Nouveautés romans
Après ça
<p>« Je lui demande à quoi il pense et sans lui laisser le temps de répondre je jette un coup d’œil en bas de la falaise, je dis que c’est plutôt haut vu d’ici, tu t’imagines sauter des fois ? »</p>
<p>Max n’a pas mis longtemps avant d’emmener Lou sur le bunker qui fait face à la mer. Les deux amis s’y retrouvent presque tous les soirs de ces vacances caniculaires, regardent partir les ferrys et la parole se délie au fur et à mesure que les bières descendent. C’est un de leurs points communs, de ne pas être trop bavard. Il y a aussi l'ennui, les jeux qu’ils s’inventent, cette ville qu’ils sillonnent avec sa jetée, comme un pont vers le néant. Les pêcheurs s'y disputent les meilleurs emplacements et au bout, on saute dans l’eau en évitant les rochers. On passe à l’âge adulte. </p>
<p>Comment devenir un homme quand les pères ont la main lourde les soirs de défaite de l’OM ou sont absents et que les frères sont partis ?</p>
<p>Dans un premier roman débordant de tendresse, Eliot Ruffel explore le langage des corps et des regards. Au cœur des silences, se dégagent la beauté et le drame d’une amitié.</p>
Ces féroces soldats
Dans ce récit, Joël Egloff retrace l'histoire singulière et tumultueuse de sa famille durant la seconde guerre mondiale, en Moselle annexée. Pièce par pièce, il entreprend de reconstituer le puzzle de l'enfance et de l'adolescence de ses parents sous le joug nazi. En entrelaçant la petite histoire et la grande, il évoque ces années noires et retrace le périple tragique de son père, à travers l'Europe, incorporé de force par l'ennemi, à dix-sept ans, puis envoyé au front, contre son propre camp, sous le pire des uniformes.
A hauteur du regard de l'enfant qu'il a été, Ces féroces soldats dépeint cette guerre dans toute son ironie macabre et la quintessence de son absurdité.
Danse avec tes chaînes
Ils s’appellent Michel, Patricia, Marie-Thérèse et Joseph.<br>Arrachés brutalement à la douceur de l’enfance, les voici loin de<br>chez eux, désemparés. Ils ont froid. Un adulte plein de sérieux<br>leur avait parlé de Notre-Dame de Paris, mais très vite ils se<br>retrouvent en pleine campagne, dans une ferme. Le même<br>adulte avait aussi parlé d’école, cependant il s’agira surtout de<br>soigner les bêtes, entretenir la maison, faire le ménage.<br>Est-ce une nouvelle forme d’esclavage ? Qui a permis cela<br>dans cette glorieuse République française dont on leur a naguère<br>chanté les vertus ?<br>Il n’est pas temps pour eux de chercher des réponses à ces<br>questions. Il faut vivre. Tenir bon. Jusqu’à ce qu’un jour l’opportunité<br>se présente de forger leur destin.<br>Plongée au coeur d’un épisode sinistre et méconnu de<br>l’histoire de France, au cours duquel des milliers d’enfants<br>furent enlevés à leurs familles pour repeupler certaines régions<br>en proie à la dénatalité et à l’exode rural, ce premier roman<br>ambitieux et poétique est surtout une ode à la réinvention de<br>soi et à la liberté. Celle-là même dont Nietzsche disait qu’elle<br>consiste à danser avec ses chaînes.<br>Anaëlle Jonah est journaliste. Danse avec tes chaînes est son<br>premier roman.
Eureka dans la nuit
Lorsque le détective frappe à la porte de la minuscule maison où Ellie a trouvé refuge, le moment est venu de raconter. L’amour pour May. Le départ de celle-ci, harponnée par son rêve de baleines. Loin d’Eureka, cette ville dévote, cernée de gigantesques champs de maïs. <br> Peu à peu se dessine une enfance, auprès d’un père rigoriste et violent, dans l’orbite des grands propriétaires de la région. Alors qu’Ellie fait tout pour partir à la poursuite de May, le chemin qu’a suivi sa mère se révèle sous ses pas, faisant surgir son fantôme. <br> Ellie découvre alors ce qui hante Eureka, les choses qu’on y tait, celles qu’on n’ose dire qu’à travers la Bible. Et quel fut le destin de la fragile et scandaleuse Eleanor, qui ne voulait pas se soumettre. <br> Dans un premier roman qui impressionne par sa maîtrise et la beauté de son écriture, Anne-Sophie Kalbfleisch suit le passage à l’âge adulte de deux jeunes êtres en quête de liberté, Ellie et May, l’énigmatique et la volcanique.
Femlandia
<p><b>La reine de la dystopie revient avec un roman captivant et effrayant.<br>Par l'autrice de <i>Vox</i>, best-seller international.<br><br>" Une lecture captivante au rythme effréné " <i>The Guardian</i><br>" La reine de la dystopie " Nina Potell, <i>Prima</i><br>" Explosif " <i>Heat</i><br>" Dalcher (Vox) donne une tournure dystopique délicieusement sombre à Herland. " <i>Publishers Weekly</i></b><br>Dans un futur proche, les États-Unis ont sombré dans le chaos après une crise économique sans précédent.
