Rentrée littéraire
11%
À Copenhague, dans un futur lointain, règne le matriarcat. Si le souvenir du patriarcat habite encore tous les esprits, aujourd’hui seuls 11% des hommes sont maintenus en vie – quota nécessaire au plaisir féminin et au renouvellement de l’espèce –, et parqués dans un centre d’élevage sur l’île de Lolland. L’apparition soudaine d’un jeune garçon bouleverse la vie de quatre femmes, Médée, Wicca, Stille et Ève, forcées de décider de son destin. Chacune d’entre elles devra choisir entre le cœur et la raison, au risque de déstabiliser le nouvel ordre établi.
A l'ombre de Winnicott - un roman de Ludovic Manchette et Christian Niemiec, livre nouveauté 2024 par les auteurs d'Alabama 1963 - Rentrée Littéraire 2024
<p>Un roman dont le magnétisme, la gravité, le spectacle rappellent que toute littérature est une littérature d'évasion.
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<b>RÉSUMÉ DU ROMAN <i>À L'OMBRE DE WINNICOTT</i> : </b>
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<br> " Il y a beaucoup de monde ! " remarqua la visiteuse à peine entrée.
<br> Lucille compta.
<br> " Nous sommes huit. Neuf avec vous.
<br> – Je ne parlais pas des vivants. "
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<b>Sussex, Angleterre, 1934</b>. Alors qu'ils viennent d'emménager dans le manoir de Winnicott Hall, Archibald et Lucille Montgomery confient à Viviane Lombard, une Française à l'attitude et au franc-parler peu ordinaires, l'éducation de George, leur jeune fils aveugle. Tandis que la préceptrice et l'enfant apprennent à s'apprivoiser, un doute s'instille peu à peu chez eux comme chez tous les habitants de la vaste demeure, maîtres des lieux et personnel confondus : une présence invisible ne rôderait-elle pas entre les murs de la vieille bâtisse ?
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<br> Découvre le nouveau roman de Manchette-Niemiec, les auteurs d'
<i>Alabama 1963. </i>
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<b>UN ROMAN MAGNÉTIQUE :</b>
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<br> Avec ce troisième roman, Manchette-Niemiec se posent en maîtres de la narration, faisant coïncider la force d'une histoire avec la puissance des images. Leur façon de mêler la grammaire cinématographique au langage romanesque impressionne. Prenez George, cet enfant aveugle aux prises avec les cauchemars ou les fantômes : Henry James ou Steven Spielberg auraient adoré l'inventer.
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<i>À l'ombre de Winnicott </i>: roman 2024, de Ludovic Manchette et Christian Niemiec.</p>
Alors c’est bien
Prix Méduse 2024.
"Il faut que je raconte cette histoire tant qu’il me reste de la peinture bleue sur les mains. Elle finira par disparaître, et j’ai peur que les souvenirs s’en aillent avec elle, comme un rêve qui s’échappe au réveil et qu’on ne peut retenir. Avec ce bleu, j’ai peint le cercueil de Papa."
Bernard Mélois est sculpteur. Il a consacré son existence à souder des figures spectaculaires dans le capharnaüm de son atelier, en chantant sous une pluie d’étincelles. Alors qu’il vit ses derniers jours, ses filles reviennent dans leur maison d’enfance. En compagnie de leur mère, des amis, des voisins, elles vont faire de sa mort une fête, et de son enterrement une œuvre d’art. Périple en Bretagne pour faire émailler la croix, customisation du cercueil, préparatifs d’une cérémonie digne d’un concert au Stade de France : l’autrice raconte cette période irréelle et l’histoire de ce père hors du commun dont la voix éclaire le récit.
D’une fantaisie irrésistible, Alors c’est bien offre un regard sensible et inattendu sur la perte et la filiation. C’est aussi l’hommage de l’artiste Clémentine Mélois à son père, ce bricoleur de génie qui lui a transmis son humour inquiet, son amour des mots et son vital élan de création.
Clémentine Mélois est artiste plasticienne et écrivaine. Membre de l’Oulipo, elle est notamment l’autrice, aux Éditions Grasset, de Cent titres (2014), Sinon j’oublie (2017) et Dehors, la tempête (2020).
American Boys
La petite chambre que partage K. avec ses deux frères dans la vallée de San Fernando, en Californie, a juste la place d’accueillir un lit superposé à trois niveaux. Baba, leur père, a perdu son travail en quittant l’Iran pour les États-Unis et la mère a fini par abandonner le domicile, lassée du climat de violence.
Le rêve de K., le cadet de la fratrie, est d’être un "vrai" Américain, de jouer au basket et de traîner sur les bords du fleuve Los Angeles avec Johnny et les autres – en particulier avec Johnny. Mais ces rêves sont bouleversés lorsque Baba décide d’embarquer de force ses trois fils à Téhéran, en Iran. Quand ils reviennent quelques mois plus tard en Californie, peu après les attentats du 11 septembre 2001, tout a changé.
L’inoubliable portrait d’un enfant devenu adulte trop tôt, qui cherche sa place au sein de sa fratrie, de ses amis et de son pays.
Ann d'Angleterre - Prix Médicis 2024
<p>En avril 2022, la mère de Julia Deck est victime d’un accident cérébral. Selon les médecins, ses chances de survie sont infimes. Mais la patiente déjoue les diagnostics. Commence alors un long cheminement, dans l’espoir d’une convalescence, à travers le dédale des établissements de soins. En parallèle, Julia Deck raconte, sur un rythme vif et non dénué d’humour <i>british</i>, la vie de cette femme issue d’une famille ouvrière anglaise, passionnée de littérature, qui s’est élevée socialement, est venue habiter en France, tout en continuant d’entretenir un rapport complexe avec sa famille d’Angleterre. Car au milieu de son histoire, Julia décèle une étrangeté, peut-être un secret – un point aveugle dans le récit de sa filiation. Mais à cette interrogation, seule sa mère, précisément, pourrait répondre. Ce texte splendide, qui questionne les liens entre l’écriture et la vie, est aussi un geste d’amour bouleversant d’une fille envers sa mère.</p>
<p>Née à Paris d’un père français et d’une mère britannique, <b>Julia Deck</b> a précédemment publié cinq romans dont <i>Viviane Élisabeth Fauville</i> (2012), <i>Propriété privée</i> (2019) et <i>Monument national</i> (2022), traduits en plusieurs langues.</p>
Bien-être - Grand Prix de Littérature américaine 2024
À l’aube des années 1990 à Chicago, en pleine bohème artistique, un homme et une femme vivent l’un en face de l’autre et s’épient en cachette. Rien ne semble les relier — elle est étudiante en psychologie, lui photographe rebelle. Mais lorsqu’ils se rencontrent enfin, le charme opère et l’histoire d’amour démarre aussitôt entre Elizabeth et Jack. Ils ont la vie devant eux et, même si leurs rêves et leurs milieux divergent, ils sont convaincus que leur amour résistera à l’épreuve du temps.
Mais qu’en est-il vingt ans plus tard ? Une fois que le couple s’est embourgeoisé, qu’il se débat avec un fils tyrannique, que le désir s’éteint à petit feu et que les rêves s’oublient ? L’achat d’un appartement sur plan devient alors le révélateur de tous les désaccords entre Elizabeth et Jack. Au fond, étaient-ils faits l’un pour l’autre ?
