Nouveautés romans
Après la brume - Rentrée littéraire
<p>Un premier roman à l'atmosphère puissante : sur une île de l'Atlantique battue par les vents, un groupe de femmes s'unit pour rechercher une fillette disparue dans le brouillard.
<br>Sur cette île battue par les vents, où les falaises plongent dans la mer et où la lande court à perte de vue, c'est entre les femmes que tout s'organise. Les hommes, eux, travaillent en mer ou sur le continent. Pour tous, l'île reste un refuge, magnétique et paisible. Pourtant un jour, pendant une promenade avec sa classe, la petite Raph disparaît dans la brume, et quand le temps se lève, la fillette reste introuvable. Tandis que les femmes organisent la battue et que l'inquiétude s'installe, la nature alentour se met à résonner d'une histoire trouble et sauvage.
<br> Dans ce premier roman qui nous entraîne loin de tout, Estelle Rocchitelli nous fait entendre tour à tour les voix de ces femmes, nous conte leurs histoires et ce lien puissant qui les unit.</p>
Cabane - Prix des Libraires de Nancy Le Point 2024
Berkeley, 1973. Département de dynamique des systèmes. Quatre jeunes chercheurs mettent les dernières touches au rapport qui va changer leur vie. Les résultats de l’IBM 360, alias « Gros Bébé », sont sans appel : si la croissance industrielle et démographique ne ralentit pas, le monde tel qu’on le connaît s’effondrera au cours du xxie siècle. Au sein de l’équipe, chacun réagit selon son tempérament ; le couple d’Américains, Mildred et Eugene Dundee, décide de monter sur le ring pour alerter l’opinion ; le Français Paul Quérillot songe à sa carrière et rêve de vivre vite ; et l’énigmatique Johannes Gudsonn, le Norvégien, surdoué des maths ? Gudsonn, on ne sait pas trop. Certains disent qu’il est devenu fou. De la tiède insouciance des seventies à la gueule de bois des années 2020, Cabane est le récit d’une traque, et la satire féroce d’une humanité qui danse au bord de l’abime. Après Sœur (sélection prix Goncourt 2019) et Le Voyant d’étampes (prix de Flore, finaliste Renaudot et sélection Goncourt 2021), Cabane est le troisième roman d’Abel Quentin.
Célèbre
<p>​La célébrité est ma vie. Est-ce que j'étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.
<br>Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l'enfance, elle n'a qu'une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s'imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s'entaillant la cuisse à chaque échec.
<br> À la surprise de tous, sauf d'elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses.
<br> Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l'artifice et l'impunité. Célèbre est le récit d'une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque. Addictif.</p>
Dalva
<p>Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'œuvre humaniste, <i>Dalva</i> est un hymne à la vie.<br> <br> "Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l'on est ce que l'on fait. Une invitation à la sculpture de soi."<br> François Busnel, <i>L'Express</i><br> <br> <i>Traduit de l'anglais (États-Unis)<br> par Brice Matthieussent</i><br><br></p>
Dors ton sommeil de brute
"Un long hurlement, celui d’une foule d’enfants, secoue la planète. Dans les villes, le Cri passe à travers les murs, se faufile dans les canalisations, jaillit sous les planchers, court dans les couloirs des tours où les familles dorment les unes au-dessus des autres, le Cri se répand dans les rues."
Un rêve collectif court à la vitesse de la rotation terrestre. Il touche tous les enfants du monde à mesure que la nuit avance.
Les nuits de la planète seront désormais marquées par l’apparition de désordres nouveaux, comme si les esprits de la nature tentaient de communiquer avec l’humanité à travers les songes des enfants.
Eva a fui son mari et s’est coupée du monde. Dans l’espace sauvage où elle s’est réfugiée avec sa fille Lucie, elle est déterminée à se battre contre ce qui menace son enfant durant son sommeil sur une Terre qui semble basculer.
Comment lutter contre la nuit et les cauchemars d’une fillette ?