<br> Miranda Reynolds a perdu sa maison, son travail et son mari, il ne lui reste plus que sa fille Emma et quelques boîtes de conserve. En proie à l'insécurité dans un monde devenu anarchique, elles n'ont plus qu'un seul espoir : Femlandia.
<br> Miranda avait toujours affirmé qu'elle préfèrerait mourir plutôt que de vivre dans ce paradis autarcique réservé aux femmes, à l'abri de la violence des hommes, mais son instinct de survie ainsi que la présence d'Emma la poussent à franchir le portail surmonté de deux X entrelacés. Et si derrière son apparence idyllique se cachait l'enfer ?</p>
G. A. V.
<p>Une nuit en garde à vue, quelques heures après des coups de feu entendus entre les tours d’un grand ensemble. Sont enfermés là une jeune femme qui bossait dans un entrepôt, des émeutiers ramassés dans une manif, un cadre en dégrisement, un jeune homme embarqué pour délit de faciès… Urgent comme un cri d’alarme, leur portrait choral compose la radiographie d’une société française fracturée par le mépris, l’égoïsme et les préjugés, dont la jeune génération est abandonnée à la détresse ou à la colère. Par l’auteur du premier roman remarqué “77”.</p>
Horcynus Orca
<p>Naples, 1943. Tout juste démobilisé, le marin ’Ndrja Cambría longe la côte pour rentrer embrasser son père dans son village natal de Sicile. Dans un pays méconnaissable, il rencontre des personnages aux mœurs étranges, se remémore le passé mythique de Charybde et Scylla, et revit les légendes transmises par les pêcheurs de son enfance. Une fois débarqué, il affronte une créature marine monstrueuse, l’Orque porteuse de mort, qui incarne le bouleversement de la civilisation.<br>Quatre journées et un détroit – celui de Messine – permettent de comprendre la désagrégation apportée par la guerre dans l’idée même d’Humanité. Cette épopée intérieure à travers les paysages crépusculaires de l’Italie est un hommage à l’histoire et au mythe, mais aussi un monument dressé à la mer et à l’inventivité des langues.<br><i>Horcynus Orca</i> est, par sa genèse et son caractère universel, un texte exceptionnel. Convoquant science et technique, histoire et poésie, Stefano D’Arrigo livre une réécriture fantastique de l’<i>Odyssée</i> en écho aux grandes œuvres du canon marin. Célébré par Pier Paolo Pasolini, Primo Levi, Roberto Saviano, il s’est vendu dans sa première édition à 80 000 exemplaires.</p>
Il n'a jamais été trop tard
« Ce livre est une histoire en cours. Celle d'un hier si proche et d'un demain qui tremble un peu. Ce présent qui bouscule, malmène, comment l'habiter, dans quel sens s'en saisir ? Comme il est étroit, cet interstice-là, entre hier et demain, dans lequel l'actualité nous regarde. Elle reflète le monde, mais aussi des évènements minuscules en nous, des souvenirs, des questions, des inquiétudes. Ces pages ne sont pas le lieu d'un territoire conquis, d'un terrain marqué de certitudes. Ce livre est l'histoire de ce qui nous traverse, une histoire qu'on conjuguerait à tous les singuliers. » L.L.
L'Invisible madame Orwell
<p><b>Deuxième Sélection Prix Femina du roman étranger <br>Sélection Prix Médicis Essai</b><br>Comment faire disparaître une femme de l'histoire ? Et pourquoi ? Écrasée par les responsabilités familiales, Anna Funder se réfugie dans les textes de George Orwell qu'elle admire, lit ses biographies, et tombe soudain des nues : il y a une femme dans l'ombre du géant, reléguée à quelques discrètes notes en bas de pages. Son nom ? Eileen O'Shaughnessy. Comment avait-elle pu passer à côté ?
<br> Grâce aux lettres d'Eileen et aux témoignages de ses proches, Anna Funder soulève le voile sur la vie privée des Orwell, les accompagne à Barcelone lors de la guerre civile espagnole puis à Londres sous les bombes. Elle s'interroge sur ce qui fait un grand écrivain. Le travail, bien sûr. Mais ce dernier nécessite du temps et un quotidien exempt de contraintes. Autant de conditions que l'" épouse modèle " se doit d'assurer à son propre détriment.
<br><i>L'Invisible Madame Orwell</i> est le roman vrai d'une femme brillante et engagée, mais volontairement effacée au profit d'un mythe : celui du créateur. Refusant la version officielle et les omissions, Anna Funder redonne une voix à celle qui l'avait perdue et livre une réflexion sans concession sur la condition des femmes. Eileen O'Shaughnessy ne sera désormais plus réduite au rôle de subalterne derrière l'auteur légendaire de
<i>1984</i>. L'invisible n'est jamais condamnée à le rester.</p>
L'hospitalité au démon
Préface de Neige Sinno.
Peu après la naissance de sa fille, « le Père » se voit rattrapé par des souvenirs d’attouchements subis dans l’enfance. Pour conjurer sa peur de la répétition, il ambitionne de cartographier le "Grand Continent des Violences Sexuelles". Cette traversée périlleuse, entre farce et cauchemar, durera six ans.
