Nouveautés romans
A l'ombre de Winnicott - un roman de Ludovic Manchette et Christian Niemiec, livre nouveauté 2024 par les auteurs d'Alabama 1963 - Rentrée Littéraire 2024
<p>Un roman dont le magnétisme, la gravité, le spectacle rappellent que toute littérature est une littérature d'évasion.
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<b>RÉSUMÉ DU ROMAN <i>À L'OMBRE DE WINNICOTT</i> : </b>
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<br> " Il y a beaucoup de monde ! " remarqua la visiteuse à peine entrée.
<br> Lucille compta.
<br> " Nous sommes huit. Neuf avec vous.
<br> – Je ne parlais pas des vivants. "
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<b>Sussex, Angleterre, 1934</b>. Alors qu'ils viennent d'emménager dans le manoir de Winnicott Hall, Archibald et Lucille Montgomery confient à Viviane Lombard, une Française à l'attitude et au franc-parler peu ordinaires, l'éducation de George, leur jeune fils aveugle. Tandis que la préceptrice et l'enfant apprennent à s'apprivoiser, un doute s'instille peu à peu chez eux comme chez tous les habitants de la vaste demeure, maîtres des lieux et personnel confondus : une présence invisible ne rôderait-elle pas entre les murs de la vieille bâtisse ?
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<br> Découvre le nouveau roman de Manchette-Niemiec, les auteurs d'
<i>Alabama 1963. </i>
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<b>UN ROMAN MAGNÉTIQUE :</b>
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<br> Avec ce troisième roman, Manchette-Niemiec se posent en maîtres de la narration, faisant coïncider la force d'une histoire avec la puissance des images. Leur façon de mêler la grammaire cinématographique au langage romanesque impressionne. Prenez George, cet enfant aveugle aux prises avec les cauchemars ou les fantômes : Henry James ou Steven Spielberg auraient adoré l'inventer.
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<i>À l'ombre de Winnicott </i>: roman 2024, de Ludovic Manchette et Christian Niemiec.</p>
Alors c’est bien
Prix Méduse 2024.
"Il faut que je raconte cette histoire tant qu’il me reste de la peinture bleue sur les mains. Elle finira par disparaître, et j’ai peur que les souvenirs s’en aillent avec elle, comme un rêve qui s’échappe au réveil et qu’on ne peut retenir. Avec ce bleu, j’ai peint le cercueil de Papa."
Bernard Mélois est sculpteur. Il a consacré son existence à souder des figures spectaculaires dans le capharnaüm de son atelier, en chantant sous une pluie d’étincelles. Alors qu’il vit ses derniers jours, ses filles reviennent dans leur maison d’enfance. En compagnie de leur mère, des amis, des voisins, elles vont faire de sa mort une fête, et de son enterrement une œuvre d’art. Périple en Bretagne pour faire émailler la croix, customisation du cercueil, préparatifs d’une cérémonie digne d’un concert au Stade de France : l’autrice raconte cette période irréelle et l’histoire de ce père hors du commun dont la voix éclaire le récit.
D’une fantaisie irrésistible, Alors c’est bien offre un regard sensible et inattendu sur la perte et la filiation. C’est aussi l’hommage de l’artiste Clémentine Mélois à son père, ce bricoleur de génie qui lui a transmis son humour inquiet, son amour des mots et son vital élan de création.
Clémentine Mélois est artiste plasticienne et écrivaine. Membre de l’Oulipo, elle est notamment l’autrice, aux Éditions Grasset, de Cent titres (2014), Sinon j’oublie (2017) et Dehors, la tempête (2020).
American Boys
La petite chambre que partage K. avec ses deux frères dans la vallée de San Fernando, en Californie, a juste la place d’accueillir un lit superposé à trois niveaux. Baba, leur père, a perdu son travail en quittant l’Iran pour les États-Unis et la mère a fini par abandonner le domicile, lassée du climat de violence.
Le rêve de K., le cadet de la fratrie, est d’être un "vrai" Américain, de jouer au basket et de traîner sur les bords du fleuve Los Angeles avec Johnny et les autres – en particulier avec Johnny. Mais ces rêves sont bouleversés lorsque Baba décide d’embarquer de force ses trois fils à Téhéran, en Iran. Quand ils reviennent quelques mois plus tard en Californie, peu après les attentats du 11 septembre 2001, tout a changé.