Couverture : © Niki Boon
Et si demain tout s'inversait
« Et si l’inimaginable devenait réalité ? <br />Des dizaines de milliers de réfugiés arrivent sur les côtes sud de la Méditerranée. Ils cherchent à fuir une guerre qui s’est propagée à toute l’Europe. Français, Italiens, Espagnols ou Allemands, tous attirés par une nouvelle Terre promise. Des familles entières traquées par les bombardements russes ont dû se résoudre, la mort dans l’âme, à l’exil en terre d’islam.<br />Entre témoignage intime et pamphlet sur nos sociétés désenchantées, je vous invite à concevoir l’inconcevable qui pourrait advenir demain. Bien qu’il s’agisse d’une fiction dans laquelle j’ai laissé s’évader mon imagination, cette histoire ne vient pas de nulle part. Dans un monde instable, elle est tout à fait vraisemblable.<br />Ce récit risque de bousculer et de malmener vos consciences. Entre une guerre féroce ou le plus terrible des exils, entre protéger sa famille ou risquer de perdre son identité, quel choix feriez-vous ? La résistance ou l’allégeance ? L’heure des décroisades a sonné. »<br /> <br />Sonia Mabrouk, franco-tunisienne, s’est imposée comme la figure incontournable du journalisme politique. Elle est reconnue pour son engagement en faveur de la liberté d’expression et est l’auteur de plusieurs essais dont Reconquérir le sacré
Histoire d'une domestication
« Une comédienne, on ne cherche pas à savoir qui elle est. Une comédienne, on l’invente. Une comédienne est un rêve.
La comédienne de ce roman, l’actrice trans la plus connue du monde, peut vivre toutes les vies sur scène mais se sent acculée par un nouvel événement dans son quotidien : elle a décidé, contre tout bon sens, de fonder une famille.
Houris
"Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant."
Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.
Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.
Ilaria
Un jour de mai 1980, Ilaria, huit ans, monte dans la voiture de son père à la sortie de l’école. De petits hôtels en aires d’autoroute, l’errance dans le nord de l’Italie se prolonge. En pensant à sa mère, I’enfant se promet de ne plus pleurer. Elle apprend à conduire et à mentir, découvre Trieste, Bologne, l’internat à Rome, une vie paysanne et solaire en Sicile. Grâce aux jeux, à la radio, à Claudia, Isabella ou Vito, l’enlèvement ressemble à une enfance presque normale. Mais le père boit trop, fume trop il est un « guépard nerveux » dans un nuage de fumée. S’il la prend par la main, mieux vaut ne pas la retirer ; ni reculer son visage quand il lui pince la joue. Ilaria observe, ressent tout.
Dans une langue saisissante, rapide et précise, ce roman relate de l’intérieur l’écroulement d’une petite fille qui doit accomplir seule l'apprentissage de la vie.
Gabriella Zalapì est d’origines anglaise, italienne et suisse. Née à Milan, elle a également vécu à Genève et New York. Aujourd’hui elle habite à Paris. Son écriture réduite à l’essentiel a valu à son premier roman, Antonia (Zoé, 2019), le Grand prix de l’héroïne Madame Figaro 2019 et le Prix Bibliomedia 2020. Willibald (Zoé, 2022), un roman sur l’exil autour du sacrifice d’Abraham, a confirmé l’importance d’une œuvre saluée par la critique.
Jacaranda
Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.<br />Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, <em>Jacaranda</em> célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.
L'Impossible retour
<P></P><P><STRONG>« Tout retour est impossible, l’amour le plus absolu n’en donne pas la clé. » Amélie Nothomb</STRONG></P>
L'Âne et la Routo
À soixante-huit ans, l’auteure se lance à pied vers les Alpes avec l’aide (de principe) d’un bourricot. Bivouaquant à leur gré, ils sont éclaireurs sur un sentier de Grande Randonnée qui sera inauguré l’année suivante : La Routo. Cet itinéraire suit sur 500 kilomètres l’une des anciennes drailles de transhumance, de Crau jusqu’en Italie. Le ciel dans les narines, le dénivelé leur mordant les muscles, ils s’incorporent aux garrigues, aux forêts, aux alpages. De loin en loin les accueillent quelques humains engagés pour la préservation d’une ruralité saine et palpitante. Mais l’auteure finira-t-elle par rencontrer le Berger Transhumant? Une certitude : au jour le jour, elle découvre les aléas d’une équipée avec un compagnon à longues oreilles, pour le meilleur et pour le pire.