Dans un Danemark imaginaire, Constantin Alexandrakis sonde d’une façon iconoclaste un ressenti masculin face aux "abus de position dominante", sans se laisser réduire à un point de vue victimaire.
"Avoir le courage d’aller dans ce sens-là, du côté où il n’y a pas d’éclairage, du côté où on n’a pas trop envie de vous accompagner, qui peut l’avoir ? Qui peut l’avoir sinon les inconscients, les fous, les poètes, les braves. Puisqu’il s’agit de cela, braver, affronter les démons. Ceux du dehors et ceux du dedans." Neige Sinno
L'oeil de la perdrix
<p>Orpheline, Rose est devenue mère à 16 ans et a quitté sa Corse natale pour rejoindre Toulon, une décision de son mari persuadé qu'ils y trouveront une vie meilleure.
<br>Un matin de 1957, elle rencontre Farida qui vit depuis peu au bidonville de Toulon. Une amitié va naître entre elles qui va changer le cours de leur existence et leur permettre de prendre la mesure du monde qui les entoure. Si les traces de la deuxième guerre mondiale sont tenaces, c'est désormais en Algérie que les combats font rage.
<br>Ensemble, elles vont trouver les ressources nécessaires pour déjouer les règles que leur imposent leur classe sociale et leur condition de femmes. Mais si elles sont toutes les deux françaises, l'une l'est un peu moins que l'autre aux yeux de la société.
<br>En racontant la bouleversante histoire d'une émancipation, Christian Astolfi donne voix à des vies minuscules qui auraient dû rester silencieuses et résonnent pourtant longtemps après la lecture.
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La Cité aux murs incertains: le nouveau roman de Haruki Murakami – son dernier livre best-seller traduit en version française – nouveauté 2025
<p><b>Le retour de l'auteur japonais le plus lu en France. <br> Le grand retour du maître Murakami pour un roman éblouissant, dans la lignée de ses grandes œuvres - <i>Kafka sur le rivage</i> ou <i>1Q84 </i>- et sept ans après son dernier roman - <i>Le Meurtre du commandeur</i>. </b><br><br><br><br><br><i>Tu dis : " La Cité est entourée de hauts murs et il est très difficile d'y pénétrer. Mais encore plus difficile d'en sortir.<br> - Comment pourrais-je y entrer, alors ?<br> - Il suffit que tu le désires "</i><br><br> La jeune fille a parlé de la Cité à son amoureux. Elle lui a dit qu'il ne pourrait s'y rendre que s'il voulait connaître son vrai moi. Et puis la jeune fille a disparu. Alors l'amoureux est parti à sa recherche dans la Cité. Comme tous les habitants, il a perdu son ombre. Il est devenu liseur de rêves dans une bibliothèque. Il n'a pas trouvé la jeune fille. Mais il n'a jamais cessé de la chercher... Avec son nouveau roman si attendu, le Maître nous livre une œuvre empreinte d'une poésie sublime, une histoire d'amour mélancolique entre deux êtres en quête d'absolu, une ode aux livres et à leurs gardiens, une parabole puissante sur l'étrangeté de notre époque.
<br><br> Traduit du japonais par Hélène Morita.
<br><br> Un nouveau roman dans la lignée des grands succès d'Haruki Murakami,
<i>Kafka sur le rivage</i>,
<i>1Q84,</i><i>La Course au mouton sauvage</i>,
<i>Au sud de la frontière à l'ouest du soleil</i>,
<i>Le Meurtre du commandeur</i>,
<i>Des hommes sans femmes</i>,
<i>L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage</i>,
<i>Abandonner un chat</i>,
<i>Première personne du singulier</i> ou encore
<i>La Ballade de l'impossible</i>.
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La Fileuse de verre
À Murano, le long des canaux et des ruelles, derrière les portes des ateliers, maestros et apprentis domptent le verre. Le secret de leur savoir-faire, qui ne doit jamais atteindre la terraferma, n’est pas l’affaire des femmes. Pourtant, à la mort de son père, voyant l’entreprise familiale décliner, Orsola Rosso décide de sauver sa famille de la ruine en apprenant à fabriquer des perles de verre. Un art qui ne va pas sans celui du commerce. Découvrant le ballet des marchandises dans le port de Venise, Orsola comprend qu’elle devra œuvrer sans relâche pour atteindre la perfection et déjouer les pièges de la négociation. Et ceux de l’amour, quand Antonio, pêcheur vénitien, rejoint l’atelier Rosso…
De ce côté de la lagune, le temps s’écoule différemment. Telle une pierre ricochant sur l’eau, le récit traverse, de siècle en siècle, guerres et épidémies, amours et deuils, tandis qu’Orsola façonne ses bijoux. S’ils servent déjà de monnaie d’échange sur le continent africain, ils orneront bientôt le cou d’impératrices, de Vienne à Paris, et feront un jour le bonheur des touristes de la Sérénissime.
Tracy Chevalier fait le portrait d’une femme, celui d’une famille et celui d’une ville, aussi intemporelles que le sont les chefs-d’œuvre de l’île du verre.