Bâti avec de malicieux va-et-vient dans le temps, Bien-être est la fresque épatante d’un amour dont le décor, Chicago, perd son âme à mesure que les sentiments s’abîment. Nathan Hill y décortique le couple et l’état de la middle class avec un panache, une ingéniosité et un humour irrésistibles. Du grand roman américain au souffle palpitant.
Grand Prix de Littérature américaine 2024. Élu roman étranger préféré des libraires / Livres Hebdo 2024.
Dalva
<p>Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'œuvre humaniste, <i>Dalva</i> est un hymne à la vie.<br> <br> "Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l'on est ce que l'on fait. Une invitation à la sculpture de soi."<br> François Busnel, <i>L'Express</i><br> <br> <i>Traduit de l'anglais (États-Unis)<br> par Brice Matthieussent</i><br><br></p>
Dors ton sommeil de brute
"Un long hurlement, celui d’une foule d’enfants, secoue la planète. Dans les villes, le Cri passe à travers les murs, se faufile dans les canalisations, jaillit sous les planchers, court dans les couloirs des tours où les familles dorment les unes au-dessus des autres, le Cri se répand dans les rues."
Un rêve collectif court à la vitesse de la rotation terrestre. Il touche tous les enfants du monde à mesure que la nuit avance.
Les nuits de la planète seront désormais marquées par l’apparition de désordres nouveaux, comme si les esprits de la nature tentaient de communiquer avec l’humanité à travers les songes des enfants.
Eva a fui son mari et s’est coupée du monde. Dans l’espace sauvage où elle s’est réfugiée avec sa fille Lucie, elle est déterminée à se battre contre ce qui menace son enfant durant son sommeil sur une Terre qui semble basculer.
Comment lutter contre la nuit et les cauchemars d’une fillette ?
Couverture : © Niki Boon
Et si demain tout s'inversait
« Et si l’inimaginable devenait réalité ? <br />Des dizaines de milliers de réfugiés arrivent sur les côtes sud de la Méditerranée. Ils cherchent à fuir une guerre qui s’est propagée à toute l’Europe. Français, Italiens, Espagnols ou Allemands, tous attirés par une nouvelle Terre promise. Des familles entières traquées par les bombardements russes ont dû se résoudre, la mort dans l’âme, à l’exil en terre d’islam.<br />Entre témoignage intime et pamphlet sur nos sociétés désenchantées, je vous invite à concevoir l’inconcevable qui pourrait advenir demain. Bien qu’il s’agisse d’une fiction dans laquelle j’ai laissé s’évader mon imagination, cette histoire ne vient pas de nulle part. Dans un monde instable, elle est tout à fait vraisemblable.<br />Ce récit risque de bousculer et de malmener vos consciences. Entre une guerre féroce ou le plus terrible des exils, entre protéger sa famille ou risquer de perdre son identité, quel choix feriez-vous ? La résistance ou l’allégeance ? L’heure des décroisades a sonné. »<br /> <br />Sonia Mabrouk, franco-tunisienne, s’est imposée comme la figure incontournable du journalisme politique. Elle est reconnue pour son engagement en faveur de la liberté d’expression et est l’auteur de plusieurs essais dont Reconquérir le sacré
Eufrasia Vela et les Sept Mercenaires
De nos jours, à Lima, Eufrasia Vela est aide à domicile pour personnes âgées. Pour ses chers patients perclus de douleurs et de solitude, cette petite femme solaire est prête à tout – quitte à s’oublier elle-même. Pourtant, malgré les bons soins de leur gardienne, les retraités n’aspirent qu’à une chose : le repos, et éternel s’il vous plaît ! Pourtant, lorsque doña Carmen lui demande de l’aider à mourir, notre héroïne hésite : est-elle vraiment prête à tout pour ses petits vieux ? Avec tendresse et drôlerie, Gustavo Rodriguez raconte le road-trip d’attachants vieux fourneaux et de leur aide-soignante. Un roman sur la liberté et le refus de laisser la morosité régir sa vie. Gustavo Rodríguez est l’un des auteurs péruviens les plus lus dans son pays et lauréat du prix du Roman Alfaguara, en 2023. Après Les Matins de Lima (L’Observatoire, 2020), il s’agit de son deuxième roman publié en France. Traduit de l’espagnol (Pérou) par Margot Nguyen Béraud.
Fort Alamo
"Alors qu'autour de moi tombaient les corps, Fort Alamo était en passe d'être pris."
Devant la caisse du supermarché, Cyril maudit en silence le type qui l’a doublé l’air de rien. Quelques minutes plus tard, le resquilleur s’effondre sur le carrelage, foudroyé. Pour Cyril, père de famille sans histoires, c’est le début d’une série de faits similaires qui le plongent dans une angoisse existentielle. Ou est-ce plutôt la disparition récente de sa mère, la nécessité de vider la maison de son enfance ? À moins que ce ne soit Noël qui approche, les cadeaux à trouver, le repas chez la belle-sœur…
Mêlant l’humour et la mélancolie, l’acidité et la tendresse, Fabrice Caro excelle dans l’art du gag métaphysique.
Girlfriend on Mars
Satirique, pop et acidulé, "Girlfriend on Mars" signe l’entrée en littérature d’une nouvelle voix féminine euphorisante à l’humour d évastateur, pleine d’amour pour l’humanité d’ici bas. <br /> A travers des personnages aussi drôles qu’attachants, avec un rythme et un sens des dialogues dignes des meilleures séries, Deborah Willis dresse une satire super maligne de notre rapport modifié au réel dans une société de plus en plus fake, et pose un regard tendre sur nos fragiles éthiques individuelles. <br /> Entre quête de gloire et crise environnementale, ce roman pourrait bien être le manifeste ultramoderne d’une nouvelle génération contrainte d’adapter ses ambitions à l’ère des réseaux sociaux et de l’éco-anxiété. <br />
Histoire d'une domestication
« Une comédienne, on ne cherche pas à savoir qui elle est. Une comédienne, on l’invente. Une comédienne est un rêve.
La comédienne de ce roman, l’actrice trans la plus connue du monde, peut vivre toutes les vies sur scène mais se sent acculée par un nouvel événement dans son quotidien : elle a décidé, contre tout bon sens, de fonder une famille.
Intermezzo
Ivan et Peter, deux frères que les années ont éloignés, se retrouvent à la mort de leur père. Ivan, vingt-deux ans, est un brillant joueur d’échecs, ultrasensible et solitaire. Peter, juriste renommé de Dublin, est un trentenaire aux multiples conquêtes. <b>Tous deux vivent des amours périlleuses pendant ce moment délicat du deuil, intermède de vie où la fragilité n’exclut pas l’aventure.</b>
<br><br>Avec <i>Intermezzo</i>, l’Irlandaise <b>Sally Rooney</b> signe un nouveau roman sensuel et fascinant dans la veine de <i>Normal People</i>, où les personnages se mettent à nu, les couples se font et se défont dans une délicieuse confusion des sentiments.
Julia - Rentrée littéraire 2024
<p><b>*** Rentrée littéraire 2024 *** Sélection du Grand Prix de littérature américaine ***</b><br><br><b>Une relecture imaginative, féministe et brillamment pertinente de <i>1984</i>.</b><br>Londres, chef-lieu de l'Espace aérien I, vit sous le joug d'un régime ultra-autoritaire dirigé par Big Brother. Nous sommes en 1984.