Karin Huet a bourlingué de Méditerranée en Atlantique et du Pacifique à l’Arctique. De ses voyages à travers le monde, elle a tiré à ce jour une douzaine de livres notamment Onze lunes au Maroc chez les Berbères du Haut-Atlas (avec Titouan Lamazou, Gallimard). Ces récits, à la langue précise et sensuelle, panachant humour et poésie, témoignent toujours de sa fascination et de son attention d’ethnographe pour les gens travaillant dans la nature, marins, pêcheurs et paysans.
La Langue des choses cachées
<p>À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : " Ne laisse jamais de traces de ton passage. " Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.
<br>Cécile Coulon explore dans ce roman des thèmes universels : la force
<br>poétique de la nature et la noirceur des hommes. Elle est l'autrice
<br>de Une bête au Paradis, Prix littéraire du Monde, Trois saisons d'orage, prix des Libraires, et du recueil de poèmes Les Ronces, prix Apollinaire.
<br>Avec La Langue des choses cachées, ses talents de romancière et
<br>de poétesse se mêlent dans une oeuvre littéraire exceptionnelle.</p>
La désinvolture est une bien belle chose
Pourquoi, un matin d’automne, une si jolie jeune femme, intelligente et libre, entourée d’amis, admirée, une fille que la vie semblait amuser, amoureuse d’un beau soldat américain qui l’aimait aussi, s’est-elle jetée à l’aube par la fenêtre d’une chambre d’hôtel, à vingt ans ? J’aimerais savoir, comprendre.
La fille verticale
"Je ne peux pas dire ce qu’est l’amour. Je peux seulement dire ce qu’est la vie quand on aime. Je ne suis qu’un être qui touche et qui a touché. Je ne suis qu’un corps qui pleure et qui suinte. L’amour est factuel. Se lever d’un canapé pour aller sur un lit, c’est déjà dessiner l’amour.
Je vais essayer de dessiner L. mais je ne me souviens de rien, puisque l’amour ne se voit pas. Il est tout entrelacé de rien : le néant d’une odeur de jean, les respirations accélérées, un petit rictus de plaisir et la haine dans les yeux quand on a dit une chose qu’on n’aurait pas dû dire.
Je ne ferai pas l’effort de vous donner les clés. Il n’y en a pas. Il vous faudra juste vous atteler à suivre la même chose que moi. Elle."
La fille verticale raconte la passion entre deux femmes. De fuites en violences, elles dérivent dans Paris la nuit, comme la mémoire roule sans trêve sur les traces d’un amour fou.
La taille de nos seins
« Nous étions trois amies, venues d’horizons complètement différents. Je débarquais de Sarcelles, Isabelle d’Amérique, et Cécile de la rue Poliveau. Nous avions sept ans quand nous nous sommes rencontrées à l’école de la rue Buffon, et nous avons découvert ensemble les garçons, la transformation de nos corps, le point de vue de l’autre, et l’infini réconfort de l’amitié.<br /> <br />C’est cette histoire que j’ai voulu raconter, avec les dessins de Cécile, peintre que j’admire et qui, comme Isabelle, est toujours mon amie chérie, plus de cinquante ans après notre rencontre. »<br /> <div style="text-align: right;">A. J.</div> <br />Où l’on rencontre Mademoiselle Sahoute, la maîtresse-juge suprême, Couik, le caniche sans poils, des parents en plein apprentissage de la liberté des années 70, l’exhibitionniste du Jardin des Plantes, les poupées Barbie et les Claudette, le premier amoureux (sur une balançoire), les enfants tyranniques… Autant de personnages qui façonnent le quotidien de « Mademoiselle Chichi », surnom donné par une maîtresse à la petite Agnès.<br /> <br />Pour la première fois, Agnès Jaoui prend la plume et raconte : l’amitié, d’abord, indéfectible mais aussi faite de rivalités, d’étonnements, de trahisons. L’apprentissage de son genre, joyeux ou angoissant, empreint de doutes et d’injonctions parfois douloureuses. Et les humiliations scolaires, les codes sociaux, le mépris de classe, tout ce qui a forgé sa personnalité convaincue et déterminée. Tendre, cocasse, absolument personnel, l’ouvrage prend vie avec les illustrations de Cécile Partouche, pleines d’esprit et de sensibilité.
