Nouveautés romans
11%
À Copenhague, dans un futur lointain, règne le matriarcat. Si le souvenir du patriarcat habite encore tous les esprits, aujourd’hui seuls 11% des hommes sont maintenus en vie – quota nécessaire au plaisir féminin et au renouvellement de l’espèce –, et parqués dans un centre d’élevage sur l’île de Lolland. L’apparition soudaine d’un jeune garçon bouleverse la vie de quatre femmes, Médée, Wicca, Stille et Ève, forcées de décider de son destin. Chacune d’entre elles devra choisir entre le cœur et la raison, au risque de déstabiliser le nouvel ordre établi.
A l'ombre de Winnicott - un roman de Ludovic Manchette et Christian Niemiec, livre nouveauté 2024 par les auteurs d'Alabama 1963 - Rentrée Littéraire 2024
<p>Un roman dont le magnétisme, la gravité, le spectacle rappellent que toute littérature est une littérature d'évasion.
<br>
<b>RÉSUMÉ DU ROMAN <i>À L'OMBRE DE WINNICOTT</i> : </b>
<br>
<br> " Il y a beaucoup de monde ! " remarqua la visiteuse à peine entrée.
<br> Lucille compta.
<br> " Nous sommes huit. Neuf avec vous.
<br> – Je ne parlais pas des vivants. "
<br>
<br>
<b>Sussex, Angleterre, 1934</b>. Alors qu'ils viennent d'emménager dans le manoir de Winnicott Hall, Archibald et Lucille Montgomery confient à Viviane Lombard, une Française à l'attitude et au franc-parler peu ordinaires, l'éducation de George, leur jeune fils aveugle. Tandis que la préceptrice et l'enfant apprennent à s'apprivoiser, un doute s'instille peu à peu chez eux comme chez tous les habitants de la vaste demeure, maîtres des lieux et personnel confondus : une présence invisible ne rôderait-elle pas entre les murs de la vieille bâtisse ?
<br>
<br> Découvre le nouveau roman de Manchette-Niemiec, les auteurs d'
<i>Alabama 1963. </i>
<br>
<br>
<b>UN ROMAN MAGNÉTIQUE :</b>
<br>
<br> Avec ce troisième roman, Manchette-Niemiec se posent en maîtres de la narration, faisant coïncider la force d'une histoire avec la puissance des images. Leur façon de mêler la grammaire cinématographique au langage romanesque impressionne. Prenez George, cet enfant aveugle aux prises avec les cauchemars ou les fantômes : Henry James ou Steven Spielberg auraient adoré l'inventer.
<br>
<br>
<i>À l'ombre de Winnicott </i>: roman 2024, de Ludovic Manchette et Christian Niemiec.</p>
Ainsi gèlent les bulles de savon
<p style="font-size: 11px;"><span style="font-size: 11px;">« Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d’aujourd’hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d’une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable. Puisses-tu un jour me pardonner. » </span></p><p style="font-size: 11px;"><span style="font-size: 11px;">De Paris aux volcans ensoleillés d’Indonésie en passant par un petit campus américain à la frontière canadienne, de vibrants portraits de femmes aux destins entrecroisés se dessinent. Quel secret les unit ? Quelle est leur véritable histoire ? De sa plume délicate et addictive, Marie Vareille nous offre une merveilleuse histoire d’amour, d’espoir et de résilience. </span></p><p style="font-size: 11px;"><span style="font-size: 11px;"><strong>Marie Vareille</strong> est née en Bourgogne en 1985 et vit aux Pays-Bas avec son mari et ses deux filles. Son best-seller <strong><em>La Vie rêvée des chaussettes orphelines,</em></strong> traduit dans de nombreux pays, s’est vendu à plus de 200 000 exemplaires. Il a reçu le <strong>Prix des lectrices Charleston 2020</strong> et le <strong>Prix des Petits mots des libraires 2021</strong>. </span></p><p style="font-size: 11px;"><span style="font-size: 11px;"><span style="font-size: 11px;">Son dernier roman, </span><strong style="font-size: 11px;"><em>Désenchantées</em></strong><span style="font-size: 11px;">, paru en 2022 aux Éditions Charleston et en 2023 au Livre de Poche, s’est déjà vendu à plus de 200 000 exemplaires et a remporté le </span><strong style="font-size: 11px;">Prix des lecteurs Système U</strong><span style="font-size: 11px;">, ainsi que le </span><strong style="font-size: 11px;">prix des lecteurs de la librairie Lamartine</strong><span style="font-size: 11px;">. Il est en cours de traduction dans plus de dix pays. </span><br /></span></p>
Alors c’est bien
Prix Méduse 2024.
"Il faut que je raconte cette histoire tant qu’il me reste de la peinture bleue sur les mains. Elle finira par disparaître, et j’ai peur que les souvenirs s’en aillent avec elle, comme un rêve qui s’échappe au réveil et qu’on ne peut retenir. Avec ce bleu, j’ai peint le cercueil de Papa."
Bernard Mélois est sculpteur. Il a consacré son existence à souder des figures spectaculaires dans le capharnaüm de son atelier, en chantant sous une pluie d’étincelles. Alors qu’il vit ses derniers jours, ses filles reviennent dans leur maison d’enfance. En compagnie de leur mère, des amis, des voisins, elles vont faire de sa mort une fête, et de son enterrement une œuvre d’art. Périple en Bretagne pour faire émailler la croix, customisation du cercueil, préparatifs d’une cérémonie digne d’un concert au Stade de France : l’autrice raconte cette période irréelle et l’histoire de ce père hors du commun dont la voix éclaire le récit.
D’une fantaisie irrésistible, Alors c’est bien offre un regard sensible et inattendu sur la perte et la filiation. C’est aussi l’hommage de l’artiste Clémentine Mélois à son père, ce bricoleur de génie qui lui a transmis son humour inquiet, son amour des mots et son vital élan de création.
Clémentine Mélois est artiste plasticienne et écrivaine. Membre de l’Oulipo, elle est notamment l’autrice, aux Éditions Grasset, de Cent titres (2014), Sinon j’oublie (2017) et Dehors, la tempête (2020).
American Boys
La petite chambre que partage K. avec ses deux frères dans la vallée de San Fernando, en Californie, a juste la place d’accueillir un lit superposé à trois niveaux. Baba, leur père, a perdu son travail en quittant l’Iran pour les États-Unis et la mère a fini par abandonner le domicile, lassée du climat de violence.
Le rêve de K., le cadet de la fratrie, est d’être un "vrai" Américain, de jouer au basket et de traîner sur les bords du fleuve Los Angeles avec Johnny et les autres – en particulier avec Johnny. Mais ces rêves sont bouleversés lorsque Baba décide d’embarquer de force ses trois fils à Téhéran, en Iran. Quand ils reviennent quelques mois plus tard en Californie, peu après les attentats du 11 septembre 2001, tout a changé.
L’inoubliable portrait d’un enfant devenu adulte trop tôt, qui cherche sa place au sein de sa fratrie, de ses amis et de son pays.
Apaiser nos tempêtes
Les parcours d’Anna et de Cerise n’ont rien de commun.
Promise à une brillante carrière, Anna étudie la photographie à l’Université de Washington ; lycéenne, Cerise habite en Californie sous l’emprise totale de sa mère. Lorsque chacune des jeunes femmes tombe enceinte par accident, Anna avorte, et Cerise garde l’enfant.
Dix ans plus tard, leur choix aura déterminé le cours de leur vie. D’espoirs en déceptions, de joies en drames, Anna et Cerise, bientôt réunies par le hasard, apprennent à être mères, et à être femmes.
Dans ce roman d’une portée universelle et d’une rare force émotionnelle, Jean Hegland raconte le monde au féminin dans ce qu’il a de plus fondamental : le rapport à l’enfant. Au-delà du choix de donner ou non la vie, elle dit combien le fait d’élever nous construit et transforme notre existence.
Née en 1956 dans l’État de Washington, Jean Hegland est l’autrice de trois romans dont Dans la forêt (Gallmeister, 2017), traduit dans soixante-dix langues. Apaiser nos tempêtes est son second roman paru en français, après une première publication en 2004 sous le titre original Windfalls.
Aujourd’hui, Jean Hegland habite en Californie du Nord où elle se consacre à l’écriture, à l’apiculture et à l’enseignement de creative writing. En 2019, elle a été accueillie par la Fondation Jan Michalski en Suisse pour l’écriture de son prochain roman.
Au soir d'Alexandrie
À Alexandrie, à la fin des années 1950, une bande d’amis se retrouve régulièrement au bar du restaurant Artinos, sur la corniche, pour de longues soirées animées durant lesquelles, l’alcool aidant, ils se plaisent à refaire le monde. Unis par un attachement profond à leur ville – presque un pays à part entière, même pour ceux qui viennent d’ailleurs –, ils sont divisés face à l’actualité nationale et au leader charismatique Gamal Abdel Nasser. Alors que l’Égypte connaît de profonds bouleversements sociaux et politiques, qu’adviendra-t-il de ces femmes et hommes épris de justice, de beauté et d’amour, acquis à la cause – ou à l’illusion – cosmopolite d’Alexandrie ? <br /> Au sommet de son art, Alaa El Aswany compose une fresque humaine et historique tout en chatoiements tragiques, faisant une fois encore résonner avec brio les voix de personnages pris dans une tourmente qui les dépasse : la fin d’une époque.
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
"Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. À l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique ; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts : à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... Quel éblouissement !
Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara :
- Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde."