L’inoubliable portrait d’un enfant devenu adulte trop tôt, qui cherche sa place au sein de sa fratrie, de ses amis et de son pays.
Apaiser nos tempêtes
Les parcours d’Anna et de Cerise n’ont rien de commun.
Promise à une brillante carrière, Anna étudie la photographie à l’Université de Washington ; lycéenne, Cerise habite en Californie sous l’emprise totale de sa mère. Lorsque chacune des jeunes femmes tombe enceinte par accident, Anna avorte, et Cerise garde l’enfant.
Dix ans plus tard, leur choix aura déterminé le cours de leur vie. D’espoirs en déceptions, de joies en drames, Anna et Cerise, bientôt réunies par le hasard, apprennent à être mères, et à être femmes.
Dans ce roman d’une portée universelle et d’une rare force émotionnelle, Jean Hegland raconte le monde au féminin dans ce qu’il a de plus fondamental : le rapport à l’enfant. Au-delà du choix de donner ou non la vie, elle dit combien le fait d’élever nous construit et transforme notre existence.
Née en 1956 dans l’État de Washington, Jean Hegland est l’autrice de trois romans dont Dans la forêt (Gallmeister, 2017), traduit dans soixante-dix langues. Apaiser nos tempêtes est son second roman paru en français, après une première publication en 2004 sous le titre original Windfalls.
Aujourd’hui, Jean Hegland habite en Californie du Nord où elle se consacre à l’écriture, à l’apiculture et à l’enseignement de creative writing. En 2019, elle a été accueillie par la Fondation Jan Michalski en Suisse pour l’écriture de son prochain roman.
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
"Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. À l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique ; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts : à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... Quel éblouissement !
Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara :
- Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde."
Bienvenue à la librairie Hyunam
Yeongju n'avait qu'une seule idée en tête. Je dois ouvrir une librairie.
Yeong-ju a fait tout ce qu'on attendait d'elle : aller à l'université, épouser un homme convenable, obtenir un emploi respectable. Puis tout s'est effondré. Épuisée, Yeong-ju abandonne son ancienne vie, quitte sa carrière de haut vol, divorce et décide de poursuivre son rêve : elle ouvre une librairie.
Dans un quartier pittoresque de Séoul, entourée de livres, Yeong-ju et ses clients trouvent refuge dans la librairie Hyunam. Du garçon de café solitaire à la femme au foyer malheureuse, tous ont connu des déceptions dans leur passé. La librairie Hyunam deviendra le lieu où chacun apprend à vivre.
Un roman feel-good et bienveillant sur l'acceptation de soi et sur le pouvoir de guérison des livres.
Hwang Bo-reum a étudié l'informatique et a travaillé comme ingénieure de logiciel chez LG Elctronics. Bienvenue à la Librairie Hyunam est son premier roman ; il s'est vendu à plus de 170 000 exemplaires en Corée et est en cours de traduction en dix langues : anglais (Bloomsbury), allemand, italien, japonais, chinois, taiwanais, thai, vietnamien, espagnol, indonésien.
Bienvenue à la Librairie Hyunam a été élu "Livre de l'année 2022" par les libraires coréens.
Dix-sept ans
<p style="text-align: justify">« On m’a élevée ainsi : les garçons et les filles sont àégalité. Je suis aussi libre que mon frère, ma mère est aussi libre que mon père. C’est faux<b>.</b> Je suis une fille, pas un garçon. J’ai 17 ans, mon corps me trahit, je vais avorter.<br /> J’y pense toujours, je n’en parlerai jamais à personne. Parfois, je ne suis pas loin de dire le mot, de le partager avec une amie proche. Et puis non, je renonce. Pourquoi ce silence ? »</p><p style="text-align: right">C. S.</p>
Eufrasia Vela et les Sept Mercenaires
De nos jours, à Lima, Eufrasia Vela est aide à domicile pour personnes âgées. Pour ses chers patients perclus de douleurs et de solitude, cette petite femme solaire est prête à tout – quitte à s’oublier elle-même. Pourtant, malgré les bons soins de leur gardienne, les retraités n’aspirent qu’à une chose : le repos, et éternel s’il vous plaît ! Pourtant, lorsque doña Carmen lui demande de l’aider à mourir, notre héroïne hésite : est-elle vraiment prête à tout pour ses petits vieux ? Avec tendresse et drôlerie, Gustavo Rodriguez raconte le road-trip d’attachants vieux fourneaux et de leur aide-soignante. Un roman sur la liberté et le refus de laisser la morosité régir sa vie. Gustavo Rodríguez est l’un des auteurs péruviens les plus lus dans son pays et lauréat du prix du Roman Alfaguara, en 2023. Après Les Matins de Lima (L’Observatoire, 2020), il s’agit de son deuxième roman publié en France. Traduit de l’espagnol (Pérou) par Margot Nguyen Béraud.