Le Club des enfants perdus
À 27 ans, Miranda aimerait bien se dire que ses parents lui ont transmis leur joie de vivre mais elle est incapable de supporter les arrangements du monde adulte avec la souffrance et l’injustice. Son père, Armand, s’est toujours interrogé sur l’étrangeté de sa fille, depuis toute petite dotée de facultés paranormales. Elle lit dans les pensées d’autrui, souffre de dédoublements. Ce monde magique, bizarre, de l’enfance la protégeait, mais il va se retourner contre elle. Elle devient fascinée par le « Club des 27 », formé par ces artistes du rock morts à l’âge de 27 ans comme Jim Morrison, Kurt Cobain, Amy Winehouse… Des événements étranges vont se précipiter dans la vie de Miranda, avec la malédiction d’être parasitée par les pensées et les émotions d’autrui. Elle se souvient d’un voyage à Berlin, chez ses grands-parents maternels, où elle tente de percer le mystère de Bonnie, présence fantomatique d’un bébé qu’aurait eu sa mère avant elle. Tout se passe comme si un terrible compte à rebours s’était enclenché. « Pourquoi avons-nous refusé de voir l’étrangeté de Miranda ? » demande Armand. Comme si nous étions incapables de voir la détresse que la société impose à ses propres enfants, et le divorce générationnel devant l’état du monde.
Le Courage des innocents
<P>"<STRONG><EM>Un livre bouleversant comme un cri de colère et de révolte.</EM></STRONG>" Page</P><P>"<STRONG><EM>Un magnifique roman sur l'enfance saccagée</EM></STRONG>. <STRONG><EM>La dimension psychologique, intérieure du texte [...] est d'une force inouïe.</EM></STRONG>" Le Figaro</P><P>"<STRONG><EM>On est embarqué, secoué, bouleversé."</EM></STRONG> Le nouvel Obs</P><P> </P><P>«<STRONG>Il a pensé aux enfants qu’il avait eu la chance de connaître, il a penséà la grâce de deux vies ensemble</STRONG>, il a pensé qu’il voulait voir encore la beauté de la nature, et le courage des hommes. Et la tendresse. Il avait envie de sentir leur vie contre la sienne. Aimer et être aimé. »<U></P></U><P></P><P><STRONG>Est-ce l’amour ou la rage qui lui donne cet élan ?</STRONG> L’élan vital d’un jeune homme de vingt ans dans un monde sans halte et sans refuge. Un monde où l’on préfère détourner le regard plutôt que prendre l’injustice à bras le corps, et où la plus pure expression de l’innocence – l’enfance – est bafouée. </P><P><STRONG>Lorsqu’il part à la rencontre de son petit frère, placé en foyer après avoir été retiréà la garde de son père, Ben ne se pose pas de question : il suit son instinct</STRONG>. De ces retrouvailles avec Jimmy, au milieu d’enfants ballottés de foyers en familles d’accueil, jaillira cette détermination folle qui le mènera jusqu’en Ukraine et jusqu’au bout de lui-même. Là où des enfants sont kidnappés avant d’être déportés par les Russes. Car, il le sait bien, qui sauve une vie sauve l’humanité tout entière.</P><P></P><P><STRONG>Sous la plume vibrante et pudique de Véronique Olmi</STRONG>, c’est toute la puissance du combat contre l’indifférence et l’oppression qui s’exprime et confère à ce roman une dimension universelle. Ben, figure christique inoubliable, redonne sens aux mots « liberté» et « humanité». </P>
Le chagrin moderne
Alors qu’il prend la route des vacances, Paul est saisi d’une irrépressible envie de fuir sa vie, quitte à abandonner sa femme, que pourtant il aime, et leur petit garçon sur une aire d’autoroute. Cet humoriste belge, après avoir connu un début de succès, a vu sa carrière s’effondrer brutalement le soir où il a tenté, déguisé en arbre, un sketch engagé sur le réchauffement climatique. Aujourd’hui, son sens de l’humour l’a déserté et il ne peut plus faire semblant : quelque chose ne va pas. Est-ce lui qui ne tourne pas rond ? La société ? Le monde ? Le road-trip en voiture sera le siège d’une introspection aussi drôle que désespérée, aiguisée par des rencontres avec d’autres voyageurs en proie au même « chagrin moderne ».