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<br> Julia est mécanicienne au département Fiction du ministère de la Vérité. Joyeusement cynique, elle a tout de la citoyenne modèle. Elle excelle pourtant dans l'art de tromper la surveillance constante des télécrans et de la Police de la Pensée, parvenant même à cacher ses liaisons amoureuses dans ce monde où le sexe est un crime sévèrement puni. Mais Winston Smith, du service des Archives, l'intrigue et l'attire. Lui aussi cache peut-être son jeu... Le jour où, sans vraiment réfléchir, elle lui glisse un mot dans la main – geste quasi suicidaire –, elle perd le contrôle de sa vie si bien ordonnée, et tout bascule.
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<br> Soixante-quinze ans après George Orwell, Sandra Newman nous entraîne à nouveau dans l'univers mythique de Big Brother. Roman d'un État totalitaire où la condition des femmes diffère fondamentalement de celle des hommes, Julia apparaît comme un texte féministe, à la fois fidèle à l'original et radicalement différent.</p>
L'Agrafe
Emma Fulconis : on ne voit qu’elle à L’Escarène, dans cet arrière-pays niçois où elle est née. Prompte, virevoltante, rebelle à tout, sauf au vent, elle a toujours galopé dans les collines. Enfant déjà, on la surnommait « l’athlète ». Se moquant bien des compétitions, Emma « ne court pas relativement, mais absolument ».
Mais un jour, sa vie bascule : son ami Stéphane Goiran, avec qui parfois elle écoute un peu de musique lors d’une halte, l’invite chez lui. Là, à peine la porte franchie, un chien énorme se jette sur elle, et lui lacère la jambe, ou plus exactement le péroné, également appelé « l’agrafe ». S’ensuivent des mois d’hôpital et de rééducation, à l’issue desquels il est clair qu’Emma ne détalera plus jamais à toute allure.
Mais l’accident ne l’arrête pas dans son élan. Hantée par la phrase du père Goiran expliquant pourquoi il n’a pas retenu son molosse – « Mon chien n’aime pas les Arabes –, elle tente de comprendre ce qu’elle sait déjà, mais dont on ne parle pas. Tenace, elle va surtout trouver en elle la ressource d’un nouveau mouvement, un tremblement d’abord, une oscillation, presque une danse immobile.
Il fallait le talent de Maryline Desbiolles, convoquant la parole des villageois comme un chœur antique, pour nous mener, au rythme même de la course empêchée d’Emma, sur le chemin d’une aveuglante réalité : celle d’un pays où les blessures de la guerre d’Algérie sont tapies dans les mémoires. Pour autant, même boiteuse, exhibant crânement sa cicatrice, jamais Emma Fulconis ne cessera d’aller de l’avant, exerçant sur nous, de son invraisemblable grâce, un charme puissant.
L'Effondrement
<p>Mon frère a passé une grande partie de sa vie à rêver. Dans son univers ouvrier et pauvre où la violence sociale se manifestait souvent par la manière dont elle limitait les désirs, lui imaginait qu’il deviendrait un artisan mondialement connu, qu’il voyagerait, qu’il ferait fortune, qu’il réparerait des cathédrales, que son père, qui avait disparu, reviendrait et l’aimerait.<br>Ses rêves se sont heurtés à son monde et il n’a pu en réaliser aucun.<br>Il voulait fuir sa vie plus que tout mais personne ne lui avait appris à fuir et tout ce qu’il était, sa brutalité, son comportement avec les femmes et avec les autres, le condamnait ; il ne lui restait que les jeux de hasard et l’alcool pour oublier.<br>À trente-huit ans, après des années d’échecs et de dépression, il a été retrouvé mort sur le sol de son petit studio.<br>Ce livre est l’histoire d’un effondrement.</p><p>É. L.</p><p><b>Édouard Louis</b> est écrivain. Il est l’auteur de plusieurs livres autobiographiques qui ont été traduits dans plus de trente langues.</p>
L'Hôtel du Rayon Vert
<P><EM><STRONG>Prix Cabourg du roman 2024</STRONG></EM></P><P>«À demi allongée sur la rambarde, appareil en main, elle cadre l'agencement magique des alvéoles, comme si elle voulait décrocher des rayons de miel. Elle vient de trouver le détail qui définit le mieux l'hôtel insolite, le Rayon Vert était une ruche bourdonnante. »<U></P></U><P>Cerbère, dernier village français avant l’Espagne. Dans cette ville-frontière, il ne reste de la Belle Époque que l’hôtel du Rayon Vert, fiché comme un <I>Titanic</I> au cœur de la gare. De sa terrasse qui surplombe la mer, les clients guettent le salut furtif du soleil de feu avant que la nuit ne tombe.</P><P>C’est ce décor, à la fois mythique et irréel, que Franck Pavloff, infatigable voyageur littéraire, a choisi pour son nouveau roman. On y croise une photographe globe-trotteuse, un violoniste revendiquant l’héritage du poète Antonio Machado, une jeune femme à peine libérée de prison, le fantôme de Walter Benjamin, le libraire de Collioure, le responsable du poste d’aiguillage et sa fille trapéziste, qui aide les migrants de passage à Cerbère... Que sont-ils venus y chercher, tous, sinon leur propre vérité, faite de rêves et d’espérance ?</P><P><STRONG>Un grand texte qui appelle à la paix et à la fraternité dans nos mondes embrasés.</STRONG></P>
La Cinquième Saison - Un roman vénitien - Rentrée littéraire 2024
<p><b>- Rentrée littéraire 2024 -</b><br> Le nouveau roman d'Érik Orsenna. À Venise, le temps s'est arrêté. Les Éléments sont déchaînés. Et Vivaldi a ressuscité...
<br>Lorsqu'un énième paquebot plein de touristes, le
<i>Wonder of the Seas</i>, s'attaque à Venise, la Nature se révolte : elle arrête le Temps. L'horloge de la place Saint-Marc reste bloquée sur deux heures du matin. Le jour reviendra si les hommes reviennent à la raison. Du palais des Doges à la Fenice, l'affolement est général. Qui saura redémarrer la Grande Machine ?
<br>Au cœur de cette nuit qui s'entête apparaît un drôle de personnage – vêtu d'une soutane, les cheveux roux, le timbre de voix décalé. Voilà Antonio Vivaldi, ressuscité par le chaos moderne. Désormais, plus aucune barrière ne sépare les vivants et les morts. Le compositeur va écrire sa
<i>Cinquième Saison</i>, celle où se réconcilieront les Éléments, l'Eau et le Feu, la Forêt et la Ville, l'Air et le Temps.