Fort Alamo
"Alors qu'autour de moi tombaient les corps, Fort Alamo était en passe d'être pris."
Devant la caisse du supermarché, Cyril maudit en silence le type qui l’a doublé l’air de rien. Quelques minutes plus tard, le resquilleur s’effondre sur le carrelage, foudroyé. Pour Cyril, père de famille sans histoires, c’est le début d’une série de faits similaires qui le plongent dans une angoisse existentielle. Ou est-ce plutôt la disparition récente de sa mère, la nécessité de vider la maison de son enfance ? À moins que ce ne soit Noël qui approche, les cadeaux à trouver, le repas chez la belle-sœur…
Mêlant l’humour et la mélancolie, l’acidité et la tendresse, Fabrice Caro excelle dans l’art du gag métaphysique.
Girlfriend on Mars
Satirique, pop et acidulé, "Girlfriend on Mars" signe l’entrée en littérature d’une nouvelle voix féminine euphorisante à l’humour d évastateur, pleine d’amour pour l’humanité d’ici bas. <br /> A travers des personnages aussi drôles qu’attachants, avec un rythme et un sens des dialogues dignes des meilleures séries, Deborah Willis dresse une satire super maligne de notre rapport modifié au réel dans une société de plus en plus fake, et pose un regard tendre sur nos fragiles éthiques individuelles. <br /> Entre quête de gloire et crise environnementale, ce roman pourrait bien être le manifeste ultramoderne d’une nouvelle génération contrainte d’adapter ses ambitions à l’ère des réseaux sociaux et de l’éco-anxiété. <br />
Il neige sur le pianiste
« J’ignorais que le musicien venait de tomber dans le cercle magique annoncé quelques minutes plus tôt par le renard, qu’il s’agirait d’un bizarre roman d’amour, qu’il en serait le personnage, et qu’avec le renard ça m’en ferait deux, et que jusqu’à la fin je ne saurais pas lequel des deux j’allais aimer le plus. »<br /> <br />Un soir de première neige, loin de tout, une vieille romancière enracinée dans sa forêt reçoit la visite d'un pianiste, voyageur planétaire, connu pour ses interprétations de Jean-Sébastien Bach. Ils ne s'étaient jamais vus. Il était prévu qu'il ne resterait qu'un soir, mais la romancière n'a pas du tout envie de le laisser repartir. Comme la neige n'en finit pas de tomber et qu'il y a un Steinway sur place, elle va le séquestrer dix jours et onze nuits. Captivée par ce personnage, et même troublée, le soir du troisième jour, elle ajoute quelques gouttes de plus au somnifère qu'il lui demande pour se remettre de son décalage horaire.<br />On n'est pas loin du roman de Kawabata, <em>Les belles endormies</em>. Le thème du désir et de la viellesse est ici abordé, mais de façon inversée, et c'est sans doute un peu plus dérangeant : il ne s'agit pas d'un vieil homme qui entre dans le lit de jeunes beautés endormies, mais d'une femme vieille qui s'assoit au bord du lit d'un homme qu'elle a endormi, plus jeune qu'elle, et très beau.<br /> <br />Le même soir que le pianiste était arrivé un petit renard en très mauvaise forme. La romancière le soigne. Elle le sauve. Observer chaque soir cet extraordinaire petit renard devient une sorte de rite, et les rites, se dit-elle, sont là pour remetter de l'ordre dans le monde.<br /> <br />Il est donc question de soigner le monde, grâce à un pianiste et grâce à un renard. Et il est aussi question de deux amours. Un du jour, un de la nuit. L’un venu du dehors, apportant sa vie concrète, terrestre et menacée. L’autre, on dirait, venu de derrière la mort, nous assurant que tout a déjà eu lieu. Les horreurs ont été lavées à grande eau. Le monde resplendit.<br />
Intermezzo
Ivan et Peter, deux frères que les années ont éloignés, se retrouvent à la mort de leur père. Ivan, vingt-deux ans, est un brillant joueur d’échecs, ultrasensible et solitaire. Peter, juriste renommé de Dublin, est un trentenaire aux multiples conquêtes. <b>Tous deux vivent des amours périlleuses pendant ce moment délicat du deuil, intermède de vie où la fragilité n’exclut pas l’aventure.</b>
<br><br>Avec <i>Intermezzo</i>, l’Irlandaise <b>Sally Rooney</b> signe un nouveau roman sensuel et fascinant dans la veine de <i>Normal People</i>, où les personnages se mettent à nu, les couples se font et se défont dans une délicieuse confusion des sentiments.