Avec beaucoup d’esprit, Quentin Jardon met en scène les aventures picaresques de Paul et, ce faisant, définit les contours du mal du siècle d’une certaine jeunesse occidentale.
Le syndrome de l'Orangerie
En se rendant au musée de l’Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l’auteur est pris d’une crise d’angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise. Sans doute l’art doit-il autant à l’artiste qu’au "regardeur" – mais encore ? Redevenant pour l’occasion le détective Bmore, Grégoire Bouillier décide d’en avoir le cœur net. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Et pourquoi des nymphéas, d’abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu’à l’obsession – au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ? Obsession pour obsession, commence alors une folle enquête qui, entre botanique, vie amoureuse de Monet et inconscient de l’œuvre, mènera Bmore de l’Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d’élucider son "syndrome de l’Orangerie". Lequel concerne plus de monde qu’on l’imagine. Lequel dit qu’entre l’œil qui voit et la chose qui est vue, il y a un mystère qui n’est pas seulement celui de la peinture.
Les Hommes manquent de courage
<p>La vie de Jessie lui échappe. Elle n'y arrive plus avec Marco, son fils de 15 ans. Chaque discussion dérape : des cris, des fugues. Marco a disparu depuis trois jours quand, un soir, il l'appelle. Il est à une fête. Il faut que sa mère vienne. Tout de suite.
<br> Inspiré d'une histoire vraie, Les hommes manquent de courage est un roman bouleversant sur les secrets que l'on transmet à nos enfants sans le savoir.</p>
Les Jardins de Torcello
Jess semble avoir un destin tout tracé. Sa mère voudrait qu’elle suive ses pas et reprenne l’hôtel familial dans le village qui l’a vue naître. Mais Jess veut emprunter des chemins de traverse, se laisser surprendre. <br /> Ce sera à Venise où, logée dans un appartement prêté, vivotant des visites guidées qu’elle propose en ligne, elle se nourrit de beauté, de découvertes, du simple plaisir d’être là, déchiffrant les secrets de la ville. Mais l’appartement est bientôt mis en vente, il faut déménager, chercher d’autres ressources. C’est alors qu’elle trouve un travail d’appoint auprès de Maxence Darsène. Fameux avocat pénaliste, vivant en couple avec l’exubérant Colin, il occupe une propriété au charme suranné, sur l’île de Torcello, où, entre deux affaires criminelles et aidé par un gardien au passé ténébreux, il poursuit un projet magnifique : redessiner, reconstituer, sauver les jardins qui bordent sa maison, depuis toujours livrés aux ravages de la montée des eaux… <br /> Baigné de lumière et de sentiments effleurés, d’espoirs indicibles, de révoltes minuscules et d’émerveillements soudains, le roman de Claudie Gallay nous tient captifs des miroitements de la lagune, et de cette première Venise où la mémoire, la mélancolie et la ténacité insulaires se déploient, pour une jeune femme pleine d’attentes, telle une vie à s’inventer sous un vaste ciel de liberté.