Bien-être - Grand Prix de Littérature américaine 2024
À l’aube des années 1990 à Chicago, en pleine bohème artistique, un homme et une femme vivent l’un en face de l’autre et s’épient en cachette. Rien ne semble les relier — elle est étudiante en psychologie, lui photographe rebelle. Mais lorsqu’ils se rencontrent enfin, le charme opère et l’histoire d’amour démarre aussitôt entre Elizabeth et Jack. Ils ont la vie devant eux et, même si leurs rêves et leurs milieux divergent, ils sont convaincus que leur amour résistera à l’épreuve du temps.
Mais qu’en est-il vingt ans plus tard ? Une fois que le couple s’est embourgeoisé, qu’il se débat avec un fils tyrannique, que le désir s’éteint à petit feu et que les rêves s’oublient ? L’achat d’un appartement sur plan devient alors le révélateur de tous les désaccords entre Elizabeth et Jack. Au fond, étaient-ils faits l’un pour l’autre ?
Bâti avec de malicieux va-et-vient dans le temps, Bien-être est la fresque épatante d’un amour dont le décor, Chicago, perd son âme à mesure que les sentiments s’abîment. Nathan Hill y décortique le couple et l’état de la middle class avec un panache, une ingéniosité et un humour irrésistibles. Du grand roman américain au souffle palpitant.
Grand Prix de Littérature américaine 2024. Élu roman étranger préféré des libraires / Livres Hebdo 2024.
Bienvenue à la librairie Hyunam
Yeongju n'avait qu'une seule idée en tête. Je dois ouvrir une librairie.
Yeong-ju a fait tout ce qu'on attendait d'elle : aller à l'université, épouser un homme convenable, obtenir un emploi respectable. Puis tout s'est effondré. Épuisée, Yeong-ju abandonne son ancienne vie, quitte sa carrière de haut vol, divorce et décide de poursuivre son rêve : elle ouvre une librairie.
Dans un quartier pittoresque de Séoul, entourée de livres, Yeong-ju et ses clients trouvent refuge dans la librairie Hyunam. Du garçon de café solitaire à la femme au foyer malheureuse, tous ont connu des déceptions dans leur passé. La librairie Hyunam deviendra le lieu où chacun apprend à vivre.
Un roman feel-good et bienveillant sur l'acceptation de soi et sur le pouvoir de guérison des livres.
Hwang Bo-reum a étudié l'informatique et a travaillé comme ingénieure de logiciel chez LG Elctronics. Bienvenue à la Librairie Hyunam est son premier roman ; il s'est vendu à plus de 170 000 exemplaires en Corée et est en cours de traduction en dix langues : anglais (Bloomsbury), allemand, italien, japonais, chinois, taiwanais, thai, vietnamien, espagnol, indonésien.
Bienvenue à la Librairie Hyunam a été élu "Livre de l'année 2022" par les libraires coréens.
Deux gimlets sur la 5e Avenue
Paris, 1961. Lucas à Élisabeth : "Pourquoi m’as-tu quitté ?"
New York, 2001. Élisabeth à Lucas : "Qu’es-tu devenu ?"
Avec ce nouveau roman, Philippe Labro signe une traversée vertigineuse des années qui ont précédé le basculement de l’Occident dans le XXIe siècle. C’est une histoire d’amour — un rendez-vous manqué, puis retrouvé — entre un homme et une femme dont les destins s’écrivent entre Paris et New York au rythme d’évènements et de portraits saisissants.
Dix-sept ans
<p style="text-align: justify">« On m’a élevée ainsi : les garçons et les filles sont àégalité. Je suis aussi libre que mon frère, ma mère est aussi libre que mon père. C’est faux<b>.</b> Je suis une fille, pas un garçon. J’ai 17 ans, mon corps me trahit, je vais avorter.<br /> J’y pense toujours, je n’en parlerai jamais à personne. Parfois, je ne suis pas loin de dire le mot, de le partager avec une amie proche. Et puis non, je renonce. Pourquoi ce silence ? »</p><p style="text-align: right">C. S.</p>
Eufrasia Vela et les Sept Mercenaires
De nos jours, à Lima, Eufrasia Vela est aide à domicile pour personnes âgées. Pour ses chers patients perclus de douleurs et de solitude, cette petite femme solaire est prête à tout – quitte à s’oublier elle-même. Pourtant, malgré les bons soins de leur gardienne, les retraités n’aspirent qu’à une chose : le repos, et éternel s’il vous plaît ! Pourtant, lorsque doña Carmen lui demande de l’aider à mourir, notre héroïne hésite : est-elle vraiment prête à tout pour ses petits vieux ? Avec tendresse et drôlerie, Gustavo Rodriguez raconte le road-trip d’attachants vieux fourneaux et de leur aide-soignante. Un roman sur la liberté et le refus de laisser la morosité régir sa vie. Gustavo Rodríguez est l’un des auteurs péruviens les plus lus dans son pays et lauréat du prix du Roman Alfaguara, en 2023. Après Les Matins de Lima (L’Observatoire, 2020), il s’agit de son deuxième roman publié en France. Traduit de l’espagnol (Pérou) par Margot Nguyen Béraud.
Fort Alamo
"Alors qu'autour de moi tombaient les corps, Fort Alamo était en passe d'être pris."
Devant la caisse du supermarché, Cyril maudit en silence le type qui l’a doublé l’air de rien. Quelques minutes plus tard, le resquilleur s’effondre sur le carrelage, foudroyé. Pour Cyril, père de famille sans histoires, c’est le début d’une série de faits similaires qui le plongent dans une angoisse existentielle. Ou est-ce plutôt la disparition récente de sa mère, la nécessité de vider la maison de son enfance ? À moins que ce ne soit Noël qui approche, les cadeaux à trouver, le repas chez la belle-sœur…
Mêlant l’humour et la mélancolie, l’acidité et la tendresse, Fabrice Caro excelle dans l’art du gag métaphysique.
Girlfriend on Mars
Satirique, pop et acidulé, "Girlfriend on Mars" signe l’entrée en littérature d’une nouvelle voix féminine euphorisante à l’humour d évastateur, pleine d’amour pour l’humanité d’ici bas. <br /> A travers des personnages aussi drôles qu’attachants, avec un rythme et un sens des dialogues dignes des meilleures séries, Deborah Willis dresse une satire super maligne de notre rapport modifié au réel dans une société de plus en plus fake, et pose un regard tendre sur nos fragiles éthiques individuelles. <br /> Entre quête de gloire et crise environnementale, ce roman pourrait bien être le manifeste ultramoderne d’une nouvelle génération contrainte d’adapter ses ambitions à l’ère des réseaux sociaux et de l’éco-anxiété. <br />
Il neige sur le pianiste
« J’ignorais que le musicien venait de tomber dans le cercle magique annoncé quelques minutes plus tôt par le renard, qu’il s’agirait d’un bizarre roman d’amour, qu’il en serait le personnage, et qu’avec le renard ça m’en ferait deux, et que jusqu’à la fin je ne saurais pas lequel des deux j’allais aimer le plus. »<br /> <br />Un soir de première neige, loin de tout, une vieille romancière enracinée dans sa forêt reçoit la visite d'un pianiste, voyageur planétaire, connu pour ses interprétations de Jean-Sébastien Bach. Ils ne s'étaient jamais vus. Il était prévu qu'il ne resterait qu'un soir, mais la romancière n'a pas du tout envie de le laisser repartir. Comme la neige n'en finit pas de tomber et qu'il y a un Steinway sur place, elle va le séquestrer dix jours et onze nuits. Captivée par ce personnage, et même troublée, le soir du troisième jour, elle ajoute quelques gouttes de plus au somnifère qu'il lui demande pour se remettre de son décalage horaire.<br />On n'est pas loin du roman de Kawabata, <em>Les belles endormies</em>. Le thème du désir et de la viellesse est ici abordé, mais de façon inversée, et c'est sans doute un peu plus dérangeant : il ne s'agit pas d'un vieil homme qui entre dans le lit de jeunes beautés endormies, mais d'une femme vieille qui s'assoit au bord du lit d'un homme qu'elle a endormi, plus jeune qu'elle, et très beau.<br /> <br />Le même soir que le pianiste était arrivé un petit renard en très mauvaise forme. La romancière le soigne. Elle le sauve. Observer chaque soir cet extraordinaire petit renard devient une sorte de rite, et les rites, se dit-elle, sont là pour remetter de l'ordre dans le monde.<br /> <br />Il est donc question de soigner le monde, grâce à un pianiste et grâce à un renard. Et il est aussi question de deux amours. Un du jour, un de la nuit. L’un venu du dehors, apportant sa vie concrète, terrestre et menacée. L’autre, on dirait, venu de derrière la mort, nous assurant que tout a déjà eu lieu. Les horreurs ont été lavées à grande eau. Le monde resplendit.<br />
Intermezzo
Ivan et Peter, deux frères que les années ont éloignés, se retrouvent à la mort de leur père. Ivan, vingt-deux ans, est un brillant joueur d’échecs, ultrasensible et solitaire. Peter, juriste renommé de Dublin, est un trentenaire aux multiples conquêtes. <b>Tous deux vivent des amours périlleuses pendant ce moment délicat du deuil, intermède de vie où la fragilité n’exclut pas l’aventure.</b>
<br><br>Avec <i>Intermezzo</i>, l’Irlandaise <b>Sally Rooney</b> signe un nouveau roman sensuel et fascinant dans la veine de <i>Normal People</i>, où les personnages se mettent à nu, les couples se font et se défont dans une délicieuse confusion des sentiments.