<br>Dans ce bref et grand roman vénitien, le conteur de
<i>L'Exposition coloniale</i> (prix Goncourt et prix Goncourt des lycéens), de
<i>Madame Bâ</i> et de
<i>La grammaire est une chanson douce</i> est de retour.</p>
La Morelle noire
<i>Avec un livre de prières entre les mains, on ne va nulle part. </i><br><br>Être reine, comme Christine de Suède, et refuser de prêter son corps pour donner un héritier au trône ; ou herboriste et guérisseuse, telle Hélène Jans – une sorcière, diront certains –, et défier l’ordre établi ; ou encore thésarde irrévérencieuse, à l’instar d’Inés Andrade, digne héritière d’une longue lignée matriarcale… Les héroïnes de <i>La Morelle noire </i>s’affranchissent et se soustraient aux assignations en tout genre. Et, ce faisant, elles affirment qu’une autre lecture de l’histoire, trop souvent écrite uniquement par les hommes, est possible. <br><br>Suivre les pérégrinations émancipatrices de ces trois femmes libres – en passant par Stockholm, puis Amsterdam, et jusqu’à un petit village de Galice où l’on découvre une malle aux parfums capiteux de framboise et de morelle noire – agit comme un sortilège irrésistible et exaltant. <br><br><b>Teresa Moure</b> compose avec <i>La Morelle noire</i> un herbier précieux, un ouvrage habilement cousu d’histoires intimes, de remèdes, de croyances, de sororité, de coutumes et de soins.<br><br>À PROPOS DE L'AUTRICE <br><br><b>Teresa Moure</b> est romancière, poète, essayiste, dramaturge et professeure de linguistique à l’université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle développe un projet littéraire empreint d’écoféminisme. Son roman "Hierba Mora (La Morelle noire)" a déjà été traduit dans diverses langues (anglais, néerlandais, italien, serbe…).<br><br>
La Reine du labyrinthe - Rentrée littéraire 2024
<p><b>- Rentrée littéraire 2024 -<br> La vérité sur l'affaire du Collier.</b><br>Deux femmes se font face, une reine qui a tout et une intrigante qui veut tout. Marie-Antoinette est au sommet de sa gloire, quand Jeanne de La Motte-Valois tente désespérément d'échapper à la misère. Son arme : un collier qui brille de six cent cinquante diamants. Le joyau disparaît, l'honneur de la reine est menacé, le vol tourne à l'affaire d'État, le procès précipite la Révolution française. Le scandale cache-t-il une machination politique ?
<br> Dans cette histoire où chaque fait est vrai, Camille Pascal découvre un complot qui n'est pas celui que l'on a longtemps soupçonné et entraîne le lecteur à travers un labyrinthe extraordinairement romanesque.</p>
La barque de Masao
Masao est ouvrier sur l'île de Naoshima (Japon). Ce soir-là, en quittant l'usine, il découvre Harumi venue l'attendre plus de dix ans après leur dernière entrevue. Des rendez-vous, emplis de pudeur et d'humanité, vont ponctuer leurs retrouvailles.
Ce face à face ravive les souvenirs... Remonte à la mémoire de Masao, cette histoire d'amour superbe et dramatique avec Kazue, la mère d'Harumi. Les années passées comme gardien du phare d'Ogijima. Ou encore les heures de plénitude à bord de la barque qu'il a construite de ses propres mains.
La Barque de Masao, roman habité par les lumières changeantes et les brises marines, est le deuxième texte d'Antoine Choplin publié aux éditions Buchet/Chastel.
La désinvolture est une bien belle chose
Pourquoi, un matin d’automne, une si jolie jeune femme, intelligente et libre, entourée d’amis, admirée, une fille que la vie semblait amuser, amoureuse d’un beau soldat américain qui l’aimait aussi, s’est-elle jetée à l’aube par la fenêtre d’une chambre d’hôtel, à vingt ans ? J’aimerais savoir, comprendre.
La taille de nos seins
« Nous étions trois amies, venues d’horizons complètement différents. Je débarquais de Sarcelles, Isabelle d’Amérique, et Cécile de la rue Poliveau. Nous avions sept ans quand nous nous sommes rencontrées à l’école de la rue Buffon, et nous avons découvert ensemble les garçons, la transformation de nos corps, le point de vue de l’autre, et l’infini réconfort de l’amitié.<br /> <br />C’est cette histoire que j’ai voulu raconter, avec les dessins de Cécile, peintre que j’admire et qui, comme Isabelle, est toujours mon amie chérie, plus de cinquante ans après notre rencontre. »<br /> <div style="text-align: right;">A. J.</div> <br />Où l’on rencontre Mademoiselle Sahoute, la maîtresse-juge suprême, Couik, le caniche sans poils, des parents en plein apprentissage de la liberté des années 70, l’exhibitionniste du Jardin des Plantes, les poupées Barbie et les Claudette, le premier amoureux (sur une balançoire), les enfants tyranniques… Autant de personnages qui façonnent le quotidien de « Mademoiselle Chichi », surnom donné par une maîtresse à la petite Agnès.<br /> <br />Pour la première fois, Agnès Jaoui prend la plume et raconte : l’amitié, d’abord, indéfectible mais aussi faite de rivalités, d’étonnements, de trahisons. L’apprentissage de son genre, joyeux ou angoissant, empreint de doutes et d’injonctions parfois douloureuses. Et les humiliations scolaires, les codes sociaux, le mépris de classe, tout ce qui a forgé sa personnalité convaincue et déterminée. Tendre, cocasse, absolument personnel, l’ouvrage prend vie avec les illustrations de Cécile Partouche, pleines d’esprit et de sensibilité.
Le Club des enfants perdus
À 27 ans, Miranda aimerait bien se dire que ses parents lui ont transmis leur joie de vivre mais elle est incapable de supporter les arrangements du monde adulte avec la souffrance et l’injustice. Son père, Armand, s’est toujours interrogé sur l’étrangeté de sa fille, depuis toute petite dotée de facultés paranormales. Elle lit dans les pensées d’autrui, souffre de dédoublements. Ce monde magique, bizarre, de l’enfance la protégeait, mais il va se retourner contre elle. Elle devient fascinée par le « Club des 27 », formé par ces artistes du rock morts à l’âge de 27 ans comme Jim Morrison, Kurt Cobain, Amy Winehouse… Des événements étranges vont se précipiter dans la vie de Miranda, avec la malédiction d’être parasitée par les pensées et les émotions d’autrui. Elle se souvient d’un voyage à Berlin, chez ses grands-parents maternels, où elle tente de percer le mystère de Bonnie, présence fantomatique d’un bébé qu’aurait eu sa mère avant elle. Tout se passe comme si un terrible compte à rebours s’était enclenché. « Pourquoi avons-nous refusé de voir l’étrangeté de Miranda ? » demande Armand. Comme si nous étions incapables de voir la détresse que la société impose à ses propres enfants, et le divorce générationnel devant l’état du monde.