Les Merveilles
<P><STRONG>Finaliste - Prix du Roman FNAC 2024</STRONG>.</P><P>"<STRONG><EM>L'un des plus beaux romans d'amour de cette rentrée</EM></STRONG>." Elle</P><P>"<STRONG><EM>Viola Ardone bouleverse."</EM></STRONG> Le Point</P><P></P><P>«<STRONG>L’amour est incompréhensible, une forme de folie.</STRONG>»</P><P></P><P><STRONG>Elba porte le nom d’un fleuve :</STRONG> c’est sa mère qui l’a choisi. Seuls les fleuves circulent librement, lui disait-elle, avant de disparaître mystérieusement. Depuis, <STRONG>Elba grandit seule dans cet endroit qu’elle nomme le <I>monde-à-moitié</I>: un asile psychiatrique, à Naples.</STRONG></P><P>C’est là qu’elle pose son regard d’enfant, sur le quotidien de cette « maison des fêlés, avec dedans plein de gens qui ressemblent à des félins », nourrissant de ses observations son <I>Journal des maladies du mental</I>. Jusqu’au jour où le jeune docteur Fausto Meraviglia décide de libérer les patients, comme le prévoit une loi votée quelques années plus tôt en 1978, et de prendre Elba sous son aile. Lui qui n’a jamais été un bon père apprend le poids et la force de la paternité. </P><P><STRONG>Après le succès du <I>Train des enfants </I>et du <I>Choix</I>,</STRONG> Viola Ardone poursuit son exploration de l’Italie du xx<SUP>e</SUP> siècle. Une ode aux mots qui rendent libre et au pouvoir des femmes, par l’une des grandes voix de la littérature italienne d’aujourd’hui.</P>
Madelaine avant l'aube
Sandrine Collette est notamment l’auteure de Et toujours les Forêts, Grand prix RTL Lire, prix du Livre France Bleu – PAGE des libraires, prix de La Closerie des Lilas ainsi que de On était des loups, prix Renaudot des Lycéens, prix Giono, et en cours d'adaptation audiovisuelle.
C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, ...
Mesopotamia
Vous ne la connaissez pas, pourtant elle a tenu le monde entre ses mains. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Gertrude Bell a dessiné les frontière de l'Orient, dans ce désert sauvage où tout a commencé : le pays entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate.<br />Aventurière, archéologue, espionne, parlant l'arabe et le persan, elle fut la première femme puissante de l'Empire britannique, mais aussi une héroïne tragique. Idéaliste comme son ami et frère d'âme Lawrence d'Arabie. Impérialiste et courageuse comme le jeune Winston Churchill. Enfant aimée et incomprise d'une riche famille victorienne. Amoureuse éperdue. Et une énigme pour nous : celle des femmes que l'Histoire a effacées. <br />Olivier Guez lui rend sa gloire et nous offre une épopée flamboyante : de la découverte de gigantesques gisements pétroliers aux jeux de pouvoir cruels entre Britanniques, Français et Allemands, des négociations sous les tentes bédouines aux sables de Bagdad où se perdent nos rêves.<br />Le roman de Gertrude Bell dessine la vaste freque de la première mondialisation, quand le plus grand empire de tous les temps s'approprie une contrée mythique et maudite, terre d'Abraham, du déluge et de Babel, tombeau d'Alexandre le Grand : la Mésopotamie.
Pourquoi j'ai mangé mon père
<p>Les déboires d’une tribu préhistorique narrés dans le langage de nos modernes ethnologues. Nouvelle édition réalisée à l’occasion de la sortie du film d’animation <em>Pourquoi j’ai pas mangé mon père</em>, réalisé par Jamel Debbouze, le 8 avril 2015.</p>
Roman de gare
Deux hommes, une gare, un train. Un roman qui part en retard, s’arrête sur les voies et finit en eau de boudin. Deux copains rêvent d’aventure. Se procurent à cet effet un baluchon et deviennent vagabonds. De nuit s’introduisent dans une gare de marchandises, et se cachent dans un train. Ne savent pas quand ils partiront et où ils partiront. Ne savent même pas s’ils partiront. Au petit matin le train s’ébranle. Des jours durant, les deux amis brûlent le dur, comme on dit dans les romans de Jack London, de Kerouac, de Jim Tully. À la différence près qu’ils ne verront pas Sacramento ou les grandes plaines du Wyoming, mais Villeneuve-Saint-Georges, le parc naturel régional du Gâtinais, Pouilly-sur-Loire, Nevers et Clermont-Ferrand... bref, le cœur de la France !