J'ai commencé par mourir
En débarquant dans un village perdu de la côte écossaise, Christopher Runyard est convaincu que sa présence n’est due qu’à un malentendu. Immédiatement subjugué par cette baie hors du temps, il ignore que, voilà des siècles, une tragédie s’y est déroulée au nom d’un secret qui n’a rien d’une légende. Depuis, l’onde de choc du drame n’en finit pas de provoquer rivalités et intrigues, chacun cherchant à s’approprier la clé du mystère. Ces derniers temps, les habitants meurent de façon suspecte, et Runyard est le prochain sur la liste. Pour survivre à cette énigme qui vire à la malédiction, il va devoir découvrir qui est digne de confiance, et répondre aux deux seules questions que nous devons tous nous poser un jour : qui sommes-nous au fond, et que valons-nous réellement quand la tempête se déchaîne ?
Je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres
<p>Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l’aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l’honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari. Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu’ils ne devraient pas. Ceux d’Àngela, qui n’a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d’un cœur entier a un cœur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d’observer. Ou d’autres encore.</p>
<p>Après <i>Je chante et la montagne danse</i>, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique. De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l’oubli.</p>
<p>Traduit du catalan par Edmond Raillard</p>
<p><b>Irene Solà</b> est une écrivaine, poétesse et artiste née en 1990 en Catalogne. <i>Je chante et la montagne danse</i> a obtenu quatre prix littéraires, dont le prix de Littérature de l’Union européenne en 2020, et a été traduit en vingt-sept langues. <i>Je t’ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres</i> a reçu le prix Finestres 2023 de littérature en catalan.</p>
Julia - Rentrée littéraire 2024
<p><b>*** Rentrée littéraire 2024 *** Sélection du Grand Prix de littérature américaine ***</b><br><br><b>Une relecture imaginative, féministe et brillamment pertinente de <i>1984</i>.</b><br>Londres, chef-lieu de l'Espace aérien I, vit sous le joug d'un régime ultra-autoritaire dirigé par Big Brother. Nous sommes en 1984.
<br>
<br> Julia est mécanicienne au département Fiction du ministère de la Vérité. Joyeusement cynique, elle a tout de la citoyenne modèle. Elle excelle pourtant dans l'art de tromper la surveillance constante des télécrans et de la Police de la Pensée, parvenant même à cacher ses liaisons amoureuses dans ce monde où le sexe est un crime sévèrement puni. Mais Winston Smith, du service des Archives, l'intrigue et l'attire. Lui aussi cache peut-être son jeu... Le jour où, sans vraiment réfléchir, elle lui glisse un mot dans la main – geste quasi suicidaire –, elle perd le contrôle de sa vie si bien ordonnée, et tout bascule.
<br>
<br> Soixante-quinze ans après George Orwell, Sandra Newman nous entraîne à nouveau dans l'univers mythique de Big Brother. Roman d'un État totalitaire où la condition des femmes diffère fondamentalement de celle des hommes, Julia apparaît comme un texte féministe, à la fois fidèle à l'original et radicalement différent.</p>
Junil
À l’aube du premier siècle, dans l’Empire romain d’Auguste, la jeune Junil travaille dans la librairie d'un père vénal et tyrannique. Elle fabrique des papyrus aux côtés d’esclaves qui lui apprennent à lire. Les textes d’Ovide, poète interdit et exilé par l’Empereur, lui font l’effet d’une révélation. Contrainte de fuir, la jeune femme quitte l’Empire avec trois esclaves. Leur quête de liberté les mène au cœur des terres barbares, dans des zones de conflits qui leur sont étrangers, à la rencontre de peuples qui ne connaissent pas l’écriture. La passion de Junil pour l'auteur des Métamorphoses dont elle a sauvé un rouleau de la censure la conduit jusqu'au véritable but de son périple, Ovide lui-même. Junil est une épopée étonnante et un hommage vibrant au pouvoir émancipateur des histoires.
Né en 1963 en France, à Perpignan, Joan-Lluís Lluís est de culture et d’expression catalane. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages et publiant habituellement à Barcelone, il est considéré comme l’une des voix les plus originales de la littérature catalane contemporaine.
L'Agrafe
Emma Fulconis : on ne voit qu’elle à L’Escarène, dans cet arrière-pays niçois où elle est née. Prompte, virevoltante, rebelle à tout, sauf au vent, elle a toujours galopé dans les collines. Enfant déjà, on la surnommait « l’athlète ». Se moquant bien des compétitions, Emma « ne court pas relativement, mais absolument ».
Mais un jour, sa vie bascule : son ami Stéphane Goiran, avec qui parfois elle écoute un peu de musique lors d’une halte, l’invite chez lui. Là, à peine la porte franchie, un chien énorme se jette sur elle, et lui lacère la jambe, ou plus exactement le péroné, également appelé « l’agrafe ». S’ensuivent des mois d’hôpital et de rééducation, à l’issue desquels il est clair qu’Emma ne détalera plus jamais à toute allure.
Mais l’accident ne l’arrête pas dans son élan. Hantée par la phrase du père Goiran expliquant pourquoi il n’a pas retenu son molosse – « Mon chien n’aime pas les Arabes –, elle tente de comprendre ce qu’elle sait déjà, mais dont on ne parle pas. Tenace, elle va surtout trouver en elle la ressource d’un nouveau mouvement, un tremblement d’abord, une oscillation, presque une danse immobile.
Il fallait le talent de Maryline Desbiolles, convoquant la parole des villageois comme un chœur antique, pour nous mener, au rythme même de la course empêchée d’Emma, sur le chemin d’une aveuglante réalité : celle d’un pays où les blessures de la guerre d’Algérie sont tapies dans les mémoires. Pour autant, même boiteuse, exhibant crânement sa cicatrice, jamais Emma Fulconis ne cessera d’aller de l’avant, exerçant sur nous, de son invraisemblable grâce, un charme puissant.
L'Ami du Prince
Prix Orange du Livre 2024.
12 avril 65 après Jésus-Christ, dans les environs de Rome.
Des soldats en armes envahissent la villa de Sénèque, porteurs d’un ordre de l’empereur : le philosophe doit se donner la mort.
Sénèque écrit alors une ultime lettre à son ami Lucilius, dressant pour lui le bilan de sa vie. Durant quinze années, il a été le précepteur, puis le conseiller, puis l’ami de celui qui exige désormais sa mort : l’empereur Néron.
Parce qu’il vit ses dernières heures, Sénèque peut enfin tenir un discours de vérité sur son élève. Dans cet ultime moment d’introspection, le philosophe interroge la réalité du pouvoir, mais affronte aussi ses propres erreurs et sa compromission.
L’Ami du Prince raconte comment Sénèque s’est retrouvé prisonnier d’un idéal de l’Empire, de ses illusions et d’un jeune homme imprévisible dont la vraie nature s’est révélée peu à peu.
Après Vincent qu’on assassine et Un instant dans la vie de Léonard de Vinci, Marianne Jaeglé fait revivre le stupéfiant face-à-face entre un philosophe épris de vertu et un jeune tyran sans merci.
L'Effondrement
<p>Mon frère a passé une grande partie de sa vie à rêver. Dans son univers ouvrier et pauvre où la violence sociale se manifestait souvent par la manière dont elle limitait les désirs, lui imaginait qu’il deviendrait un artisan mondialement connu, qu’il voyagerait, qu’il ferait fortune, qu’il réparerait des cathédrales, que son père, qui avait disparu, reviendrait et l’aimerait.<br>Ses rêves se sont heurtés à son monde et il n’a pu en réaliser aucun.<br>Il voulait fuir sa vie plus que tout mais personne ne lui avait appris à fuir et tout ce qu’il était, sa brutalité, son comportement avec les femmes et avec les autres, le condamnait ; il ne lui restait que les jeux de hasard et l’alcool pour oublier.<br>À trente-huit ans, après des années d’échecs et de dépression, il a été retrouvé mort sur le sol de son petit studio.<br>Ce livre est l’histoire d’un effondrement.</p><p>É. L.</p><p><b>Édouard Louis</b> est écrivain. Il est l’auteur de plusieurs livres autobiographiques qui ont été traduits dans plus de trente langues.</p>
L'Hôtel du Rayon Vert
<P><EM><STRONG>Prix Cabourg du roman 2024</STRONG></EM></P><P>«À demi allongée sur la rambarde, appareil en main, elle cadre l'agencement magique des alvéoles, comme si elle voulait décrocher des rayons de miel. Elle vient de trouver le détail qui définit le mieux l'hôtel insolite, le Rayon Vert était une ruche bourdonnante. »<U></P></U><P>Cerbère, dernier village français avant l’Espagne. Dans cette ville-frontière, il ne reste de la Belle Époque que l’hôtel du Rayon Vert, fiché comme un <I>Titanic</I> au cœur de la gare. De sa terrasse qui surplombe la mer, les clients guettent le salut furtif du soleil de feu avant que la nuit ne tombe.</P><P>C’est ce décor, à la fois mythique et irréel, que Franck Pavloff, infatigable voyageur littéraire, a choisi pour son nouveau roman. On y croise une photographe globe-trotteuse, un violoniste revendiquant l’héritage du poète Antonio Machado, une jeune femme à peine libérée de prison, le fantôme de Walter Benjamin, le libraire de Collioure, le responsable du poste d’aiguillage et sa fille trapéziste, qui aide les migrants de passage à Cerbère... Que sont-ils venus y chercher, tous, sinon leur propre vérité, faite de rêves et d’espérance ?</P><P><STRONG>Un grand texte qui appelle à la paix et à la fraternité dans nos mondes embrasés.</STRONG></P>
L'Invisible madame Orwell
<p><b>Deuxième Sélection Prix Femina du roman étranger <br>Sélection Prix Médicis Essai</b><br>Comment faire disparaître une femme de l'histoire ? Et pourquoi ? Écrasée par les responsabilités familiales, Anna Funder se réfugie dans les textes de George Orwell qu'elle admire, lit ses biographies, et tombe soudain des nues : il y a une femme dans l'ombre du géant, reléguée à quelques discrètes notes en bas de pages. Son nom ? Eileen O'Shaughnessy. Comment avait-elle pu passer à côté ?