J'ai commencé par mourir
En débarquant dans un village perdu de la côte écossaise, Christopher Runyard est convaincu que sa présence n’est due qu’à un malentendu. Immédiatement subjugué par cette baie hors du temps, il ignore que, voilà des siècles, une tragédie s’y est déroulée au nom d’un secret qui n’a rien d’une légende. Depuis, l’onde de choc du drame n’en finit pas de provoquer rivalités et intrigues, chacun cherchant à s’approprier la clé du mystère. Ces derniers temps, les habitants meurent de façon suspecte, et Runyard est le prochain sur la liste. Pour survivre à cette énigme qui vire à la malédiction, il va devoir découvrir qui est digne de confiance, et répondre aux deux seules questions que nous devons tous nous poser un jour : qui sommes-nous au fond, et que valons-nous réellement quand la tempête se déchaîne ?
L'Hôtel du Rayon Vert
<P><EM><STRONG>Prix Cabourg du roman 2024</STRONG></EM></P><P>«À demi allongée sur la rambarde, appareil en main, elle cadre l'agencement magique des alvéoles, comme si elle voulait décrocher des rayons de miel. Elle vient de trouver le détail qui définit le mieux l'hôtel insolite, le Rayon Vert était une ruche bourdonnante. »<U></P></U><P>Cerbère, dernier village français avant l’Espagne. Dans cette ville-frontière, il ne reste de la Belle Époque que l’hôtel du Rayon Vert, fiché comme un <I>Titanic</I> au cœur de la gare. De sa terrasse qui surplombe la mer, les clients guettent le salut furtif du soleil de feu avant que la nuit ne tombe.</P><P>C’est ce décor, à la fois mythique et irréel, que Franck Pavloff, infatigable voyageur littéraire, a choisi pour son nouveau roman. On y croise une photographe globe-trotteuse, un violoniste revendiquant l’héritage du poète Antonio Machado, une jeune femme à peine libérée de prison, le fantôme de Walter Benjamin, le libraire de Collioure, le responsable du poste d’aiguillage et sa fille trapéziste, qui aide les migrants de passage à Cerbère... Que sont-ils venus y chercher, tous, sinon leur propre vérité, faite de rêves et d’espérance ?</P><P><STRONG>Un grand texte qui appelle à la paix et à la fraternité dans nos mondes embrasés.</STRONG></P>
L'événement
"Depuis des années, je tourne autour de cet événement de ma vie. Lire dans un roman le récit d'un avortement me plonge dans un saisissement sans images ni pensées, comme si les mots se changeaient instantanément en sensation violente. De la même façon entendre par hasard La javanaise, J'ai la mémoire qui flanche, n'importe quelle chanson qui m'a accompagnée durant cette période, me bouleverse."