Récits de certains faits
Un jour Édith rencontre un homme, il est pompier, isolé aussi. Ils nouent une sorte de flirt. Ils se voient dehors, en cachette, sur des aires diverses, ils discutent. Pas grand-chose de vraiment intime. À la cour qui lui demande ce qu’il représentait pour elle, l’homme répond avec un fort accent toulousain : "J’étais sa bulle d’oxygène.
– Cette expression c’est la sienne ou elle l’exprimait autrement ?
– Ben… c’est vrai que j’étais sa bulle d’oxygène.
– Et de quoi parliez-vous ?
– De tout et de rien.
– Mais encore ?
– Heu… On parlait de tout et de rien.
– De tout et de rien.
– Oui, c’est ça… De tout et de rien."
Dans les tribunaux, les gens disent souvent qu’ils ont parlé "de tout et de rien". Ils se voient dans des endroits qui sont nulle part, ils se disent des choses dont la substance s’étiole aussitôt. Pas de reproches, pas de chagrins. C’est l’arrière de la vie.
Tata
<P>"<STRONG><EM>Tata est son livre le plus ambitieux, le plus intime, le plus libérateur, le plus important</EM></STRONG>." Pierre Vavasseur - Le Parisien</P><P>" <STRONG>Tata <EM>est un livre palpitant, surprenant et surtout réussi.</EM>"</STRONG> Le Parisien</P><P>"<STRONG><EM>Valérie Perrin s'affirme comme [une] conteuse prodigieuse</EM></STRONG>." Olivia de Lamberterie - Elle</P><P>«<STRONG>Colette est remorte. </STRONG>Ce mot n’existe nulle part. Remourir, ça n’existe pas. »</P><P></P><P><STRONG>Colette était une femme sans histoire. C’est du moins ce que l’on croyait</STRONG> jusqu’au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjàété enterrée il y a trois ans...</P><P><STRONG>Avec ce roman virtuose</STRONG> où s’entrelacent destins et intrigues palpitantes, <STRONG>Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.</STRONG></P>
Tenir debout
<P><STRONG>"<EM>Cette intrigue bouleversante nous tient en haleine au fil de rebondissements imprevisibles."</EM> Pelerin</STRONG></P><P><STRONG>Jusqu’où peut-on aimer ? Jusqu’à s’oublier...</STRONG><BR><BR><STRONG>Le nouveau roman de Mélissa Da Costa</STRONG> nous plonge au cœur de l’intimité d’un couple en miettes et affronte, avec une force inouïe, la réalité de l’amour, du désespoir, et la soif de vivre, malgré les épreuves.</P><P><BR>«<EM>Elle a conquis ses lectrices avec</EM> Tout le bleu de ciel<EM>, les a désarçonnées avec </EM>La Doublure<EM> et enthousiasmées avec </EM>Les Femmes du bout du monde. » <STRONG> Olivia de Lamberterie, Elle</STRONG></P><STRONG><P><BR></STRONG>«<EM>Un succès complètement mérité.</EM>»<STRONG>Augustin Trapenard, La Grande Librairie</STRONG></P><P><STRONG><BR></STRONG> «<EM>Mélissa da Costa, la jeune romancière qui chamboule tout</EM>».<STRONG> Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire</STRONG></P>
Thomas Helder
L’écrivain néerlandais Thomas Helder vient de mourir dans la fleur de l’âge. La cérémonie achevée, ses proches se rassemblent dans la maison de famille de sa mère, une demeure en pleine campagne aveyronnaise, embellie par la venue du soir, la clarté si particulière de la neige. <br /> <br /> Au centre de cette assemblée, une très chère amie de Thomas, Margaux, architecte française renommée, partie au loin depuis des années, jusqu’à ce soir de deuil restée totalement absente. Mais pour elle, Thomas a laissé une lettre. <br /> <br /> Margaux s’entretient avec tous et en particulier avec Jorg, le frère aîné du défunt. Entre eux se tisse une conversation énigmatique et singulière qui la confronte aux fantômes de son passé. <br /> <br /> Un huis clos au cœur de la beauté des paysages, dans cette maison pleine des lointains souvenirs, entre l’Aubrac et Amsterdam : ils y ont grandi, s’y sont aimés, quelquefois menti. Une ronde de personnages menée avec virtuosité dans une unité de temps au cours de laquelle ces quelques inséparables se révèlent avec sincérité et chaleur, où s’inscrit en transparence ce que les lieux font aux hommes : “Nous étions des enfants des canaux, de l’écho de l’eau et de la patine du temps, ce qui comptait c’était la lumière.”
