bouleversant de ses vives ténèbres et de ses fulgurances." Sophie Nauleau.

L'heure de rentrer

Pagnier, Dominique (1951-....)
"Toute chose parut consolée de devoir un jour disparaître." C’est de tels moments de grâce que la poésie de Dominique Pagnier établit ici la chronique, celle d’un monde provincial en voie de s’effacer ; un monde où rien n’est pauvre ou banal. Par l’usage d’une prose flamboyante, toutes les facettes de la vie réelle trouvent leur place et s’inscrivent dans un mouvement global, incessant. Le temps passé, présent, qui va, court, prend couleur et s’anime, dévoile un peu de son mystère. Au fil des poèmes, le lecteur est amené à partager, lui aussi, le sentiment qu’il fut un monde où parfois "c’était l’embellie pour ce qu’il restait de croyances humaines ici-bas".

La Langue des choses cachées

Coulon, Cécile (1990-..)
<p>À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : " Ne laisse jamais de traces de ton passage. " Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là. <br>Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force <br>poétique de la nature et la noirceur des hommes. Elle est l'autrice <br>de Une bête au Paradis, Prix littéraire du Monde, Trois saisons d'orage, prix des Libraires, et du recueil de poèmes Les Ronces, prix Apollinaire. <br>Avec La Langue des choses cachées, ses talents de romancière et <br>de poétesse se mêlent dans une oeuvre littéraire exceptionnelle.</p>

La Souterraine

Marceau, Sophie (1966-....)
<p><b>Cinéma, littérature et poésie ... Sophie Marceau est publiée chez Seghers !</b><br>Les treize histoires et sept poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d'un décor à l'autre (plateaux de cinéma, jardins d'enfance, hôtels de luxe ou terrains vagues), les héroïnes (filles, jeunes femmes, amantes ou amoureuses, mères ou grands-mères) incarnent chacune à leur manière le sort d'être femme, qu'il s'exprime par un corps, un rôle, un héritage. <br> <br> <b>Au fil des récits, des fables, des fragments de vie, des poésies, il s'agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine... Les mots s'insinuent comme il faut pour toucher ce qu'il y a à toucher, et dire ce qu'il y a à en dire. Avec finesse et intensité. Et c'est un plaisir de plonger dans ces textes - débordants d'imagination, de fantaisie, basculant souvent de l'observation la plus juste à une imprévisible drôlerie.</b></p>

La forêt barbelée

Filteau-Chiba, Gabrielle
Pendant huit ans, Gabrielle Filteau-Chiba a vécu au cœur de la forêt québécoise. Seule dans une cabane, elle a dû apprendre à vivre dans ce nouvel environnement. Répartis en quatre saisons, ses poèmes témoignent de cette quête de sens. Ils décrivent son apprentissage des dangers de la nature et son adaptation progressive.

Le cœur pur du barbare

Vinau, Thomas (1978-....)
L’auteur assemble des petits riens du quotidien comme l’orage d’un soir d’été, la lumière d’une fin de journée ou le souvenir fugace d’un rêve. Il leur apporte une valeur profonde, parfois philosophique, toujours émouvante, sous l’égide des artistes qui le fascinent et le nourrissent, comme Richard Brautigan, Raymond Carver, John Fante, ...

Le murmure

Bobin, Christian
"Les poètes meurent au combat même quand ils meurent dans un lit. Ils livrent bataille toute leur vie." Hanté depuis toujours par la mort, dès ses premiers écrits, Christian Bobin paria pour le salut par la poésie, plaçant sa vie "sous une pluie de lettres noires et blanches". Même le dernier instant du poète — qui meurt juste après avoir achevé son dernier livre — y était vu de façon prémonitoire : "la bouteille d’encre noire renversée dans le fond de l’âme". Commencé chez lui, au Creusot, en juillet 2022, poursuivi sur son lit d’hôpital durant les deux mois précédant sa mort, le 23 novembre 2022, Le murmure appartient à ces œuvres extrêmes écrites dans des conditions extrêmes. Dans ce livre ultime, le plus humain des poètes se révèle être aussi le plus héroïque. À l’hôpital, celui dont le rire explosif sonnait comme un défi réalise à la lettre cette parole de Rimbaud : "Je suis de la race qui chantait dans le supplice." Le murmure est la trace d’une course entre l’amour et la mort. À la fin c’est l’amour qui gagne, faisant de ce chant un sommet d’humanité. Le destin qui s’achève sur une telle victoire ne s’arrête pas là. Il commence.

Mine de rien

Battal, Rim (1987-....)
Mine de rien est la première anthologie personnelle de Rim Battal. Elle réunit ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits. Sa poésie s’inscrit dans une tradition poétique de l’intime, où l’intime est politique. Au fil des pages, elle s’intéresse aux corps, aux sexualités, à la maternité, ...

Noir Volcan

Coulon, Cécile (1990-..)
Noir volcan est un recueil de poésie affranchie, libératrice, terrienne. Il fait partie d’un étonnant renouveau de la poésie constaté par les libraires dont Alexandre Bord : « Des poétesses comme Cécile Coulon et Rupi Kaur, dont les textes ont pu être lus au préalable sur les réseaux sociaux, ...

Par-delà les mots

Chedid, Andrée (1920-2011)
Par delà les mots s’inscrit dans la continuité de Textes pour un poème et de Poèmes pour un texte. Ces volumes rassemblaient la plupart des écrits poétiques parus entre 1949 et 1991. Le présent recueil est également une approche de cette poésie partout présente, pourtant indéfinissable. Poésie qui maintient en état de désir. Par delà les mots Elle sécrète la parole En deçà du verbe Elle questionne l’univers Au-delà des murailles Elle nomme la liberté En deçà de chaque flot Elle révèle l’océan Désertant les conquêtes Elle promet l’équipée Elle remue le souffle Sacre l’humble outil Elle assemble les fragments Du visage dispersé Et désigne le mystère Qui demeure entier. © Flammarion, 1995

Treize âges de la vie d'une femme

Rouzin, Marie
La narratrice se remémore les différents événements qui ont rythmé sa vie. Une vie ordinaire où les souvenirs des promenades en vélo, de la première histoire d’amour, des soirées étudiantes se mêlent à ceux des déménagements successifs, des épreuves endurées et des oppressions ordinaires. Au fil de ses échappées, ...

ronces (Les)

Coulon, Cécile (1990-....)
Premier recueil de poésie de l'auteure de Trois saisons d'orage !

À deux pas de l'enfer

Laâbi, Abdellatif (1942-....)
La poésie d’Abdellatif Laâbi est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie malgré le temps qui passe. Le poète scrute avec ironie nos sociétés et explore les aléas de l’existence.Sa poésie est imprégnée par la situation géopolitique du monde, des conflits et des guerres.
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