<br> Grâce aux lettres d'Eileen et aux témoignages de ses proches, Anna Funder soulève le voile sur la vie privée des Orwell, les accompagne à Barcelone lors de la guerre civile espagnole puis à Londres sous les bombes. Elle s'interroge sur ce qui fait un grand écrivain. Le travail, bien sûr. Mais ce dernier nécessite du temps et un quotidien exempt de contraintes. Autant de conditions que l'" épouse modèle " se doit d'assurer à son propre détriment.
<br><i>L'Invisible Madame Orwell</i> est le roman vrai d'une femme brillante et engagée, mais volontairement effacée au profit d'un mythe : celui du créateur. Refusant la version officielle et les omissions, Anna Funder redonne une voix à celle qui l'avait perdue et livre une réflexion sans concession sur la condition des femmes. Eileen O'Shaughnessy ne sera désormais plus réduite au rôle de subalterne derrière l'auteur légendaire de
<i>1984</i>. L'invisible n'est jamais condamnée à le rester.</p>
L'événement
"Depuis des années, je tourne autour de cet événement de ma vie. Lire dans un roman le récit d'un avortement me plonge dans un saisissement sans images ni pensées, comme si les mots se changeaient instantanément en sensation violente. De la même façon entendre par hasard La javanaise, J'ai la mémoire qui flanche, n'importe quelle chanson qui m'a accompagnée durant cette période, me bouleverse."
Annie Ernaux
L'Œuvre du serpent, " l'un des romans les plus originaux de la rentrée dans le domaine de l'anticipation et de l'imaginaire " selon Livres Hebdo
<p>Paris est en ruine à la suite d'une catastrophe planétaire. Alors que la reconstruction est au coeur de toutes les préoccupations, des individus développent une étrange faculté, provoquée par l'onde de choc : celle d'interpréter les coïncidences du quotidien et de déchiffrer les signes. Certains de ces êtres hors normes, baptisés les Pythons, sont recrutés par la police pour traquer les criminels avec une efficacité redoutable. Mais lorsque l'un de ces Pythons décide de prendre ses pairs à leur propre piège, c'est toute la société, déjà sur le fil, qui vacille. À moins qu'un ancien Serpent au flair légendaire, Nathaniel Loppe, disparu des radars après un terrible accident, ne reprenne du service pour pister ce serial killer à travers le dédale d'une capitale éventrée. Lui à qui aucune enquête n'a jamais résisté va être confronté à une vérité à laquelle nul n'est préparé.
<br><br>Polar d'anticipation, récit d'une vengeance impossible, fable sur le monde moderne et son inéluctable faillite,
<i>L'Œuvre du Serpent</i><br>est un roman inclassable, un jeu de piste, où l'art, la physique quantique et Carl Jung se conjuguent au présent pour nous inviter à une expérience immersive, spectaculaire et inédite.</p>
La Cinquième Saison - Un roman vénitien - Rentrée littéraire 2024
<p><b>- Rentrée littéraire 2024 -</b><br> Le nouveau roman d'Érik Orsenna. À Venise, le temps s'est arrêté. Les Éléments sont déchaînés. Et Vivaldi a ressuscité...
<br>Lorsqu'un énième paquebot plein de touristes, le
<i>Wonder of the Seas</i>, s'attaque à Venise, la Nature se révolte : elle arrête le Temps. L'horloge de la place Saint-Marc reste bloquée sur deux heures du matin. Le jour reviendra si les hommes reviennent à la raison. Du palais des Doges à la Fenice, l'affolement est général. Qui saura redémarrer la Grande Machine ?
<br>Au cœur de cette nuit qui s'entête apparaît un drôle de personnage – vêtu d'une soutane, les cheveux roux, le timbre de voix décalé. Voilà Antonio Vivaldi, ressuscité par le chaos moderne. Désormais, plus aucune barrière ne sépare les vivants et les morts. Le compositeur va écrire sa
<i>Cinquième Saison</i>, celle où se réconcilieront les Éléments, l'Eau et le Feu, la Forêt et la Ville, l'Air et le Temps.
<br>Dans ce bref et grand roman vénitien, le conteur de
<i>L'Exposition coloniale</i> (prix Goncourt et prix Goncourt des lycéens), de
<i>Madame Bâ</i> et de
<i>La grammaire est une chanson douce</i> est de retour.</p>
La Morelle noire
<i>Avec un livre de prières entre les mains, on ne va nulle part. </i><br><br>Être reine, comme Christine de Suède, et refuser de prêter son corps pour donner un héritier au trône ; ou herboriste et guérisseuse, telle Hélène Jans – une sorcière, diront certains –, et défier l’ordre établi ; ou encore thésarde irrévérencieuse, à l’instar d’Inés Andrade, digne héritière d’une longue lignée matriarcale… Les héroïnes de <i>La Morelle noire </i>s’affranchissent et se soustraient aux assignations en tout genre. Et, ce faisant, elles affirment qu’une autre lecture de l’histoire, trop souvent écrite uniquement par les hommes, est possible. <br><br>Suivre les pérégrinations émancipatrices de ces trois femmes libres – en passant par Stockholm, puis Amsterdam, et jusqu’à un petit village de Galice où l’on découvre une malle aux parfums capiteux de framboise et de morelle noire – agit comme un sortilège irrésistible et exaltant. <br><br><b>Teresa Moure</b> compose avec <i>La Morelle noire</i> un herbier précieux, un ouvrage habilement cousu d’histoires intimes, de remèdes, de croyances, de sororité, de coutumes et de soins.<br><br>À PROPOS DE L'AUTRICE <br><br><b>Teresa Moure</b> est romancière, poète, essayiste, dramaturge et professeure de linguistique à l’université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle développe un projet littéraire empreint d’écoféminisme. Son roman "Hierba Mora (La Morelle noire)" a déjà été traduit dans diverses langues (anglais, néerlandais, italien, serbe…).<br><br>
La Nuit de David
"Je n’ai pas dit : David, allez, s’il te plaît, c’est dangereux. David, on annule, s’il te plaît, écoute-moi, je crois qu’il ne faut pas le faire. Je ne l’ai pas dit. Peut-être que si je l’avais fait, nous serions toujours l’un près de l’autre aujourd’hui. Mais à dix ans, j’avais fait une promesse à mon frère et je voulais la tenir. Je l’aimais trop — l’aimer a bien été le drame de ma vie."
Devenue adulte, Olive revient sur son enfance. Une maison sur les hauteurs du Loiret. En contrebas, le Loing dort, des trains grondent, et chaque jour, un petit garçon hurle, frappe et tente de s’enfuir. Elle observe son jumeau, inquiète. Par touches délicates, elle dessine une complicité fraternelle immense. Comment survivre à la cruauté de l’enfance ? Peut-être en devenant un train ou une grive. C’est l’espoir qu’Olive et David nourrissent jusqu’à cette nuit de leurs dix ans.
Dans ce roman sensible et déchirant, Abigail Assor explore les failles d’une famille face à l’univers impénétrable d’un garçon pas comme les autres.
La Part de l'autre
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé.<br> Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ?<br> Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde...<br>
La Reine du labyrinthe - Rentrée littéraire 2024
<p><b>- Rentrée littéraire 2024 -<br> La vérité sur l'affaire du Collier.</b><br>Deux femmes se font face, une reine qui a tout et une intrigante qui veut tout. Marie-Antoinette est au sommet de sa gloire, quand Jeanne de La Motte-Valois tente désespérément d'échapper à la misère. Son arme : un collier qui brille de six cent cinquante diamants. Le joyau disparaît, l'honneur de la reine est menacé, le vol tourne à l'affaire d'État, le procès précipite la Révolution française. Le scandale cache-t-il une machination politique ?
<br> Dans cette histoire où chaque fait est vrai, Camille Pascal découvre un complot qui n'est pas celui que l'on a longtemps soupçonné et entraîne le lecteur à travers un labyrinthe extraordinairement romanesque.</p>
La Vie ou presque
<p>Années 1990, sur la côte basque. Trois adolescents, Paul, Simon et Idoya, nouent une amitié indéfectible autour d’une même passion : l’écriture. Mais cette vocation partagée va les conduire vers des destins aux antipodes. Les aventures de la création, les désillusions et les amours contrariées composent une fresque vertigineuse qui voit trois vies d’écrivains se déployer jusqu’au milieu du XXIe siècle.</p>
<p>Né à Bayonne, <b>Xabi Molia</b> est cinéaste et écrivain. Il est l’auteur de neuf livres dont <i>Des jours sauvages</i> (Seuil, 2020). Avec <i>La Vie ou presque</i>, il signe un magnifique roman sur le pouvoir des livres et la recherche du bonheur.</p>
La barque de Masao
Masao est ouvrier sur l'île de Naoshima (Japon). Ce soir-là, en quittant l'usine, il découvre Harumi venue l'attendre plus de dix ans après leur dernière entrevue. Des rendez-vous, emplis de pudeur et d'humanité, vont ponctuer leurs retrouvailles.