Le Paradis des fous
<p>À soixante-quatorze ans, Frank Bascombe se porte comme un charme. En dépit d’une vie marquée par les deuils, les échecs et les séparations, cet optimiste invétéré ne désespère pas de trouver le bonheur. Lorsqu’il apprend que son fils est atteint d’une maladie incurable, il lui propose une virée à la rencontre des monuments d’une Amérique vouée au kitsch : le Palais du Maïs, un hôtel-casino indien, les effigies des « <i>dead presidents</i> » sculptées dans le mont Rushmore… Un dernier voyage au cours duquel père et fils parviendront – peut-être? – enfin à se rapprocher.</p>
<p>Bavard, touchant, égoïste et doué d’un sens inné de la comédie, Frank Bascombe accompagne Richard Ford de livre en livre depuis plus de trente ans. Dans <i>Le Paradis des fous</i>, cet ancien journaliste sportif reconverti dans l’immobilier continue à observer l’Amérique avec férocité. Pour notre plus grand plaisir.</p>
<p><b>Richard Ford est né en 1944. Il est l’auteur de nombreux romans dont <i>Une saison ardente</i> (1991), <i>Indépendance</i> (1995), lauréat du PEN/Faulkner Award et du prix Pulitzer 1996, <i>Un week-end dans le Michigan</i> (1999) ainsi que <i>Canada</i> (2013), qui a connu un très grand succès critique et public, et a été couronné du prix Femina étranger. Il est également le lauréat du prix Princesse des Asturies 2016. Son œuvre est publiée aux Éditions de l’Olivier.</b></p>
<p><b>Traduit de l’anglais (États-Unis) par Josée Kamoun.</b></p>
Le bastion des larmes - Prix Décembre 2024 et Prix de la langue française 2024
<p>À la mort de sa mère, Youssef, un professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses sœurs, pour liquider l'héritage familial. En lui, c'est tout un passé qui ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre.
<br> À travers lui, les voix du passé résonnent et l'interpellent, dont celle de Najib, son ami et amant de jeunesse au destin tragique, happé par le trafic de drogue et la corruption d'un colonel de l'armée du roi Hassan II. À mesure que Youssef s'enfonce dans les ruelles de la ville actuelle, un monde perdu reprend forme, guetté par la misère et la violence, où la différence, sexuelle, sociale, se paie au prix fort. Frontière ultime de ce roman splendide, le Bastion des Larmes, nom donné aux remparts de la vieille ville, à l'ombre desquels Youssef a jadis fait une promesse à Najib. " Notre passé... notre grande fiction ", médite Youssef, tandis qu'il s'apprête à entrer pleinement dans son héritage, celui d'une enfance terrible, d'un amour absolu, aussi, pour ses sœurs magnifiques et sa mère disparue.
<br>Prix Décembre 2024
<br>Prix de la langue française 2024</p>
Le désastre de la maison des notables
<p><b>Un roman choral ambitieux, une fresque familiale sur plus d'un demi-siècle d'histoire et de combats pour les droits des femmes en Tunisie.</b><br>Tunisie, 1935. Dans un pays en pleine ébullition politique se croisent les destins de deux éminentes familles bourgeoises : les Naifer, rigides et conservateurs, et les Rassaa, libéraux et progressistes.
<br>Une nuit de décembre, à Tunis, la jeune épouse de Mohsen Naifer, Zbeida Rassaa, est soupçonnée d'entretenir une liaison avec Tahar Haddad, intellectuel d'origine modeste connu pour son militantisme syndical et ses positions avant-gardistes, notamment en faveur des droits des femmes.
<br>Dans un entrelacement de secrets et de souvenirs, plusieurs membres des deux familles ainsi que leurs domestiques reviennent lors des décennies suivantes sur les répercussions désastreuses de cette funeste soirée. Comme dans un jeu de poupées russes, chaque récit en contient d'autres et renverse la perspective. Avec jubilation le lecteur rassemblera les pièces pour tenter de découvrir ce qui est réellement arrivé à Zbeida Rassaa.
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<i>Le désastre de la maison des notables </i>transpose plus de cinquante ans d'histoire tunisienne – de la lutte pour l'indépendance jusqu'à la révolution de 2011 – et de combats pour les femmes. Remarquable de maîtrise, d'un style limpide, d'une construction astucieuse, cet éblouissant roman choral met en scène des personnages envoûtants et inoubliables.</p>
Le rêve du jaguar - Prix Femina et Grand Prix du Roman de l'Académie française 2024
Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d’une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l’orphelin. Élevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays. <br /> Une compagne d’exception l’inspirera. Ana Maria se distinguera comme la première femme médecin de la région. Ils donneront naissance à une fille qu’ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. Liée par son prénom autant que par ses origines à l’Amérique du Sud, elle n’a d’yeux que pour Paris. Mais on ne quitte jamais vraiment les siens. <br /> C’est dans le carnet de Cristobal, dernier maillon de la descendance, que les mille histoires de cette étonnante lignée pourront, enfin, s’ancrer. <br /> Dans cette saga vibrante aux personnages inoubliables, Miguel Bonnefoy campe dans un style flamboyant le tableau, inspiré de ses ancêtres, d’une extraordinaire famille dont la destinée s’entrelace à celle du Venezuela.
Les Hommes manquent de courage
<p>La vie de Jessie lui échappe. Elle n'y arrive plus avec Marco, son fils de 15 ans. Chaque discussion dérape : des cris, des fugues. Marco a disparu depuis trois jours quand, un soir, il l'appelle. Il est à une fête. Il faut que sa mère vienne. Tout de suite.
<br> Inspiré d'une histoire vraie, Les hommes manquent de courage est un roman bouleversant sur les secrets que l'on transmet à nos enfants sans le savoir.</p>
Les Stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques
Mille dollars de l’heure. Un tarif qui ne se refuse pas quand on est avocat commis d’office obligé de passer ses journées, dimanches compris, à plancher sur les dossiers attristants de petits malfaiteurs sans envergure. Puis à négocier des peines avec un procureur plus puissant que soi mais tellement moins compétent. Alors Justin Sykes, lassé par ce quotidien déprimant, accepte pour ce tarif de se mettre un soir par semaine au service des filles d’un gentlemen’s club et de passer la nuit dans le motel d’en face. Sans trop chercher à comprendre. Parce que, c’est bien connu, les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques.
Les Âmes féroces
<p><i>« Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu’elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s’efface, la fille qu’on oublie. » </i></p>
<p>Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, <i>Les Âmes féroces</i> tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.</p>
<p>Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, <i>Les </i><i>Â</i><i>mes féroces</i> traque la part d’ombre de chacun.</p>
<p><b>Marie Vingtras vit à Paris. Elle est l’autrice de <i>Blizzard</i> (Éditions de l’Olivier, 2021), grand succès critique et public, lauréat du prix des Libraires et du prix Libr’à Nous. <i>Les </i><i>Â</i><i>mes féroces</i> est son deuxième roman.</b></p>
Long Island
<strong>Prix spécial du jury Femina pour l'ensemble de son œuvre.</strong><br /><br />Une inoubliable passion amoureuse, après le chef-d’œuvre du <em>Magicien</em>, par un des maîtres de la fiction contemporaine.<br />Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats.<br />Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais…<br />Situéà l’interstice entre deux mondes, <em>Long Island </em>offre des retrouvailles bouleversantes avec Eilis Lacey dont les lecteurs de <em>Brooklyn </em>se souviennent encore. Quinze après la publication de ce best-seller, Colm Tóibín fait la démonstration magistrale de ses talents de romancier avec un inoubliable portrait de femme.<br /><br /><em>Traduit de l’anglais (Irlande) par Anna Gibson </em><br />
Madelaine avant l'aube
Sandrine Collette est notamment l’auteure de Et toujours les Forêts, Grand prix RTL Lire, prix du Livre France Bleu – PAGE des libraires, prix de La Closerie des Lilas ainsi que de On était des loups, prix Renaudot des Lycéens, prix Giono, et en cours d'adaptation audiovisuelle.
C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, ...