Annie Ernaux
La Morelle noire
<i>Avec un livre de prières entre les mains, on ne va nulle part. </i><br><br>Être reine, comme Christine de Suède, et refuser de prêter son corps pour donner un héritier au trône ; ou herboriste et guérisseuse, telle Hélène Jans – une sorcière, diront certains –, et défier l’ordre établi ; ou encore thésarde irrévérencieuse, à l’instar d’Inés Andrade, digne héritière d’une longue lignée matriarcale… Les héroïnes de <i>La Morelle noire </i>s’affranchissent et se soustraient aux assignations en tout genre. Et, ce faisant, elles affirment qu’une autre lecture de l’histoire, trop souvent écrite uniquement par les hommes, est possible. <br><br>Suivre les pérégrinations émancipatrices de ces trois femmes libres – en passant par Stockholm, puis Amsterdam, et jusqu’à un petit village de Galice où l’on découvre une malle aux parfums capiteux de framboise et de morelle noire – agit comme un sortilège irrésistible et exaltant. <br><br><b>Teresa Moure</b> compose avec <i>La Morelle noire</i> un herbier précieux, un ouvrage habilement cousu d’histoires intimes, de remèdes, de croyances, de sororité, de coutumes et de soins.<br><br>À PROPOS DE L'AUTRICE <br><br><b>Teresa Moure</b> est romancière, poète, essayiste, dramaturge et professeure de linguistique à l’université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle développe un projet littéraire empreint d’écoféminisme. Son roman "Hierba Mora (La Morelle noire)" a déjàété traduit dans diverses langues (anglais, néerlandais, italien, serbe…).<br><br>
La Part de l'autre
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé.<br> Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ?<br> Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...<br>
La Reine du labyrinthe - Rentrée littéraire 2024
<p><b>- Rentrée littéraire 2024 -<br> La vérité sur l'affaire du Collier.</b><br>Deux femmes se font face, une reine qui a tout et une intrigante qui veut tout. Marie-Antoinette est au sommet de sa gloire, quand Jeanne de La Motte-Valois tente désespérément d'échapper à la misère. Son arme : un collier qui brille de six cent cinquante diamants. Le joyau disparaît, l'honneur de la reine est menacé, le vol tourne à l'affaire d'État, le procès précipite la Révolution française. Le scandale cache-t-il une machination politique ?
<br> Dans cette histoire où chaque fait est vrai, Camille Pascal découvre un complot qui n'est pas celui que l'on a longtemps soupçonné et entraîne le lecteur à travers un labyrinthe extraordinairement romanesque.</p>
La barque de Masao
Masao est ouvrier sur l'île de Naoshima (Japon). Ce soir-là, en quittant l'usine, il découvre Harumi venue l'attendre plus de dix ans après leur dernière entrevue. Des rendez-vous, emplis de pudeur et d'humanité, vont ponctuer leurs retrouvailles.
Ce face à face ravive les souvenirs... Remonte à la mémoire de Masao, cette histoire d'amour superbe et dramatique avec Kazue, la mère d'Harumi. Les années passées comme gardien du phare d'Ogijima. Ou encore les heures de plénitude à bord de la barque qu'il a construite de ses propres mains.
La Barque de Masao, roman habité par les lumières changeantes et les brises marines, est le deuxième texte d'Antoine Choplin publié aux éditions Buchet/Chastel.
La berceuse des sorcières
Deux femmes. Une histoire de sorcellerie. Et un pouvoir féminin profondément enraciné qui résonne à travers les siècles.
Deuxième moitié du XIXe siècle. Plus attirée par les bois et les falaises sauvages entourant la propriété familiale que par la société bien-pensante, ...
La promesse cachée
« Tu seras dotée d’une beauté extraordinaire plus tard. Ça ne sera peut-être pas la bénédiction que le monde s’imagine. Méfie-toi. Il reviendra te trouver sur la lande. Nul ne peut modifier le cours du destin... » <br><br>Leah Thompson, jeune femme d’une beauté saisissante née au sein d’une famille modeste du Yorkshire, n’a jamais oublié les paroles de la vieille femme de son village. <br>Devenue une célèbre mannequin, elle travaille à Milan, Londres et New York avec les plus grands photographes de mode. Mais malgré cette vie luxueuse, un événement traumatisant ne cesse de la tourmenter. Leah est toujours hantée par cette prophétie et par les fantômes de son passé qui semblent mystérieusement mêlés à l’histoire tragique de deux enfants polonais pendant la Seconde Guerre mondiale… <br><br><strong>À travers le destin d’une famille ravagée par la guerre et les secrets, Lucinda Riley nous offre un roman éblouissant entre l’Angleterre, l’Italie, les États-Unis et la Pologne.</strong><br><br><strong>Lucinda Riley </strong>(1965-2021) est une autrice irlandaise. Après une carrière d’actrice, elle a écrit son premier roman à 24 ans. Ses livres ont depuis été traduits dans 40 langues, vendus à 60 millions d’exemplaires et continuent de toucher et d’émouvoir dans le monde entier. Elle est l'une des autrices étrangères les plus lues en France depuis 2021. <strong>Sa série Les Sept Sœurs</strong>, qui suit le destin de sœurs adoptées, est devenue un phénomène mondial, créant un genre littéraire à part entière.