La Méduse noire
<div style="text-align: justify;"><strong>« Le cœur lui battait, en descendant la passerelle, sa cantine à l’épaule. Il reconnut l’accent chantonnant des dockers, aperçut au loin les remparts du Vieux-Port, Notre-Dame de la Garde. Il était d’ici, presque d’ici, plus ému qu’il n’aurait imaginé. Grâce à Dieu, il était vivant. </strong>»<br> <br>Le 27 avril 1962, Eddie Poujol débarque du <em>Sidi-Ferruch </em>qui sent le vomi et les larmes. Il n’a pas vingt ans, voilà deux ans et demi qu’il fait la guerre en Algérie. Il rentre au pays et personne ne l’attend. Sa mère n’est plus, son père l’a poussé à partir, son frère cadet le jalouse en secret.<br> <br>Sur le bateau éprouvé par la tempête, il a prononcé un vœu. Dans le train-couchettes Marseille-Paris, où il est monté sans billet, il rencontre Agnès, et la demande en mariage au cours de la nuit.<br> <br>Son père le hante, son passé d’enfant maudit le poursuit à Paris, sa jeunesse brisée lui colle à la peau.<br> <br>On veut une vie normale, retrouver sa famille, et voilà qu’on est rattrapé par la méduse noire.</div>
La couleur noire n'existe pas
Livia a la vie devant elle, une famille aimante, des yeux magnifiques. Et elle court vite, très vite, remportant ses courses les unes après les autres. Mais un jour, une ombre la fait trébucher après la ligne d'arrivée. Petit à petit, les objets se mettent à disparaître, engloutis par un mal qui s'attaque à sa rétine.
Face à l'inexorabilité de la maladie, Livia ne pourra plus gagner. Pas de la façon quelle imaginait, en tout cas. Aidée de son tuteur, Emilio, elle devra alors réinventer sa façon d'habiter le monde et, ce faisant, apprendre à devenir elle-même. Qui a dit que le noir n'était pas une couleur ?
Chatoyant d'émotions, de sensations, irradié par une langue cristalline, à l'opposé des ténèbres qui s'abattent sur son inoubliable protagoniste, un roman de formation bouleversant et universel.
"Vous vous souviendrez de tout dans La couleur noire n'existe pas. Les objets de ce roman demeureront longtemps en vous, même quand Greta Olivo les aura fait disparaître, brouillant votre vue page après page. Difficile d'imaginer un premier livre plus réussi." Paolo Giordano, auteur de Tasmania et de La Solitude des nombres premiers
La famille Ruck
Si son fils Carsten s’était un peu soucié d’elle, cette chute dans les escaliers aurait pu être évitée. C’est ce que pense Inge, seule dans sa chambre d’hôpital, le col du fémur fracturé. Carsten n’a d’autre choix que de passer l’été au chevet de sa vieille mère, dans la promiscuité d’un village déserté de l’ex-Allemagne de l’Est. Il embarque avec lui Lissa, son adolescente de quinze ans. Drôle de colocation pour les trois membres de la famille Ruck, qui n’ont guère en commun que leur nom. Inge, claquemurée dans un monde qui porte encore les stigmates de la RDA, comprend mal les idées de sa petite-fille ; encore moins l’attitude fuyante de Carsten, toujours prêt à partir au quart de tour.
À travers cette comédie sociale et familiale, Katja Schönherr érige le portrait impitoyable, terriblement réaliste, de trois générations en proie au malentendu.
Née à Dresde en 1982, Katja Schönherr vit aujourd’hui à Zurich. Salué par la critique, son premier roman, Marta et Arthur (Zoé, 2021) a remporté le prix Millepages pour « son scénario implacable et fascinant ». Elle confirme avec La famille Ruck sa grande maîtrise narrative et son habileté à décrypter les travers humains.
La librairie des livres interdits
<p><b><i>Tous les héros ne portent pas de cape.<br>Certains ont des livres.</i></b><br>---
<br>Mitch, libraire passionné, est arrêté un matin pour un crime impensable : il a transgressé la loi en vendant des livres interdits.
<br>Après cinq années de prison, il n'a qu'un désir, retrouver sa liberté et sa librairie. Mais le destin en décide autrement. Le même jour, Mitch croise le procureur qui l'a fait condamner et rencontre Anna, une jeune chef qui pourrait bien être la femme de sa vie.
<br>Que faire quand on est pris entre une irrépressible envie de vengeance et une irrésistible envie d'aimer ? Peut-on rêver d'un avenir sans s'être acquitté du passé ?
<br>Une comédie brillante et engagée qui donne le goût de lire et d'aimer.
<br><br><b>Aimer. Résister. Vivre.</b><br><br><br><br></p>
La mémoire des sentiers
« Chaque moment est complexe, au sens mathématique de “nombre complexe” ; il est traversé d’échos, d’harmoniques. Et, parmi les activités humaines, parmi tous les registres possibles de paysages, la marche en montagne est la plus propice pour générer ces harmoniques. »
Infatigable voyageur, Michel Butor a côtoyé tout au long de sa vie les cimes du monde. Source inépuisable d’émerveillement, la montagne fut pour lui un formidable catalyseur d’idées, occupant une place primordiale dans son travail d’écriture. Depuis les versants du Nouveau-Mexique jusqu’aux sommets du Japon, en passant par le massif des Voirons, l’auteur de La Modification nous convie à une promenade intime et littéraire au gré des sentiers de son existence.