Ce face à face ravive les souvenirs... Remonte à la mémoire de Masao, cette histoire d'amour superbe et dramatique avec Kazue, la mère d'Harumi. Les années passées comme gardien du phare d'Ogijima. Ou encore les heures de plénitude à bord de la barque qu'il a construite de ses propres mains.
La Barque de Masao, roman habité par les lumières changeantes et les brises marines, est le deuxième texte d'Antoine Choplin publié aux éditions Buchet/Chastel.
La berceuse des sorcières
Deux femmes. Une histoire de sorcellerie. Et un pouvoir féminin profondément enraciné qui résonne à travers les siècles.
Deuxième moitié du XIXe siècle. Plus attirée par les bois et les falaises sauvages entourant la propriété familiale que par la société bien-pensante, ...
La bonne chance
« La joie est une habitude.»Qu’est-ce qui pousse un homme à descendre d’un train à l’improviste et à se cacher dans un village perdu ? Il veut recommencer sa vie ou en finir ? Il fuit quelqu’un, ou quelque chose, peut-être lui-même ?Le destin l’a conduit jusqu’à Pozonegro, un ancien centre minier désormais à l’agonie.
La promesse cachée
« Tu seras dotée d’une beauté extraordinaire plus tard. Ça ne sera peut-être pas la bénédiction que le monde s’imagine. Méfie-toi. Il reviendra te trouver sur la lande. Nul ne peut modifier le cours du destin... » <br><br>Leah Thompson, jeune femme d’une beauté saisissante née au sein d’une famille modeste du Yorkshire, n’a jamais oublié les paroles de la vieille femme de son village. <br>Devenue une célèbre mannequin, elle travaille à Milan, Londres et New York avec les plus grands photographes de mode. Mais malgré cette vie luxueuse, un événement traumatisant ne cesse de la tourmenter. Leah est toujours hantée par cette prophétie et par les fantômes de son passé qui semblent mystérieusement mêlés à l’histoire tragique de deux enfants polonais pendant la Seconde Guerre mondiale… <br><br><strong>À travers le destin d’une famille ravagée par la guerre et les secrets, Lucinda Riley nous offre un roman éblouissant entre l’Angleterre, l’Italie, les États-Unis et la Pologne.</strong><br><br><strong>Lucinda Riley </strong>(1965-2021) est une autrice irlandaise. Après une carrière d’actrice, elle a écrit son premier roman à 24 ans. Ses livres ont depuis été traduits dans 40 langues, vendus à 60 millions d’exemplaires et continuent de toucher et d’émouvoir dans le monde entier. Elle est l'une des autrices étrangères les plus lues en France depuis 2021. <strong>Sa série Les Sept Sœurs</strong>, qui suit le destin de sœurs adoptées, est devenue un phénomène mondial, créant un genre littéraire à part entière.
La vie meilleure
"Nous sommes la somme de nos amours. Et c’est la seule chose qui restera de nous."
On l’a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l’ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l’épaule. Les damnés de la terre l’ont imploré. Aujourd’hui, son nom nous fait sourire, tout comme son invention : la méthode Coué.
Singulier destin que celui d’Émile Coué, obscur pharmacien français devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l’histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXe siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l’imagination.
Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie.
Le Café des au revoir
<P><STRONG>Savourer le présent jusqu’à la dernière goutte :</STRONG></P><P><STRONG>c’est ce que propose le café des au revoir.</STRONG></P><P></P><P></P><P>«<I>Je voulais que tu saches que mon bonheur, c’est à toi que je le dois. </I>»<I></I>Ce sont les paroles de Monji, décidéà tout dire à sa femme plongée dans le coma. Comme lui, ceux qui fréquentent le café<I>Funiculi Funicula</I> espèrent y réparer le passé. Une tasse de café leur permettra de voyager dans le temps et d’adresser à l’absent le message d’amour qu’ils n’ont pas su formuler à l’époque. Ainsi, Hikari qui se sent coupable de n’avoir pas répondu à la demande en mariage de son petit ami, disparu depuis ; Michiko, hantée par le souvenir de son père qu’elle a rejeté ; Sunao, qui pleure son chien adoré ... Sauront-il dire au revoir à leurs aimés et, ce faisant, se réconcilier avec eux-mêmes ? Car pour honorer la mémoire des absents, il faut d’abord trouver la paix en soi. </P><P>Initiée avec <I>Tant que le café est encore chaud</I>, la suite d’une série au succès international, un roman plein de poésie et d’émotion.</P>
Le Café du temps retrouvé
<p><strong>Après l’enchantement de <i>Tant que le café est encore chaud, </i>la magie continue !</strong></p><p></p><p>La légende raconte qu’un petit café tokyoïte propose une expérience unique à ses clients : <strong>voyager dans le passé... le temps d’une tasse de café. </strong></p><p>Gôtarô voudrait revoir un ami décédé il y a plus de vingt ans; Yukio, dire à sa mère combien il s’en veut de n’avoir été plus près d’elle ; Katsuki, retrouver la jeune fille qu’il regrette de n’avoir épousé; Kiyoshi, un vieil enquêteur, offrir sa à femme le plus précieux des cadeaux...</p><p><strong>Se réconcilieront-ils avec leur passé ?</strong></p><p></p><p><strong>Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon,</strong> traduit dans plus de trente pays, <i>Tant que le café est encore chaud</i> a touché les lecteurs du monde entier. Petit bijou d’émotion et de tendresse, <i>Le café du temps retrouvé</i> est une invitation à savourer la vie au présent.</p><p></p>
Le Déluge
<P><STRONG>Elu meilleur roman étranger 2024 par <EM>Lire Magazine</EM>.</STRONG></P><P><STRONG>Sélection Télérama : <EM>Les Meilleurs romans 2024</EM></STRONG></P><P>"<EM><STRONG>Ce livre vous laissera K.O. parce que vous ne pourrez plus le lâcher</STRONG></EM>." Lydie Zannini, Librairie du Théâtre, Bourg-en-Bresse </P><P>"<EM><B>Ce qui serait bien, c'est que tout le monde lise ce livre</B>. On ne peut pas lire ce livre et continuer à vivre comme on vivait avant</EM>."<EM></EM>Grégoire Courtois, Obliques, Auxerre</P><P></P><P><STRONG>Vous tenez entre vos mains l’avenir de notre monde</STRONG>.</P><P></P><P>Californie, 2013.<B></B><STRONG>Tony Pietrus, auteur d’un livre-choc sur le dérèglement climatique, reçoit des menaces de mort</STRONG><B>.</B> Provocation, canular, avertissement ? Le scientifique, qui a prophétisé le chaos à venir, se heurte en effet à un profond déni et assiste, impuissant, à la destruction de la planète. <STRONG>Des supertyphons aux mégafeux, du complotisme antiécologique au capitalisme de surveillance</STRONG>, catastrophes et violences précipitent l’humanité au bord du gouffre.</P><P><STRONG>C’est ce tableau spectaculaire que dresse Stephen Markley en croisant les destins de ses différents personnages sur plusieurs décennies.</STRONG> Ashir, génie de l’analyse prédictive ; Kate, militante écologiste devenue l’icône d’une génération ; Shane, membre d’une mystérieuse organisation « écoterroriste » ; Jacquelyn, publicitaire adepte du greenwashing ; Keeper, un junkie capable du pire pour se payer sa dose ; ou encore le Pasteur, un acteur hollywoodien reconverti en figure de proue de l’ultra-droite... Tous verront leur vie bouleversée par l’effondrement en cours. </P><P><STRONG>Roman-monde, page turner au suspense haletant,</STRONG><STRONG><I>Le Déluge</I> met le lecteur au défi :</STRONG> qu’êtes-vous prêts à sacrifier pour sauver l’humanité ?</P><P></P><P><B> </P></B><P>"<I>Le Déluge </I>est <B>un roman monstre qui s’impose à tous points de vue </B>comme l'un des poids lourds de cette rentrée."<B>Yann Leray, Librairie Alpha Bureau</P></B><P>" Un roman choral et apocalyptique et hyperréaliste qui <B>vous restera longtemps en mémoire</B>."<B>Chloé Tournebize, Les petits papiers, Auch</P></B><P>"<B>Furieusement romanesque et politique</B>, visionnaire et saisissant, <I>Le Déluge </I>est le roman dont nos temps incertains ont besoin."<B>Pascal Thuot, Millepages, Vincennes</P></B><P>"<B>Foisonnant de personnages </B>et d’informations mobilisant des champs de connaissances d’un rayonnement exceptionnel, il n’en est pas moins <B>un « page-turner » que l’on dévore</B>."<B>Olivier Beugin, Le Livre et la Tortue, Issy-les-M.</P></B><P></P>
Le Livre d'Ève (Prix des lectrices 2024)