Le Paradis des fous
<p>À soixante-quatorze ans, Frank Bascombe se porte comme un charme. En dépit d’une vie marquée par les deuils, les échecs et les séparations, cet optimiste invétéré ne désespère pas de trouver le bonheur. Lorsqu’il apprend que son fils est atteint d’une maladie incurable, il lui propose une virée à la rencontre des monuments d’une Amérique vouée au kitsch : le Palais du Maïs, un hôtel-casino indien, les effigies des « <i>dead presidents</i> » sculptées dans le mont Rushmore… Un dernier voyage au cours duquel père et fils parviendront – peut-être? – enfin à se rapprocher.</p>
<p>Bavard, touchant, égoïste et doué d’un sens inné de la comédie, Frank Bascombe accompagne Richard Ford de livre en livre depuis plus de trente ans. Dans <i>Le Paradis des fous</i>, cet ancien journaliste sportif reconverti dans l’immobilier continue à observer l’Amérique avec férocité. Pour notre plus grand plaisir.</p>
<p><b>Richard Ford est né en 1944. Il est l’auteur de nombreux romans dont <i>Une saison ardente</i> (1991), <i>Indépendance</i> (1995), lauréat du PEN/Faulkner Award et du prix Pulitzer 1996, <i>Un week-end dans le Michigan</i> (1999) ainsi que <i>Canada</i> (2013), qui a connu un très grand succès critique et public, et a été couronné du prix Femina étranger. Il est également le lauréat du prix Princesse des Asturies 2016. Son œuvre est publiée aux Éditions de l’Olivier.</b></p>
<p><b>Traduit de l’anglais (États-Unis) par Josée Kamoun.</b></p>
Le Réseau Jane
<p>« Si vous ou une de vos amies tombe enceinte alors qu’elle ne le souhaite pas, vous devez appeler un médecin et demander Jane. » <br>Jeune étudiante à l’université de Toronto, Nancy Mitchell se raccroche désespérément à ces mots lorsqu’elle découvre sa grossesse en 1980.<br><br>Le jour du rendez-vous avec le docteur Evelyn Taylor qui pratique des avortements clandestins, Nancy suit à la lettre les consignes : ne pas donner de nom de famille, venir seule, frapper sept fois à la porte... Elle sait que se rendre au cabinet de Seaton Street pourrait l’envoyer en prison. <br>Pourtant, quelques années plus tard, elle rejoint le réseau Jane, en dépit du danger, pour venir en aide aux jeunes femmes dont elle partage le déchirement. Nancy trouve rapidement sa place dans cette famille de coeur et comprend que chacune a ses propres raisons et secrets pour prendre au quotidien ces risques insensés.<br><br>Pour Evelyn Taylor, l’histoire a commencé près de vingt ans auparavant, dans un établissement religieux où les « filles perdues » étaient envoyées donner naissance...<br><br>Inspiré de faits réels, un éclairage bouleversant sur un militantisme historique, porté par les destinées de femmes en quête de liberté.<br><br><strong>« UN MAGNIFIQUE PREMIER ROMAN QUI ARRIVE À POINT NOMMÉ. »</strong> - <em><strong>The Globe and Mail</strong></em><br><br>Après une carrière dans la communication politique, <strong>Heather Marshall</strong> s’est tournée vers sa véritable passion : raconter des histoires. Son premier roman, <em>Le Réseau Jane</em>, s’est hissé dès sa parution en tête des ventes au Canada et est en cours de traduction dans le monde entier.</p>
Les Stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques
Mille dollars de l’heure. Un tarif qui ne se refuse pas quand on est avocat commis d’office obligé de passer ses journées, dimanches compris, à plancher sur les dossiers attristants de petits malfaiteurs sans envergure. Puis à négocier des peines avec un procureur plus puissant que soi mais tellement moins compétent. Alors Justin Sykes, lassé par ce quotidien déprimant, accepte pour ce tarif de se mettre un soir par semaine au service des filles d’un gentlemen’s club et de passer la nuit dans le motel d’en face. Sans trop chercher à comprendre. Parce que, c’est bien connu, les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques.