Dirigée par Fabrice Lardreau, la collection « versant intime » propose des rencontres avec de grandes figures des lettres, des arts, des sciences ou du voyage, passionnées par la montagne et, plus largement, par la nature. Elle invite le lecteur à pénétrer leur jardin secret et à découvrir leur rapport aux éléments, mais aussi leurs lectures, leurs voyages, et leur émerveillement devant la beauté (parfois fragile) du monde.
La trilogie de Corfou
À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, les Durrell se réfugient sur l’île de Corfou, où le plus jeune des quatre enfants, Gerald, se découvre une passion pour les animaux : crapauds, tortues, chauves-souris, papillons, scorpions ou pieuvres…
À travers les oliveraies verdoyantes ou sur les plages d’un blanc éclatant, Gerry donne libre cours à ses obsessions, ce qui a le don de causer la pagaille et l’hilarité au sein de sa famille, aux mœurs toujours plus libres.
Le souvenir qu’a gardé Gerald Durrell de ces jours enchantés a donné naissance à trois récits devenus des classiques, appréciés des enfants comme des adultes et réunis pour la première fois en un seul volume.
Le Burn-Out
<p>Après <i>La Vie rêvée d'Ava</i> et <i>La (Pire) Fête de l'année</i>, une nouvelle bombe de rire et d'émotion par la créatrice de l'inoubliable accro du shopping.
<br><b>LA NOUVELLE CRÉATION DE L'ACCRO DU SHOPPING :</b><br><br>"Trop de mails, trop de pression, trop de charge mentale, Sasha est en plein craquage. Direction Rilston Bay, la station balnéaire où elle a passé toutes ses vacances d'enfance, pour un séjour qui mêlera détente, plaisir et lâcher-prise.
<br>Ouf ! Rien n'a changé. L'hôtel où elle allait petite est toujours là, le spot de surf aussi et l'épicerie locale vend toujours les biscuits au chocolat, typiques de la région. Problème, RIEN n'a changé. L'hôtel tombe en ruine, le prof de surf perd la mémoire et les biscuits sont fort peu appétissants.
<br>Heureusement, il reste la plage. Où Sasha devrait être tranquille, hors saison. Encore raté ! Un homme est là... et pas vraiment d'humeur à partager les lieux. Ces deux êtres en miettes sauront-ils trouver l'apaisement ? Et si le surf était le plus court chemin vers la sagesse ?"
<br><br>Un roman rempli de feel good !
<br><br><b>UNE NOUVELLE HÉROÏNE :</b><br><br>Sophie Kinsella propose un livre de romance feel good qui met en lumière une nouvelle héroïne.
<br>Dans la lignée des personnages de la série "l'accro du shopping" Poppy, Samantha et bien sûr, de l'inoubliable Becky Bloomwood, Sasha nous ressemble. Elle est touchante, parfois maladroite mais toujours bienveillante.
<br><br>Ce livre de romance feel good amène du rythme, des gags et une vraie émotion devant la détresse de cette jeune femme qui n'arrive plus à trouver l'équilibre entre vie pro et vie perso.
<br><br>Sophie Kinsella compose une comédie rythmée, vraie lecture plaisir.
<i>Burn-Out</i> est un livre de romance à emmener partout, de préférence sur une plage !
<br><br>À PROPOS DE SOPHIE KINSELLA :
<br><br>Reconnue mondialement pour la série culte
<i>L'Accro du shopping</i>, Sophie Kinsella est également l'autrice d'
<i>À charge de revanche !</i>,
<i>La Vie rêvée d'Ava</i> et
<i>La (Pire) Fête de l'année</i>.
<br>Après ses premiers succès, une nouvelle bombe feel good par la créatrice de l'inoubliable accro du shopping.
<br><br><i>Le Burn-Out</i>: Livre de romance de Sophie Kinsella, Roman nouveauté 2024.