Mesopotamia
Vous ne la connaissez pas, pourtant elle a tenu le monde entre ses mains. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Gertrude Bell a dessiné les frontière de l'Orient, dans ce désert sauvage où tout a commencé : le pays entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate.<br />Aventurière, archéologue, espionne, parlant l'arabe et le persan, elle fut la première femme puissante de l'Empire britannique, mais aussi une héroïne tragique. Idéaliste comme son ami et frère d'âme Lawrence d'Arabie. Impérialiste et courageuse comme le jeune Winston Churchill. Enfant aimée et incomprise d'une riche famille victorienne. Amoureuse éperdue. Et une énigme pour nous : celle des femmes que l'Histoire a effacées. <br />Olivier Guez lui rend sa gloire et nous offre une épopée flamboyante : de la découverte de gigantesques gisements pétroliers aux jeux de pouvoir cruels entre Britanniques, Français et Allemands, des négociations sous les tentes bédouines aux sables de Bagdad où se perdent nos rêves.<br />Le roman de Gertrude Bell dessine la vaste freque de la première mondialisation, quand le plus grand empire de tous les temps s'approprie une contrée mythique et maudite, terre d'Abraham, du déluge et de Babel, tombeau d'Alexandre le Grand : la Mésopotamie.
Nord Sentinelle
Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d’une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l’île, connaît son agresseur depuis l’enfance. <br /> Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte – comme on remonterait un fleuve et ses affluents – la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d’une dynastie de la bêtise et de la médiocrité. <br /> Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n’être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l’altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le cœur des hommes.
Récits de certains faits
Un jour Édith rencontre un homme, il est pompier, isolé aussi. Ils nouent une sorte de flirt. Ils se voient dehors, en cachette, sur des aires diverses, ils discutent. Pas grand-chose de vraiment intime. À la cour qui lui demande ce qu’il représentait pour elle, l’homme répond avec un fort accent toulousain : "J’étais sa bulle d’oxygène.
– Cette expression c’est la sienne ou elle l’exprimait autrement ?
– Ben… c’est vrai que j’étais sa bulle d’oxygène.
– Et de quoi parliez-vous ?
– De tout et de rien.
– Mais encore ?
– Heu… On parlait de tout et de rien.
– De tout et de rien.
– Oui, c’est ça… De tout et de rien."
Dans les tribunaux, les gens disent souvent qu’ils ont parlé "de tout et de rien". Ils se voient dans des endroits qui sont nulle part, ils se disent des choses dont la substance s’étiole aussitôt. Pas de reproches, pas de chagrins. C’est l’arrière de la vie.
Tata
<P><STRONG>Palmarès <EM>Les 100 livres de l'année 2024</EM></STRONG> - <STRONG>Lire Magazine</STRONG></P><P>"<STRONG><EM>Tata est son livre le plus ambitieux, le plus intime, le plus libérateur, le plus important</EM></STRONG>." Pierre Vavasseur - Le Parisien</P><P>" <STRONG>Tata <EM>est un livre palpitant, surprenant et surtout réussi.</EM>"</STRONG> Le Parisien</P><P>"<STRONG><EM>Valérie Perrin s'affirme comme [une] conteuse prodigieuse</EM></STRONG>." Olivia de Lamberterie - Elle</P><P>« <STRONG>Colette est remorte. </STRONG>Ce mot n’existe nulle part. Remourir, ça n’existe pas. »</P><P></P><P><STRONG>Colette était une femme sans histoire. C’est du moins ce que l’on croyait</STRONG> jusqu’au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans...</P><P><STRONG>Avec ce roman virtuose</STRONG> où s’entrelacent destins et intrigues palpitantes, <STRONG>Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.</STRONG></P>
Tombée du ciel
<p>Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d'insomnies.
<br>Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu'est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s'alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d'autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister.
<br>Tombée du ciel est un roman d'amitié, d'adolescence et de révolte.</p>
Traverser les montagnes, et venir naître ici : Roman nouveauté 2024 de Marie Pavlenko, un ouvrage poignant et lumineux.
<p><b>UN ROMAN POIGNANT ET LUMINEUX<br><br>Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l'espoir.</b><br>Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l'avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d'une croix rouge, ce qu'il lui reste de sa vie passée.
<br><br>Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu'elle déteste grandit.
<br><br>Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s'apprivoisent.
<br><br><b>A PROPOS DE MARIE PAVLENKO </b><br><br><b>Marie Pavlenko</b> vit entre la région parisienne et les montagnes cévenoles. Elle compose depuis bientôt quinze ans une œuvre originale, pour tous les publics et sous une diversité de formes, où s'articulent les thèmes de la métamorphose, de l'altérité, des liens tissés avec le vivant. Drôles, poétiques ou tragiques, ses textes sont marqués par son engagement pour les droits des femmes et de la nature sauvage, ils mettent en scène des personnages en marge, fragiles, obstinés, résilients.
<br><br>Saluée par de nombreuses distinctions, dont le Grand Prix de la Société des gens de lettres en 2020, Marie Pavlenko est traduite dans une quinzaine de langues.
<br><br>Son Instagram : marie__pavlenko
<br><br><b>ILS EN PARLENT</b><br><br>Un roman lu en avant-première et salué par une sélection de libraires.</p>
À la recherche du vivant
En 1741, le naturaliste Georg Wilhelm Steller rejoint la Grande Expédition du Nord. Cette mission d’exploration et de recherche scientifique, menée par le capitaine Vitus Béring, a pour objectif d’ouvrir une route maritime entre l’Asie et l’Amérique. Les navires partis de Russie n’atteindront jamais le continent américain, mais Steller fera une découverte singulière : une nouvelle espèce de grand mammifère marin, connue aujourd’hui sous le nom de « rhytine de Steller ». Chassée pour sa viande, la rhytine disparaît en moins de trois décennies, et devient dès lors un objet de fascination.
Épopée passionnante, À la recherche du vivant nous fait traverser les siècles dans le sillage de la rhytine de Steller, mais aussi des hommes et des femmes dont le destin a été mêlé à celui de cette extraordinaire créature.
Entre roman d’aventures, histoire coloniale, des découvertes et des sciences, et réflexion quant à l’impact de l’homme sur son environnement, Iida Turpeinen nous embarque dans un récit enlevé dont elle déploie avec originalité les multiples facettes pour, in fine, éclairer notre humanité et notre rapport au vivant.
Échec et mat au paradis - Prix Renaudot Essai 2024
Une enquête intime sur le suicide de Stefan Zweig à Petrópolis, au Brésil, le 23 février 1942, peu de temps après sa visite à Georges Bernanos. Bâti autour de la conversation que Sébastien Lapaque imagine entre ces deux géants de la littérature du XXe siècle, ce récit miraculeusement lumineux se nourrit de plus de 25 ans de recherches, de voyages et de rencontres. Entre le saccage nazi de la vieille Europe et l’avènement d’un fascisme tropical, une histoire politique et littéraire fascinante, une réflexion poignante sur la tentation du désespoir mais aussi un grand livre d’alerte.