Les armoires vides
"Ça suffit d'être une vicieuse, une cachottière, une fille poisseuse et lourde vis-à-vis des copines de classe, légères, libres, pures de leur existence... Fallait encore que je me mette à mépriser mes parents. Tous les péchés, tous les vices. Personne ne pense mal de son père ou de sa mère. Il n'y a que moi."
Un roman âpre, pulpeux, celui d'une déchirure sociale, par l'auteur de La place.
Les Âmes féroces
<p><i>« Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu’elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s’efface, la fille qu’on oublie. » </i></p>
<p>Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, <i>Les Âmes féroces</i> tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.</p>
<p>Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, <i>Les </i><i>Â</i><i>mes féroces</i> traque la part d’ombre de chacun.</p>
<p><b>Marie Vingtras vit à Paris. Elle est l’autrice de <i>Blizzard</i> (Éditions de l’Olivier, 2021), grand succès critique et public, lauréat du prix des Libraires et du prix Libr’à Nous. <i>Les </i><i>Â</i><i>mes féroces</i> est son deuxième roman.</b></p>
Long Island
<strong>Prix spécial du jury Femina pour l'ensemble de son œuvre.</strong><br /><br />Une inoubliable passion amoureuse, après le chef-d’œuvre du <em>Magicien</em>, par un des maîtres de la fiction contemporaine.<br />Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats.<br />Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais…<br />Situéà l’interstice entre deux mondes, <em>Long Island </em>offre des retrouvailles bouleversantes avec Eilis Lacey dont les lecteurs de <em>Brooklyn </em>se souviennent encore. Quinze après la publication de ce best-seller, Colm Tóibín fait la démonstration magistrale de ses talents de romancier avec un inoubliable portrait de femme.<br /><br /><em>Traduit de l’anglais (Irlande) par Anna Gibson </em><br />
Mon assassin
La plupart de mes amis deviennent personnages dans mes romans. Mais cet assassin que j’ai imaginé sans le connaître, mon épouvantable assassin, d’où vient-il, lui ?
D. P.
Nord Sentinelle
Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d’une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l’île, connaît son agresseur depuis l’enfance. <br /> Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte – comme on remonterait un fleuve et ses affluents – la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d’une dynastie de la bêtise et de la médiocrité. <br /> Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n’être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l’altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le cœur des hommes.
Où vont les larmes quand elles sèchent
<p>" Médecin le jour, écrivain la nuit, Baptiste Beaulieu mêle comme personne le drame et la drôlerie. " Le Point
<br>Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n'a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu'au soir, ils débordent de la salle d'attente, dans le couloir, sur le patio.
<br>Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.</p>
Traverser les montagnes, et venir naître ici : Roman nouveauté 2024 de Marie Pavlenko, un ouvrage poignant et lumineux.
<p><b>UN ROMAN POIGNANT ET LUMINEUX<br><br>Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l'espoir.</b><br>Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l'avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d'une croix rouge, ce qu'il lui reste de sa vie passée.
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<br>Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu'elle déteste grandit.
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<br>Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s'apprivoisent.
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<b>A PROPOS DE MARIE PAVLENKO </b>
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<b>Marie Pavlenko</b> vit entre la région parisienne et les montagnes cévenoles. Elle compose depuis bientôt quinze ans une œuvre originale, pour tous les publics et sous une diversité de formes, où s'articulent les thèmes de la métamorphose, de l'altérité, des liens tissés avec le vivant. Drôles, poétiques ou tragiques, ses textes sont marqués par son engagement pour les droits des femmes et de la nature sauvage, ils mettent en scène des personnages en marge, fragiles, obstinés, résilients.
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<br>Saluée par de nombreuses distinctions, dont le Grand Prix de la Société des gens de lettres en 2020, Marie Pavlenko est traduite dans une quinzaine de langues.
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<br>Son Instagram : marie__pavlenko
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<b>ILS EN PARLENT</b>
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<br>Un roman lu en avant-première et salué par une sélection de libraires.</p>