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Le Chant du prophète
<p>« Le génie particulier de ce roman est d’avoir su rendre l’invraisemblable plausible. » Colum McCann</p><p></p><p>À Dublin, un soir de pluie, deux hommes frappent à la porte d’Eilish Stack. Membres d’une toute nouvelle police secrète – le GNSB –, ils demandent à s’entretenir avec son mari, enseignant et syndicaliste, mais celui-ci est absent. Larry se rend au commissariat dès le lendemain, puis disparaît dans des circonstances troublantes.</p><p>Tandis que le malaise s’installe peu à peu, Eilish voit son quotidien et celui de ses quatre enfants amputés d’une liberté qu’elle tenait pour acquise. Bientôt l’état d’urgence est déclaré, les rumeurs parlent de camps d’internement...</p><p>Prisonnière d’une logique cauchemardesque, jusqu’où devra aller Eilish pour protéger les siens ?</p><p></p><p>Récompensé par le Booker Prize, <i>Le Chant du prophète</i> saisit, dans un souffle d’une puissance implacable, le basculement progressif d’une société vers l’autoritarisme. Paul Lynch nous fait vivre cette expérience à travers un regard – celui d’une femme – qui nous renvoie à notre propre aveuglement.</p><p></p>
Les Chroniques de Fogas - Tome 1 : L'Auberge
<p><b>La nouvelle série événement de Julie Chapman.<br> Une chronique drôle et authentique d'un village des Pyrénées françaises.</b><br><br><br>
Branle-bas de combat dans la petite commune pyrénéenne de Fogas : l'Auberge des Deux Vallées vient d'être rachetée par un couple d'Anglais.<br>Les habitants vont-ils devoir troquer foie gras, garbure et cassoulet contre bœuf bouilli, fish & chips et infâme jelly ? Sus à l'envahisseur ! Ni une ni deux, le maire, fou de rage, convoque d'urgence un conseil municipal, mais les querelles internes ne font que jeter de l'huile sur le feu...<br>Français et Britanniques sauront-ils trouver un terrain d'entente à la table des négociations ?<br><br></p>
Les Chroniques de Fogas - Une fête inoubliable - Tome 4
<p><b>​À Fogas, l'été sera chaud !</b><br>L'été embrase les Pyrénées : les passions se déchaînent. Mais pour l'adjoint au maire, Christian Dupuy, l'amour n'est que tourment : comment approcher l'élue de son cœur, la fougueuse Véronique ? Le parigot Fabian Servat n'est pas mieux loti : il serait temps pour lui de faire sa demande en mariage, mais tout va toujours de travers...
<br> Pour couronner le tout, le maire diabolique du village voisin est bien décidé à fusionner les communes afin de faire tomber la bourgade sous sa coupe.
<br> En amour comme en politique, tous les coups sont permis...</p>
Les Compères
<p><b>Hommage à la nature et aux animaux dans ce récit où l'auteur nous décrit avec poésie et tendresse sa complicité avec ses compagnons à quatre pattes.</b><br>" Aussi loin que je puisse remonter dans mes souvenirs, il y a toujours eu des animaux autour de moi. En tout premier lieu, ceux qui peuplaient la ferme de mes parents : chiens, chats, vaches, cochons, chevaux, poules et canards. L'ennui c'est que, quoi que nous fassions, pour décrire leurs comportements, nous n'avons que... des mots ! Ce qu'ils n'ont pas. Dès lors, nous ne pouvons que traduire dans notre langage ce que nous percevons d'eux.
<br> Alors je suis un "simple' et l'assume sans le moindre embarras. Jamais je n'ai estimé "perdre mon temps' à regarder vivre les animaux qui m'ont toujours entouré. "
<br><br> Au rythme d'anecdotes aussi truculentes qu'attendrissantes, Didier Cornaille déroule le fil d'une vie sous le signe de la générosité et de l'écoute des autres.</p>
Les Grands bruits
Dans un village abandonné de l’ouest de la Russie, au milieu d’une nature sauvage de plus en plus envahissante, Nadia et Lev se déchirent autour de leurs non-dits. Autrefois, ce couple de biologistes dirigeait un laboratoire et un refuge pour oursons orphelins, mais les bénévoles ne viennent plus. Depuis un certain temps, des bruits bizarres se font entendre dans le ciel, dans la forêt « comme si Dieu déplaçait des meubles ». Ces bruits n’augurent rien de bon, et déjà les souvenirs les plus sombres remontent à la surface. Tandis que Lev perd la mémoire, Nadia lutte contre la sienne. Que reste-t-il de la vie qu’ils voulaient se construire ? Sans fard, Nadia raconte son histoire. Mais peut-on lui faire confiance ? Les Grands bruits est un récit scintillant, captivant jusqu’à la dernière page.
Marente de Moor, née en 1972 à La Haye, est l’autrice de romans à succès dont La Vierge néerlandaise (Les Argonautes 2023), traduit dans une quinzaine de langues et récompensé par le prestigieux prix AKO ainsi que le prix de littérature de l’Union européenne. Elle travaillée pendant dix ans à Saint-Pétersbourg en Russie en tant que correspondante. Les Grands bruits, son plus grand succès public, lui a valu le prix Jan Wolkers et le prix F. Bordewijk du meilleur roman en 2019.
Les Vivants et les Morts, vingt ans plus tard
<strong>« Elle plisse les yeux, fait quelques pas sur le quai et s’arrête. Personne ne l’attend. Comment pourrait-il en être autrement ?</strong><br> <br>Après la fermeture de la Kos, l’usine où elle travaillait, Dallas avait juré de ne jamais remettre les pieds à Raussel. Vingt ans plus tard, la mort de son père l’y contraint.<br> <br>En ville, tout a changé. Property, un entrepôt de vente en ligne, a remplacé la Kos ; la mairie est passée à l’extrême droite ; le cinéma, les cafés, les commerces ont fermé.<br> <br>Depuis que leur fille a disparu, Dallas et Rudi vivent chacun de leur côté, hantés par les mille questions qui les tourmentent.<br> <br>Ève est-elle vivante ? Est-elle morte ? Tant qu’ils ne l’auront pas retrouvée, qu’ils n’auront pas percé le secret de sa disparition – de tout ce qui a disparu –, l’amour ne pourra renaître entre eux. Alors ils se battent et ne renoncent à rien, « à jamais différents de ceux pourvus de tout ».<br> <br>Contemporain, violent, romantique, Les Vivants et les Morts, vingt ans plus tard résonne comme un coup de hache contre la porte du temps.