<p><strong>Des milliers de lectrices ont fait leur choix : Meg Clothier est la lauréate du Prix des Lectrices 2024 avec <em>Le Livre d'Ève </em>!</strong></p><p></p><p><em>Que dois-je faire du livre ? Je dois le protéger. Je dois le détruire. Il est merveilleux... magnifique. Il est dangereux... scandaleux. Il est la meilleure chose qui pouvait m'arriver. La pire. Percer ses secrets me vaudra d'être comblée d'honneurs, acclamée. Être découverte en sa possession me fera... condamner ?</em></p><p></p><p>Au crépuscule du Moyen Âge, Beatrice est bibliothécaire dans un couvent retiré au fin fond de l'Italie. Elle a toujours fui la compagnie de ses soeurs, ne trouvant le réconfort que dans la lecture de ses manuscrits. Mais sa vie bascule lorsqu'une nuit, deux femmes, grièvement blessées, se présentent aux grilles du couvent implorant l'aide des soeurs. Avant de mourir, l'une d'elles place un objet entre les mains de Beatrice : un livre ensorcelant dont les pages prennent dangereusement vie. Or les hommes qui régissent la vie de toute femme en ce lieu sont prêts à tout pour s'en emparer et le détruire. Entre la vie de ses soeurs ou protéger ce trésor : Beatrice doit faire un choix. Celui qui déterminera son avenir et celui des soeurs.</p><p></p><p><strong>Les pages de ce livre renferment le plus vieux des secrets.</strong></p><p><strong>La vérité pourrait vous coûter la vie.</strong></p><p></p><p><strong>Inspiré du manuscrit de Voynich, <em>Le Livre d'Ève</em> nous embarque dans un récit sombre et mystérieux autour d'un livre ensorcelant doté du pouvoir de transformer la vie des femmes.</strong></p><p></p><p>« Un récit habilement construit et magnifiquement raconté, voilà l'intrigante histoire d'un pouvoir et d'un mystère anciens dont le coeur est la force et la solidarité féminines. Obsédant, magique et envoûtant. » <strong>Jennifer Saint</strong></p><p>« Enchanteur ! <em>Le Livre d'Ève</em> vous emporte dans un univers riche et inquiétant de la première à la dernière page. Entre <em>La Servante écarlate</em> et <em>Le Nom de la rose</em>. » <strong>Bobby Palmer</strong></p>
Le Paradis des fous
<p>À soixante-quatorze ans, Frank Bascombe se porte comme un charme. En dépit d’une vie marquée par les deuils, les échecs et les séparations, cet optimiste invétéré ne désespère pas de trouver le bonheur. Lorsqu’il apprend que son fils est atteint d’une maladie incurable, il lui propose une virée à la rencontre des monuments d’une Amérique vouée au kitsch : le Palais du Maïs, un hôtel-casino indien, les effigies des « <i>dead presidents</i> » sculptées dans le mont Rushmore… Un dernier voyage au cours duquel père et fils parviendront – peut-être? – enfin à se rapprocher.</p>
<p>Bavard, touchant, égoïste et doué d’un sens inné de la comédie, Frank Bascombe accompagne Richard Ford de livre en livre depuis plus de trente ans. Dans <i>Le Paradis des fous</i>, cet ancien journaliste sportif reconverti dans l’immobilier continue à observer l’Amérique avec férocité. Pour notre plus grand plaisir.</p>
<p><b>Richard Ford est né en 1944. Il est l’auteur de nombreux romans dont <i>Une saison ardente</i> (1991), <i>Indépendance</i> (1995), lauréat du PEN/Faulkner Award et du prix Pulitzer 1996, <i>Un week-end dans le Michigan</i> (1999) ainsi que <i>Canada</i> (2013), qui a connu un très grand succès critique et public, et a été couronné du prix Femina étranger. Il est également le lauréat du prix Princesse des Asturies 2016. Son œuvre est publiée aux Éditions de l’Olivier.</b></p>
<p><b>Traduit de l’anglais (États-Unis) par Josée Kamoun.</b></p>
Le Processus de tendresse - Rentrée littéraire 2024
<p><b>Quand la passion devient tendresse.</b><br>Lors d'un grand salon de la gastronomie à Paris, Yann, 23 ans, qui se rêve journaliste culinaire et vit en Touraine, rencontre Cyril, un jeune chef étoilé à qui tout semble réussir.
<br> Dès leurs premiers échanges, quelque chose se passe. Leur passion commune pour la cuisine leur permet de se revoir mais que faire de cette attirance ? Rien ne paraît a priori envisageable : le premier habite encore chez ses parents où l'homosexualité est rejetée tandis que le second, en couple, vit avec la mère de sa petite fille.
<br> À travers cette histoire d'amour en apparence impossible, Thomas Louis compose avec délicatesse ce moment où la passion se meut en tendresse. Il fait naître les personnages à eux-mêmes, chacun empruntant le chemin qui est le sien mais qui résonne en chacun d'entre nous.
<br>
<br>
Prix Révélation – Lauriers Verts (salon Les écrivains chez Gonzague Saint-Bris)<br>
Bourse de la découverte 2022 – Fondation Prince Pierre de Monaco<br>
Prix de soutien à la création littéraire – Fondation Simone et Cino Del Duca<br></p>
Le Réseau Jane
<p>« Si vous ou une de vos amies tombe enceinte alors qu’elle ne le souhaite pas, vous devez appeler un médecin et demander Jane. » <br>Jeune étudiante à l’université de Toronto, Nancy Mitchell se raccroche désespérément à ces mots lorsqu’elle découvre sa grossesse en 1980.<br><br>Le jour du rendez-vous avec le docteur Evelyn Taylor qui pratique des avortements clandestins, Nancy suit à la lettre les consignes : ne pas donner de nom de famille, venir seule, frapper sept fois à la porte... Elle sait que se rendre au cabinet de Seaton Street pourrait l’envoyer en prison. <br>Pourtant, quelques années plus tard, elle rejoint le réseau Jane, en dépit du danger, pour venir en aide aux jeunes femmes dont elle partage le déchirement. Nancy trouve rapidement sa place dans cette famille de coeur et comprend que chacune a ses propres raisons et secrets pour prendre au quotidien ces risques insensés.<br><br>Pour Evelyn Taylor, l’histoire a commencé près de vingt ans auparavant, dans un établissement religieux où les « filles perdues » étaient envoyées donner naissance...<br><br>Inspiré de faits réels, un éclairage bouleversant sur un militantisme historique, porté par les destinées de femmes en quête de liberté.<br><br><strong>« UN MAGNIFIQUE PREMIER ROMAN QUI ARRIVE À POINT NOMMÉ. »</strong> - <em><strong>The Globe and Mail</strong></em><br><br>Après une carrière dans la communication politique, <strong>Heather Marshall</strong> s’est tournée vers sa véritable passion : raconter des histoires. Son premier roman, <em>Le Réseau Jane</em>, s’est hissé dès sa parution en tête des ventes au Canada et est en cours de traduction dans le monde entier.</p>
Le bastion des larmes - Prix Décembre 2024 et Prix de la langue française 2024
<p>À la mort de sa mère, Youssef, un professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses sœurs, pour liquider l'héritage familial. En lui, c'est tout un passé qui ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre.
<br> À travers lui, les voix du passé résonnent et l'interpellent, dont celle de Najib, son ami et amant de jeunesse au destin tragique, happé par le trafic de drogue et la corruption d'un colonel de l'armée du roi Hassan II. À mesure que Youssef s'enfonce dans les ruelles de la ville actuelle, un monde perdu reprend forme, guetté par la misère et la violence, où la différence, sexuelle, sociale, se paie au prix fort. Frontière ultime de ce roman splendide, le Bastion des Larmes, nom donné aux remparts de la vieille ville, à l'ombre desquels Youssef a jadis fait une promesse à Najib. " Notre passé... notre grande fiction ", médite Youssef, tandis qu'il s'apprête à entrer pleinement dans son héritage, celui d'une enfance terrible, d'un amour absolu, aussi, pour ses sœurs magnifiques et sa mère disparue.
<br>Prix Décembre 2024
<br>Prix de la langue française 2024</p>
Le désastre de la maison des notables
<p><b>Un roman choral ambitieux, une fresque familiale sur plus d'un demi-siècle d'histoire et de combats pour les droits des femmes en Tunisie.</b><br>Tunisie, 1935. Dans un pays en pleine ébullition politique se croisent les destins de deux éminentes familles bourgeoises : les Naifer, rigides et conservateurs, et les Rassaa, libéraux et progressistes.
<br>Une nuit de décembre, à Tunis, la jeune épouse de Mohsen Naifer, Zbeida Rassaa, est soupçonnée d'entretenir une liaison avec Tahar Haddad, intellectuel d'origine modeste connu pour son militantisme syndical et ses positions avant-gardistes, notamment en faveur des droits des femmes.
<br>Dans un entrelacement de secrets et de souvenirs, plusieurs membres des deux familles ainsi que leurs domestiques reviennent lors des décennies suivantes sur les répercussions désastreuses de cette funeste soirée. Comme dans un jeu de poupées russes, chaque récit en contient d'autres et renverse la perspective. Avec jubilation le lecteur rassemblera les pièces pour tenter de découvrir ce qui est réellement arrivé à Zbeida Rassaa.