Cabane - Prix des Libraires de Nancy Le Point 2024
Berkeley, 1973. Département de dynamique des systèmes. Quatre jeunes chercheurs mettent les dernières touches au rapport qui va changer leur vie. Les résultats de l’IBM 360, alias « Gros Bébé », sont sans appel : si la croissance industrielle et démographique ne ralentit pas, le monde tel qu’on le connaît s’effondrera au cours du xxie siècle. Au sein de l’équipe, chacun réagit selon son tempérament ; le couple d’Américains, Mildred et Eugene Dundee, décide de monter sur le ring pour alerter l’opinion ; le Français Paul Quérillot songe à sa carrière et rêve de vivre vite ; et l’énigmatique Johannes Gudsonn, le Norvégien, surdoué des maths ? Gudsonn, on ne sait pas trop. Certains disent qu’il est devenu fou. De la tiède insouciance des seventies à la gueule de bois des années 2020, Cabane est le récit d’une traque, et la satire féroce d’une humanité qui danse au bord de l’abime. Après Sœur (sélection prix Goncourt 2019) et Le Voyant d’étampes (prix de Flore, finaliste Renaudot et sélection Goncourt 2021), Cabane est le troisième roman d’Abel Quentin.
Célèbre
<p>​La célébrité est ma vie. Est-ce que j'étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.
<br>Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l'enfance, elle n'a qu'une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s'imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s'entaillant la cuisse à chaque échec.
<br> À la surprise de tous, sauf d'elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses.
<br> Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l'artifice et l'impunité. Célèbre est le récit d'une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque. Addictif.</p>
Frapper l'épopée
Quand Tass était enfant, les adultes lui ont raconté l’histoire de sa terre à plusieurs reprises et dans différentes versions. Malgré tous ces récits, Tass n’a jamais bien su où commençait l’histoire des siens. Comme elle n’a jamais réussi à expliquer la Nouvelle-Calédonie à Thomas, son compagnon resté en métropole. Aujourd’hui, elle est revenue à Nouméa et a repris son poste de professeure. Dans l’une de ses classes, il y a des jumeaux kanak qu’elle s’agace de trouver intrigants, avec leurs curieux tatouages : sont-ils liés à un insaisissable mouvement indépendantiste ? Lorsqu’ils disparaissent, Tass part à leur recherche, de Nouméa à Bourail – sans se douter qu’en chemin c’est l’histoire de ses ancêtres qui lui sera, prodigieusement, révélée.
Le destin de Tass croise celui de l’archipel calédonien et Alice Zeniter, avec une virtuosité romanesque remarquable, met en scène son passionnant visage contemporain, à l’ombre duquel s’invite, façon western, son passé pénitentiaire et colonial.
Houris - Prix Goncourt 2024
Prix Goncourt 2024.
"Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant."
Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.
Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
Ilaria
Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, à la radio, à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, fume trop il est un « guépard nerveux » dans un nuage de fumée. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer ; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe, ressent tout.
Dans une langue saisissante, rapide et précise, ce roman relate de l’intérieur l’écroulement d’une petite fille qui doit accomplir seule l'apprentissage de la vie.
Gabriella Zalapì est d’origines anglaise, italienne et suisse. Née à Milan, elle a également vécu à Genève et New York. Aujourd’hui elle habite à Paris. Son écriture réduite à l’essentiel a valu à son premier roman, Antonia (Zoé, 2019), le Grand prix de l’héroïne Madame Figaro 2019 et le Prix Bibliomedia 2020. Willibald (Zoé, 2022), un roman sur l’exil autour du sacrifice d’Abraham, a confirmé l’importance d’une œuvre saluée par la critique.
Jacaranda
Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.<br />Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, <em>Jacaranda</em> célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.
Jour de ressac
"Finalement, il vous dit quelque chose, notre homme ? Nous arrivions à hauteur de Gonfreville-l’Orcher, la raffinerie sortait de terre, indéchiffrable et nébuleuse, façon Gotham City, une autre ville derrière la ville, j’ai baissé ma vitre et inhalé longuement, le nez orienté vers les tours de distillation, vers ce Meccano démentiel. L’étrange puanteur s’engouffrait dans la voiture, mélange d’hydrocarbures, de sel et de poudre. Il m’a intimé de refermer, avant de m’interroger de nouveau, pourquoi avais-je finalement demandé à voir le corps ? C’est que vous y avez repensé, c’est que quelque chose a dû vous revenir.
Oui, j’y avais repensé. Qu’est-ce qu’il s’imaginait. Je n’avais pratiquement fait que penser à ça depuis ce matin, mais y penser avait fini par prendre la forme d’une ville, d’un premier amour, la forme d’un porte-conteneurs."
L'Impossible retour
<P></P><P><STRONG>« Tout retour est impossible, l’amour le plus absolu n’en donne pas la clé. » Amélie Nothomb</STRONG></P>
La fille verticale
"Je ne peux pas dire ce qu’est l’amour. Je peux seulement dire ce qu’est la vie quand on aime. Je ne suis qu’un être qui touche et qui a touché. Je ne suis qu’un corps qui pleure et qui suinte. L’amour est factuel. Se lever d’un canapé pour aller sur un lit, c’est déjà dessiner l’amour.
Je vais essayer de dessiner L. mais je ne me souviens de rien, puisque l’amour ne se voit pas. Il est tout entrelacé de rien : le néant d’une odeur de jean, les respirations accélérées, un petit rictus de plaisir et la haine dans les yeux quand on a dit une chose qu’on n’aurait pas dû dire.
Je ne ferai pas l’effort de vous donner les clés. Il n’y en a pas. Il vous faudra juste vous atteler à suivre la même chose que moi. Elle."
La fille verticale raconte la passion entre deux femmes. De fuites en violences, elles dérivent dans Paris la nuit, comme la mémoire roule sans trêve sur les traces d’un amour fou.
Le Courage des innocents
<P>"<STRONG><EM>Un livre bouleversant comme un cri de colère et de révolte.</EM></STRONG>" Page</P><P>"<STRONG><EM>Un magnifique roman sur l'enfance saccagée</EM></STRONG>. <STRONG><EM>La dimension psychologique, intérieure du texte [...] est d'une force inouïe.</EM></STRONG>" Le Figaro</P><P>"<STRONG><EM>On est embarqué, secoué, bouleversé."</EM></STRONG> Le nouvel Obs</P><P> </P><P>«<STRONG>Il a pensé aux enfants qu’il avait eu la chance de connaître, il a penséà la grâce de deux vies ensemble</STRONG>, il a pensé qu’il voulait voir encore la beauté de la nature, et le courage des hommes. Et la tendresse. Il avait envie de sentir leur vie contre la sienne. Aimer et être aimé. »<U></P></U><P></P><P><STRONG>Est-ce l’amour ou la rage qui lui donne cet élan ?</STRONG> L’élan vital d’un jeune homme de vingt ans dans un monde sans halte et sans refuge. Un monde où l’on préfère détourner le regard plutôt que prendre l’injustice à bras le corps, et où la plus pure expression de l’innocence – l’enfance – est bafouée. </P><P><STRONG>Lorsqu’il part à la rencontre de son petit frère, placé en foyer après avoir été retiréà la garde de son père, Ben ne se pose pas de question : il suit son instinct</STRONG>. De ces retrouvailles avec Jimmy, au milieu d’enfants ballottés de foyers en familles d’accueil, jaillira cette détermination folle qui le mènera jusqu’en Ukraine et jusqu’au bout de lui-même. Là où des enfants sont kidnappés avant d’être déportés par les Russes. Car, il le sait bien, qui sauve une vie sauve l’humanité tout entière.</P><P></P><P><STRONG>Sous la plume vibrante et pudique de Véronique Olmi</STRONG>, c’est toute la puissance du combat contre l’indifférence et l’oppression qui s’exprime et confère à ce roman une dimension universelle. Ben, figure christique inoubliable, redonne sens aux mots « liberté» et « humanité». </P>
Le chagrin moderne
Alors qu’il prend la route des vacances, Paul est saisi d’une irrépressible envie de fuir sa vie, quitte à abandonner sa femme, que pourtant il aime, et leur petit garçon sur une aire d’autoroute. Cet humoriste belge, après avoir connu un début de succès, a vu sa carrière s’effondrer brutalement le soir où il a tenté, déguisé en arbre, un sketch engagé sur le réchauffement climatique. Aujourd’hui, son sens de l’humour l’a déserté et il ne peut plus faire semblant : quelque chose ne va pas. Est-ce lui qui ne tourne pas rond ? La société ? Le monde ? Le road-trip en voiture sera le siège d’une introspection aussi drôle que désespérée, aiguisée par des rencontres avec d’autres voyageurs en proie au même « chagrin moderne ».