Les femmes naissent en montagne
<p>Dans un village enclavé des Alpes, entre 1910 et 1921, des femmes audacieuses et courageuses ébranlent la société patriarcale qui règne dans ce milieu montagnard où la nature domine de toute sa force et de toute sa beauté. Une grande fresque familiale inspirée d'une histoire vraie.
<br>1910. Après la perte brutale de sa femme Eudoxie, Auguste sombre dans la tristesse. Ni ses neuf enfants ni le souvenir des veillées ne réussissent à le dérider. Jusqu'au jour où Marthe vient remplacer sa défunte sœur dans le chalet du veuf, le temps que tous reprennent goût à l'existence. Mais avec sa légèreté d'âme et de chair, Marthe détonne dans leur vie de labeur et Auguste doit faire face aux critiques de son entourage.
<br> Tandis que la jeunesse est réunie sur l'alpage en pleine floraison où l'on peut " toucher les nuages et humer l'air des altitudes ", Marthe voudrait être libre de toute entrave.
<br> Or elle porte en elle des secrets compromettant l'unité de ce village savoyard...
<br><br> Dans ce roman fondé sur une histoire vraie, de splendides figures de femmes pleines d'audace, de désirs et de courage ébranlent et illuminent un milieu montagnard aussi rude que solidaire.</p>
Madelaine avant l'aube - Prix Goncourt des lycéens 2024
Prix Goncourt des lycéens 2024 C’est un endroit à l’abri du temps. Ce minuscule hameau, qu’on appelle Les Montées, est un pays à lui seul pour les jumelles Ambre et Aelis, et la vieille Rose.Ici, l’existence n’a jamais été douce. Les familles travaillent une terre avare qui appartient à d’autres, endurent en serrant les dents l’injustice.
Mes amis
Lorsque le jeune Khaled découvre à Benghazi, attablé avec ses parents autour du poste de radio, la puissance d’une nouvelle lue par un grand journaliste libyen expatrié à Londres, il est loin d’imaginer qu’un jour il vivra lui-même dans cet eldorado, et qu’il deviendra l’ami de l’auteur de ce texte, le brillant Hossam. Une trentaine d’années plus tard, le même Khaled se balade dans les rues londoniennes et retrace sa vie d’exil, de son arrivée imprévue à Londres, encore étudiant animé d’idéaux politiques, à ses longues amitiés si essentielles avec Hossam et Mustafa, un autre expatrié libyen. Alors que ses deux amis font le choix de retourner sur leur terre pour combattre la dictature de Kadhafi, Khaled, plus tiraillé, prend racine dans une existence loin des siens. Son amour de la littérature et la force de ses amitiés l’empêcheront-ils de ressentir le poids du regret ?
Bouleversante déambulation dans les souvenirs et dans un Londres magnifié, Mes amis explore avec une grande délicatesse le conflit intérieur lié à chaque exil. Tout en dévoilant de manière unique l’histoire déchirante de la Libye et de sa révolution récente, Hisham Matar nous émerveille par la force de son écriture, aussi subtile qu’intense.
Mythologie du .12 - Prix Stanislas du premier roman 2024
<p>C'est l'histoire d'un jour de solstice d'été au milieu de nulle part. C'est l'histoire de deux jeunes types qui zonent sur le parking d'un supermarché dans une vieille Clio, à se chambrer et à enchaîner les bières et les joints.
<br> C'est l'histoire d'un médecin, dont la vie rangée et la famille modèle, construites dans une obsession de réussite, volent en éclats, un homme éméché qui ressasse, impuissant, ses échecs et s'enferme peu à peu dans un monologue paranoïaque et délirant.
<br> C'est l'histoire d'une soirée qui n'en finit pas, d'un snack sur le bord de la route, d'un trip dans la nature et d'une petite cabane au bord de l'eau, de Max et de Théo, de Rombouts et du tenancier de Chez Moustache, d'un médecin à la dérive, de traînards, de la haine et de l'ennui, de ce qu'on ne regrette que parce que cela nous échappe, du besoin de possession et du constat amer que rien ne se contrôle, de l'ivresse et de la violence.</p>
Mémoires sauvées de l’eau
Prix du roman historique 2024.
En 1848, on découvre de l’or dans la Feather River, en Californie du Nord. Une ville naît, baptisée Oroville ; la ruée vers l’or commence.
En 2020, Thea, géologue venue à Oroville pour travailler en aval du gigantesque barrage désormais construit sur la Feather River, doit fuir devant l’avancée des méga-feux. Alors qu’un monde vacille, la violence de son histoire resurgit.
Entourée de femmes aimées — une écrivaine de science-fiction, une descendante d’un peuple autochtone, une ingénieure coréenne —, Thea tente de remonter le fil des dévastations issues de la ruée vers l’or.
Porté par la langue puissante et tendre de Nina Leger, le chant ancien de la rivière se mêle aux voix d’un présent bouleversé pour faire entendre l’épopée d’une civilisation qui s’est construite en détruisant, au point de préparer sa propre ruine.