<br>
<i>Le désastre de la maison des notables </i>transpose plus de cinquante ans d'histoire tunisienne – de la lutte pour l'indépendance jusqu'à la révolution de 2011 – et de combats pour les femmes. Remarquable de maîtrise, d'un style limpide, d'une construction astucieuse, cet éblouissant roman choral met en scène des personnages envoûtants et inoubliables.</p>
Le rêve du jaguar - Prix Femina et Grand Prix du Roman de l'Académie française 2024
Quand une mendiante muette de Maracaibo, au Venezuela, recueille un nouveau-né sur les marches d’une église, elle ne se doute pas du destin hors du commun qui attend l’orphelin. Élevé dans la misère, Antonio sera tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, un des plus illustres chirurgiens de son pays. <br /> Une compagne d’exception l’inspirera. Ana Maria se distinguera comme la première femme médecin de la région. Ils donneront naissance à une fille qu’ils baptiseront du nom de leur propre nation : Venezuela. Liée par son prénom autant que par ses origines à l’Amérique du Sud, elle n’a d’yeux que pour Paris. Mais on ne quitte jamais vraiment les siens. <br /> C’est dans le carnet de Cristobal, dernier maillon de la descendance, que les mille histoires de cette étonnante lignée pourront, enfin, s’ancrer. <br /> Dans cette saga vibrante aux personnages inoubliables, Miguel Bonnefoy campe dans un style flamboyant le tableau, inspiré de ses ancêtres, d’une extraordinaire famille dont la destinée s’entrelace à celle du Venezuela.
Les Deux Visages du monde - rentrée littéraire 2024
<p><b>" L'un des écrivains les plus marquants de sa génération. " François Busnel</b><br>Après quelques années passées à Atlanta, Toya Gardner, une jeune artiste afro-américaine, revient dans la petite ville des montagnes de Caroline du Nord d'où sa famille est originaire. Déterminée à dénoncer l'histoire esclavagiste de la région, elle ne tarde pas à s'y livrer à quelques actions d'éclat, provoquant de violentes tensions dans la communauté. Au même moment, Ernie, un policier du comté, arrête un mystérieux voyageur qui se révèle être un suprémaciste blanc. Celui-ci a en sa possession un carnet dans lequel figurent les noms de notables de la région. Bien décidé à creuser l'affaire, Ernie se heurte à sa hiérarchie. Quelques semaines plus tard, deux crimes viennent endeuiller la région. Chacun va alors devoir faire face à des secrets enfouis depuis trop longtemps, à des mensonges entretenus parfois depuis plusieurs générations.
<br><br><b>David Joy ne cesse de nous surprendre avec ce récit qui creuse à l'os l'histoire d'une petite communauté de Caroline du Nord où toutes les apparences entretenues depuis des décennies se fissurent. Il y confirme avec maestria son immense talent et nous donne avec ce livre, sans doute son plus ambitieux, l'un des romans les plus marquants de ces dernières années.</b><br><br>" David Joy est le digne héritier de Ron Rash, son mentor. "
<i><b> Lire</b></i><br><br>" En moins d'une décennie, David Joy a bâti une œuvre d'une tendresse déchirante sur les vies déchues et les espoirs perdus. "
<i><b> Le Monde des livres</b></i><br><br>" Joy ne cesse de se placer à deux têtes au-dessus de ses congénères, tant par ses histoires que par son écriture. "
<i><b>Libération</b></i></p>
Les Stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques
Mille dollars de l’heure. Un tarif qui ne se refuse pas quand on est avocat commis d’office obligé de passer ses journées, dimanches compris, à plancher sur les dossiers attristants de petits malfaiteurs sans envergure. Puis à négocier des peines avec un procureur plus puissant que soi mais tellement moins compétent. Alors Justin Sykes, lassé par ce quotidien déprimant, accepte pour ce tarif de se mettre un soir par semaine au service des filles d’un gentlemen’s club et de passer la nuit dans le motel d’en face. Sans trop chercher à comprendre. Parce que, c’est bien connu, les stripteaseuses ont toujours besoin de conseils juridiques.
Les armoires vides
"Ça suffit d'être une vicieuse, une cachottière, une fille poisseuse et lourde vis-à-vis des copines de classe, légères, libres, pures de leur existence... Fallait encore que je me mette à mépriser mes parents. Tous les péchés, tous les vices. Personne ne pense mal de son père ou de sa mère. Il n'y a que moi."
Un roman âpre, pulpeux, celui d'une déchirure sociale, par l'auteur de La place.
Les Âmes féroces
<p><i>« Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu’elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s’efface, la fille qu’on oublie. » </i></p>
<p>Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, <i>Les Âmes féroces</i> tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel ? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.</p>
<p>Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, <i>Les </i><i>Â</i><i>mes féroces</i> traque la part d’ombre de chacun.</p>
<p><b>Marie Vingtras vit à Paris. Elle est l’autrice de <i>Blizzard</i> (Éditions de l’Olivier, 2021), grand succès critique et public, lauréat du prix des Libraires et du prix Libr’à Nous. <i>Les </i><i>Â</i><i>mes féroces</i> est son deuxième roman.</b></p>
Les Éphémères
« On dit qu’on ne sait rien à dix-huit ans. Mais il y a des choses qu’on sait à dix-huit ans et qu’on ne saura plus jamais.
Tout le monde rêve d’avoir dans sa vie un Tully Dawson, le type d’ami qui vous marque à jamais, qui vous rappelle que la vie peut être différente.
Écosse, été 1986. Sur fond de thatchérisme sauvage, ...
Long Island
<strong>Prix spécial du jury Femina pour l'ensemble de son œuvre.</strong><br /><br />Une inoubliable passion amoureuse, après le chef-d’œuvre du <em>Magicien</em>, par un des maîtres de la fiction contemporaine.<br />Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats.<br />Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais…<br />Situéà l’interstice entre deux mondes, <em>Long Island </em>offre des retrouvailles bouleversantes avec Eilis Lacey dont les lecteurs de <em>Brooklyn </em>se souviennent encore. Quinze après la publication de ce best-seller, Colm Tóibín fait la démonstration magistrale de ses talents de romancier avec un inoubliable portrait de femme.<br /><br /><em>Traduit de l’anglais (Irlande) par Anna Gibson </em><br />
Malville
« Mon père ne parlait jamais de son boulot. Il disait<em> la centrale</em>, comme s’il n’y en avait qu’une seule au monde, comme si c’était le nombril du monde. Et de fait c’était le nombril de<em> notre</em> monde. »<br /><br />En 2036, dans une France gouvernée par l’extrême droite, Samuel Vidouble est confiné dans sa cave à la suite d’un accident nucléaire sur le site de la centrale de Malville à l’ombre de laquelle il vivait enfant. Fascinante et monstrueuse, la centrale cristallise les disputes familiales et les luttes politiques des années 80. Sur les bords du Rhône, le jeune Samuel grandit dans l’aura de Thomas, le garçon sauvage, et d’Astrid, une adolescente révoltée, tandis que plane la double menace du Front national et du feu nucléaire. Alternant roman d’apprentissage et d’anticipation, Malville explore cette France périurbaine, ainsi que les conséquences sanitaires et environnementales de nos « choix »énergétiques qui bouleversent irrémédiablement notre rapport au monde, à la terre et au vivant.<br />Avec ce livre inspiré des lieux de sa jeunesse et tissé de réminiscences littéraires – de Tom Sawyer à Rimbaud –, Emmanuel Ruben affirme sa passion pour la géographie. Une ode vibrante au fleuve et à l’enfance.
Mon assassin
La plupart de mes amis deviennent personnages dans mes romans. Mais cet assassin que j’ai imaginé sans le connaître, mon épouvantable assassin, d’où vient-il, lui ?
D. P.
Monique s'évade
<p>Une nuit, j’ai reçu un appel de ma mère. Elle me disait au téléphone que l’homme avec qui elle vivait était ivre et qu’il l’insultait. Cela faisait plusieurs années que la même scène se reproduisait : cet homme buvait et une fois sous l’influence de l’alcool il l’attaquait avec des mots d’une violence extrême. Elle qui avait quitté mon père quelques années plus tôt pour échapper à l’enfermement domestique se retrouvait à nouveau piégée. Elle me l’avait caché pour ne pas « m’inquiéter » mais cette nuit-là était celle de trop.</p>
<p>Je lui ai conseillé de partir, sans attendre. Mais comment vivre, et où, sans argent, sans diplômes, sans permis de conduire, parce qu’on a passé sa vie à élever des enfants et à subir la brutalité masculine ?</p>
<p>Ce livre est le récit d’une évasion.</p>
<p>É. L.</p>
<p><b>Édouard Louis </b>est l’auteur de plusieurs ouvrages autobiographiques, traduits dans une trentaine de langues.</p>
Ne t'inquiète pas des tempêtes
<div style="text-align: justify;">Il y a longtemps, en Normandie, une petite fille s’est noyée. Trois femmes racontent tour à tour cette catastrophe qui les unit. <br /><br />Aube, la résignée, prisonnière du bocage, qui a reporté ses rêves et ambitions sur sa fille.<br /><br />Aurore, l’ingénue, craintive et solitaire, vivant repliée sur elle-même jusqu’à sa rencontre avec celle qui va bouleverser son existence.<br /><br />Borée, l’écorchée, animée par un puissant désir de vengeance.<br /><br />Trois sorts scellés bien des années plus tôt, sur les bords de la Dives, par un pacte sourd, trois cœurs luttant pour trouver la sérénité.</div>
Nord Sentinelle
Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d’une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l’île, connaît son agresseur depuis l’enfance. <br /> Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte – comme on remonterait un fleuve et ses affluents – la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d’une dynastie de la bêtise et de la médiocrité. <br /> Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n’être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l’altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le cœur des hommes.
Où vont les larmes quand elles sèchent
<p>" Médecin le jour, écrivain la nuit, Baptiste Beaulieu mêle comme personne le drame et la drôlerie. " Le Point
<br>Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n'a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu'au soir, ils débordent de la salle d'attente, dans le couloir, sur le patio.