Avec beaucoup d’esprit, Quentin Jardon met en scène les aventures picaresques de Paul et, ce faisant, définit les contours du mal du siècle d’une certaine jeunesse occidentale.
Le syndrome de l'Orangerie
En se rendant au musée de l’Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l’auteur est pris d’une crise d’angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise. Sans doute l’art doit-il autant à l’artiste qu’au "regardeur" – mais encore ? Redevenant pour l’occasion le détective Bmore, Grégoire Bouillier décide d’en avoir le cœur net. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Et pourquoi des nymphéas, d’abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu’à l’obsession – au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ? Obsession pour obsession, commence alors une folle enquête qui, entre botanique, vie amoureuse de Monet et inconscient de l’œuvre, mènera Bmore de l’Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d’élucider son "syndrome de l’Orangerie". Lequel concerne plus de monde qu’on l’imagine. Lequel dit qu’entre l’œil qui voit et la chose qui est vue, il y a un mystère qui n’est pas seulement celui de la peinture.
Les Merveilles
<P><STRONG>Finaliste - Prix du Roman FNAC 2024</STRONG>.</P><P>"<STRONG><EM>L'un des plus beaux romans d'amour de cette rentrée</EM></STRONG>." Elle</P><P>"<STRONG><EM>Viola Ardone bouleverse."</EM></STRONG> Le Point</P><P></P><P>«<STRONG>L’amour est incompréhensible, une forme de folie.</STRONG>»</P><P></P><P><STRONG>Elba porte le nom d’un fleuve :</STRONG> c’est sa mère qui l’a choisi. Seuls les fleuves circulent librement, lui disait-elle, avant de disparaître mystérieusement. Depuis, <STRONG>Elba grandit seule dans cet endroit qu’elle nomme le <I>monde-à-moitié</I>: un asile psychiatrique, à Naples.</STRONG></P><P>C’est là qu’elle pose son regard d’enfant, sur le quotidien de cette « maison des fêlés, avec dedans plein de gens qui ressemblent à des félins », nourrissant de ses observations son <I>Journal des maladies du mental</I>. Jusqu’au jour où le jeune docteur Fausto Meraviglia décide de libérer les patients, comme le prévoit une loi votée quelques années plus tôt en 1978, et de prendre Elba sous son aile. Lui qui n’a jamais été un bon père apprend le poids et la force de la paternité. </P><P><STRONG>Après le succès du <I>Train des enfants </I>et du <I>Choix</I>,</STRONG> Viola Ardone poursuit son exploration de l’Italie du xx<SUP>e</SUP> siècle. Une ode aux mots qui rendent libre et au pouvoir des femmes, par l’une des grandes voix de la littérature italienne d’aujourd’hui.</P>
Roman de gare
Deux hommes, une gare, un train. Un roman qui part en retard, s’arrête sur les voies et finit en eau de boudin. Deux copains rêvent d’aventure. Se procurent à cet effet un baluchon et deviennent vagabonds. De nuit s’introduisent dans une gare de marchandises, et se cachent dans un train. Ne savent pas quand ils partiront et où ils partiront. Ne savent même pas s’ils partiront. Au petit matin le train s’ébranle. Des jours durant, les deux amis brûlent le dur, comme on dit dans les romans de Jack London, de Kerouac, de Jim Tully. À la différence près qu’ils ne verront pas Sacramento ou les grandes plaines du Wyoming, mais Villeneuve-Saint-Georges, le parc naturel régional du Gâtinais, Pouilly-sur-Loire, Nevers et Clermont-Ferrand... bref, le cœur de la France !
Tenir debout
<P><STRONG>Palmarès <EM>Les 100 livres de l'année 2024</EM></STRONG> - <STRONG>Lire Magazine</STRONG></P><P><STRONG>"<EM>Cette intrigue bouleversante nous tient en haleine au fil de rebondissements imprevisibles."</EM> Pelerin</STRONG></P><P><STRONG>Jusqu’où peut-on aimer ? Jusqu’à s’oublier...</STRONG><BR><BR><STRONG>Le nouveau roman de Mélissa Da Costa</STRONG> nous plonge au cœur de l’intimité d’un couple en miettes et affronte, avec une force inouïe, la réalité de l’amour, du désespoir, et la soif de vivre, malgré les épreuves.</P><P><BR>« <EM>Elle a conquis ses lectrices avec</EM> Tout le bleu de ciel<EM>, les a désarçonnées avec </EM>La Doublure<EM> et enthousiasmées avec </EM>Les Femmes du bout du monde. » <STRONG> Olivia de Lamberterie, Elle</STRONG></P><STRONG><P><BR></STRONG>« <EM>Un succès complètement mérité.</EM> » <STRONG>Augustin Trapenard, La Grande Librairie</STRONG></P><P><STRONG><BR></STRONG> « <EM>Mélissa da Costa, la jeune romancière qui chamboule tout</EM> ».<STRONG> Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire</STRONG></P>
Thomas Helder
L’écrivain néerlandais Thomas Helder vient de mourir dans la fleur de l’âge. La cérémonie achevée, ses proches se rassemblent dans la maison de famille de sa mère, une demeure en pleine campagne aveyronnaise, embellie par la venue du soir, la clarté si particulière de la neige. <br /> <br /> Au centre de cette assemblée, une très chère amie de Thomas, Margaux, architecte française renommée, partie au loin depuis des années, jusqu’à ce soir de deuil restée totalement absente. Mais pour elle, Thomas a laissé une lettre. <br /> <br /> Margaux s’entretient avec tous et en particulier avec Jorg, le frère aîné du défunt. Entre eux se tisse une conversation énigmatique et singulière qui la confronte aux fantômes de son passé. <br /> <br /> Un huis clos au cœur de la beauté des paysages, dans cette maison pleine des lointains souvenirs, entre l’Aubrac et Amsterdam : ils y ont grandi, s’y sont aimés, quelquefois menti. Une ronde de personnages menée avec virtuosité dans une unité de temps au cours de laquelle ces quelques inséparables se révèlent avec sincérité et chaleur, où s’inscrit en transparence ce que les lieux font aux hommes : “Nous étions des enfants des canaux, de l’écho de l’eau et de la patine du temps, ce qui comptait c’était la lumière.”