Une mère trop parfaite
<p><b>Quand les traumatismes du passé refont surface...</b><br>Zoe Morgan a tout pour être heureuse : entre le refuge pour mineurs maltraités qu'elle dirige et son mariage avec Austin, un brillant avocat new-yorkais, il ne manque rien à son bonheur. Et l'arrivée tant attendue d'un premier enfant vient combler le couple.
<br> Mais les premiers mois sont très difficiles, d'autant que la petite Jaime enchaîne bientôt les visites à l'hôpital. Les incidents à répétition mettent les jeunes parents à fleur de peau, et Austin commence à s'inquiéter du changement de personnalité de son épouse, devenue extrêmement anxieuse... Jusqu'au jour où se produit l'accident de trop.</p>
Une vie pleine de sens
David Badenbauer est un neurophysiologiste qui étudie la façon dont la communication se fait entre les synapses, et comment les cellules doivent pouvoir s’ouvrir un peu pour accueillir les informations et rester en vie. Incurable sceptique, David parcourt un chemin accidenté de gaffes et de maladresses. Cet homme frustré se voit privé de tout, ...
À la recherche du vivant
En 1741, le naturaliste Georg Wilhelm Steller rejoint la Grande Expédition du Nord. Cette mission d’exploration et de recherche scientifique, menée par le capitaine Vitus Béring, a pour objectif d’ouvrir une route maritime entre l’Asie et l’Amérique. Les navires partis de Russie n’atteindront jamais le continent américain, mais Steller fera une découverte singulière : une nouvelle espèce de grand mammifère marin, connue aujourd’hui sous le nom de « rhytine de Steller ». Chassée pour sa viande, la rhytine disparaît en moins de trois décennies, et devient dès lors un objet de fascination.
Épopée passionnante, À la recherche du vivant nous fait traverser les siècles dans le sillage de la rhytine de Steller, mais aussi des hommes et des femmes dont le destin a été mêlé à celui de cette extraordinaire créature.
Entre roman d’aventures, histoire coloniale, des découvertes et des sciences, et réflexion quant à l’impact de l’homme sur son environnement, Iida Turpeinen nous embarque dans un récit enlevé dont elle déploie avec originalité les multiples facettes pour, in fine, éclairer notre humanité et notre rapport au vivant.
Après le cocktail
Dans « Après le cocktail », Tess Slesinger touche au sommet de son art en mariant satire sociale et modernisme littéraire avec l’humour, l’élan et la finesse qui caractérisent ses meilleures pages. Le cauchemar de la dépression (intime et économique) et le rêve de fête sont évoqués dans un style particulièrement rythmé et ciselé, d’une grande puissance visuelle, la scène du dernier cocktail ayant la fluidité d’un plan-séquence magistral. <br /> Il est presque incroyable que Tess Slesinger n’ait encore jamais été traduite en français, car découvrir son oeuvre procure autant de plaisir que de lire Woolf ou Mansfield, avec un supplément d’enthousiasme pour son côté délicieusement caustique. Publier cette nouvelle est une façon de la présenter au lectorat francophone sous un de ses meilleurs jours.