<br>Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.</p>
Peau-de-sang
<p><i>Peau-de-Sang</i> est le cinquième roman d'Audrée Wilhelmy, et celui de la maturité. Portrait d'une femme extraordinaire à la fois mère, sorcière et prostituée, ce roman est habité d'une force rare, incantatoire, à la croisée de la liberté de Goliarda Sapienza et de la poésie de Bérengère Cournut. <br><br>Isolée dans le froid et la solitude des forêts, la ville de Kangoq est figée dans le temps. Ici, on vit de peu, du labeur des ouvrières dans
<br>les filatures et des hommes dans les champs. Mais une femme différente donne un secret équilibre à ce monde. Dans sa boutique, selon les heures, elle déplume de grandes oies des neiges, initie discrètement de jeunes filles aux élans de leur corps, ou accueille les hommes qui cherchent, dans sa chair, un impossible repos.
<i>Peau-de-Sang</i> est le cinquième roman d'Audrée Wilhelmy, et celui de la maturité. Portrait d'une femme extraordinaire à la fois mère, sorcière et prostituée, ce roman est habité d'une force rare, incantatoire, à la croisée de la liberté de Goliarda Sapienza et de la poésie de Bérengère Cournut.</p>
Plus grand que le ciel
Elsa et Vincent se croisent chaque mercredi dans la salle d'attente de leur psychiatre. Elle est écorchée et mordante. Il est rêveur et intranquille. Elle est conseillère funéraire. Il est romancier. Elle vient de perdre son père. Il cache sa plus grande blessure. Elle est en retard. Il est en avance. Ils ont pourtant rendez-vous.
Entre deux éclats de rire, Virginie Grimaldi capte ces instants fragiles où l'empreinte des souvenirs se mêle aux promesses d'une rencontre.
Tombée du ciel
<p>Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d'insomnies.
<br>Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu'est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s'alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d'autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister.
<br>Tombée du ciel est un roman d'amitié, d'adolescence et de révolte.</p>
Traverser les montagnes, et venir naître ici : Roman nouveauté 2024 de Marie Pavlenko, un ouvrage poignant et lumineux.
<p><b>UN ROMAN POIGNANT ET LUMINEUX<br><br>Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l'espoir.</b><br>Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l'avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d'une croix rouge, ce qu'il lui reste de sa vie passée.
<br><br>Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu'elle déteste grandit.
<br><br>Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s'apprivoisent.
<br><br><b>A PROPOS DE MARIE PAVLENKO </b><br><br><b>Marie Pavlenko</b> vit entre la région parisienne et les montagnes cévenoles. Elle compose depuis bientôt quinze ans une œuvre originale, pour tous les publics et sous une diversité de formes, où s'articulent les thèmes de la métamorphose, de l'altérité, des liens tissés avec le vivant. Drôles, poétiques ou tragiques, ses textes sont marqués par son engagement pour les droits des femmes et de la nature sauvage, ils mettent en scène des personnages en marge, fragiles, obstinés, résilients.
<br><br>Saluée par de nombreuses distinctions, dont le Grand Prix de la Société des gens de lettres en 2020, Marie Pavlenko est traduite dans une quinzaine de langues.
<br><br>Son Instagram : marie__pavlenko
<br><br><b>ILS EN PARLENT</b><br><br>Un roman lu en avant-première et salué par une sélection de libraires.</p>
Un monde à refaire
Hyères, 1945. C’est presque l’été, presque la paix. Après cinq années de conflit, tous n’aspirent qu’à revivre, libres. Et pourtant, sur les rives de la Méditerranée, des millions de mines laissées par les Allemands menacent d’exploser. Qui s’en souvient ? Comment trouver sa place dans ce monde que l’on ne reconnaît plus, lorsqu’on revient des camps, comme Saskia, ou du maquis, comme Fabien ? Quand on recherche au milieu du chaos, comme Vincent, la femme qu’on aime d’un amour fou, incandescent, et qui a disparu ? Pour saisir l’infime chance de retrouver Ariane, Vincent est prêt à tout, jusqu’à s’engager dans l’enfer d’une équipe de démineurs. Entre Hyères et Saint-Tropez, des résistants, des aventuriers travaillent sous haute tension avec des prisonniers allemands à nettoyer les plages des engins de mort qui piègent la riviera. C’est presque l’été, presque la paix : certains reprennent leur souffle, d’autres risquent leur peau. Sans autre choix que de réinventer leur vie.
Un portrait saisissant d’une période paradoxale et méconnue, pleine de douleur, d’espérance et de secrets indicibles. Une fresque romanesque inoubliable.
Une belle vie
Emma et Agathe Delorme sont sœurs. Elles ont grandi l'une contre l'autre, mais sont pourtant très différentes. Agathe, la plus jeune, bordélique et ardente, a toujours pris toute la place dans le bain, dans la chambre et dans le cœur d'Emma.
Après cinq ans d'un silence inexpliqué, Emma donne rendez-vous à Agathe dans la maison de vacances : Mima, leur grand-mère adorée, n'est plus, il faut vider les lieux et faire le tri dans les souvenirs. Les sœurs Delorme ont une semaine pour tout se dire et rattraper le manque de l'autre. Parviendront-elles à réparer le passé ?
Dans la beauté de cet été au Pays basque, où leur enfance cogne à la porte, résonne la force de leur histoire.
Entre rires et larmes, un roman bouleversant et irrésistible.
À l'ombre des choses
<div style="text-align: justify;"><strong>« J’étais une ombre. Et je la maudissais. Je voulais que le soleil me frappe au visage, éclaire ma vie ordinaire de tous ses rayons. »</strong><br /> <br />Anatole et G. grandissent dans une ville moyenne.<br /> Issus d’une famille d’artistes, ils sont élevés dans le bruit, les mélodies et les rires. Tout bascule avec le divorce des parents.<br />Ballottés entre un foyer social avec leur mère et le « squat de luxe » avec leur père, l’innocence des deux frères s’évapore peu à peu.<br /> <br />Malgré tout, une chose demeure : le lien qui les unit. <em>À l’ombre des choses</em>, c’est le roman bouleversant du petit dernier de la famille. Un gamin paumé qui cherche sa place dans le monde quand son frère semble avoir trouvé la sienne, la musique.<br />Un jeune homme sensible qui comprend que la lumière peut se trouver, même dans l’ombre.</div>
Échec et mat au paradis - Prix Renaudot Essai 2024
Une enquête intime sur le suicide de Stefan Zweig à Petrópolis, au Brésil, le 23 février 1942, peu de temps après sa visite à Georges Bernanos. Bâti autour de la conversation que Sébastien Lapaque imagine entre ces deux géants de la littérature du XXe siècle, ce récit miraculeusement lumineux se nourrit de plus de 25 ans de recherches, de voyages et de rencontres. Entre le saccage nazi de la vieille Europe et l’avènement d’un fascisme tropical, une histoire politique et littéraire fascinante, une réflexion poignante sur la tentation du désespoir mais aussi un grand livre d’alerte.
Éden
Alba voyage aux quatre coins du monde pour des colloques sur les langues en voie d’extinction. De retour à Reykjavík, elle fait le compte : pour compenser son empreinte carbone, il lui faudrait planter 5 600 arbres. Ni une ni deux, elle repère un terrain de roche, de lave et de sable avec une petite maison. Rien n’est censé pousser là mais Alba y projette déjà une colonie de bouleaux. Peu à peu, Alba tente d’apprivoiser son jardin d’Éden. Elle s’équipe au rayon bricolage de la boulangerie, prête l’oreille à son voisin qui lutte contre un projet d’usine à glaçons, et s’attache à un jeune réfugié prêt à absorber tout le dictionnaire… Ode au pouvoir infini des mots, Éden explore notre faculté à déjouer les paradoxes de l’existence, à nous réinventer. Un régal d’humour et d’humanité.
La taille de nos seins
« Nous étions trois amies, venues d’horizons complètement différents. Je débarquais de Sarcelles, Isabelle d’Amérique, et Cécile de la rue Poliveau. Nous avions sept ans quand nous nous sommes rencontrées à l’école de la rue Buffon, et nous avons découvert ensemble les garçons, la transformation de nos corps, le point de vue de l’autre, et l’infini réconfort de l’amitié.<br /> <br />C’est cette histoire que j’ai voulu raconter, avec les dessins de Cécile, peintre que j’admire et qui, comme Isabelle, est toujours mon amie chérie, plus de cinquante ans après notre rencontre. »<br /> <div style="text-align: right;">A. J.</div> <br />Où l’on rencontre Mademoiselle Sahoute, la maîtresse-juge suprême, Couik, le caniche sans poils, des parents en plein apprentissage de la liberté des années 70, l’exhibitionniste du Jardin des Plantes, les poupées Barbie et les Claudette, le premier amoureux (sur une balançoire), les enfants tyranniques… Autant de personnages qui façonnent le quotidien de « Mademoiselle Chichi », surnom donné par une maîtresse à la petite Agnès.<br /> <br />Pour la première fois, Agnès Jaoui prend la plume et raconte : l’amitié, d’abord, indéfectible mais aussi faite de rivalités, d’étonnements, de trahisons. L’apprentissage de son genre, joyeux ou angoissant, empreint de doutes et d’injonctions parfois douloureuses. Et les humiliations scolaires, les codes sociaux, le mépris de classe, tout ce qui a forgé sa personnalité convaincue et déterminée. Tendre, cocasse, absolument personnel, l’ouvrage prend vie avec les illustrations de Cécile Partouche, pleines d’esprit et de sensibilité.