NOA
<p><b>9 hackers combattent un dictateur.</b><br>Des vies sont en danger, une reporter d'investigation va s'infiltrer en terrain ennemi.
<br>Le temps est compté. Le Groupe 9, plus uni que jamais, repart en mission. L'avenir de tout un peuple est en jeu.
<br>De Londres à Kyïv, de Vilnius à Rome, un roman d'aventures et d'espionnage au suspense trépidant, une histoire qui interpelle et invite à réfléchir sur le monde qui nous entoure.
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<b>La presse parle de la série 9</b>
<br>" Un roman qu'on ne peut pas lâcher, avec un rythme haletant, une écriture électrique. "
<b>François Busnel, La Grande Librairie</b>
<br>" Un panaché de Millénium et de James Bond."
<b>Bernard Lehut, RTL</b>
<br>" Un roman à cent à l'heure qui se dévore comme une excellente série. Émouvant, intelligent et très engagé."
<b>Sandrine Bajos, <i>Le Parisien</i></b>
<br>" Les portraits des personnages sont magnifiques. Le fabuleux conteur sait tenir en haleine son lecteur. " Mohammed Aïssaoui,
<b><i>Le Figaro Littéraire</i></b>
<br>" C'est addictif et haletant."
<b>Isabelle Raepsaet, <i>La Voix du Nord</i></b>
<br>" Des romans passionnants. "
<b>Laurent Ruquier, France 2</b></p>
Nos insomnies
"Comme toutes les familles, nous avions un secret. Ce secret, c’était que la nuit, nous ne dormions pas."
Dans un village de l’Essonne, à la fin des années 1990, une petite fille grandit au sein d’une famille en apparence sans histoires. Pourtant, elle perçoit confusément une menace. Il y a d’abord ce secret familial bien gardé, ces insomnies qui rendent les journées électriques. Il y a ces mots redoutables – lotissement, couloir aérien – qui résonnent comme de mauvais augures. Et puis il y a le père, irascible et distant, qui demeure un mystère pour la fillette.
À mesure que les mois passent, le huis clos familial se fait oppressant. Jusqu’à ce qu’un drame survienne, que personne ne nomme…
Ressuscitant le monde de l’enfance et son inquiétante étrangeté, Clothilde Salelles explore dans Nos insomnies la question du tabou et le pouvoir ambivalent des mots, destructeurs et salutaires.
Orbital. Une journée, seize aurores - Prix Booker 2024
Roman récompensé par le Prix Booker 2024.
À l’intérieur de la Station spatiale internationale, chacun des six astronautes s’affaire à sa tâche, traversé par des interrogations existentielles. Certains s’inquiètent du sort de leur mariage, l’un rêve d’emmener sa fille dans l’espace tandis qu’une autre fait le deuil de sa mère. Si loin et si proches de la Terre, les astronautes n’ont jamais autant eu l’impression d’en faire partie, mais aussi d’en être les gardiens. Le temps s’écoule au rythme des orbites autour de la Terre, qui tient le rôle principal de ce roman contemplatif, mélancolique et à l’humour délicat.
L’écriture suspendue de Samantha Harvey propose une conquête poétique de l’espace aux côtés de ces six personnages en quête de sens.
Patronyme
Attendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, <em>Le Consentement</em>, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir « réfugié privilégié » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère ?<br>C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, « consentir », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle ? À travers le parcours accidenté d’un jeune homme pris dans la tourmente de l’Histoire, c’est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d’un avenir de sauvagerie.<br>Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.
Pipeline
<p>Dans les zones périurbaines autour de Bruxelles, la narratrice et son ami Alix passent leurs nuits sur des chantiers, à siphonner du gazole dans les réservoirs des machines pour gagner de quoi survivre. Cette combine clandestine les met au contact de toute une économie parallèle, avec ce qu’elle a de ludique, mais aussi d’inquiétant et de dangereux.</p>
<p>Un jour, Alix découvre un pipeline qui relie une raffinerie à un dépôt de stockage : ils vont pouvoir s’approvisionner à la source. Mais assez vite ce nouveau trafic se révèle trop gros pour eux ; ils se trouvent mêlés à toutes sortes de complices, de petites frappes et de mafias. Et Alix devient de plus en plus instable…</p>
<p>Sur fond de crise de l’énergie dans une métropole européenne, cette communauté que la précarité rassemble donne une image saisissante du capitalisme contemporain, paupérisé, périphérique. Dans une langue vive, âpre et sensuelle, Rachel M. Cholz signe un roman impressionnant, ode à la débrouille, aux joies de l’excès et au peuple des marges.</p>
<p><b>Rachel M. Cholz</b> est née en 1991. Elle vit entre Bruxelles et Genève. <i>Pipeline</i> est son premier roman.</p>
Pour Britney
Ce que je vois quand je regarde la photo de cette petite fille à l’aube de ce siècle nouveau, c’est qu’elle ne sait rien encore de ce que le monde va lui apprendre, et qu’être une petite fille est pour elle une joie parce que ça veut dire pouvoir devenir Britney Spears et que Britney Spears pour elle alors, c’est chanter et danser, c’est être dans son corps, sans crainte et sans distance, se sentir très vivante, c’est se tenir, très loin de la peur mais.
Prends toutes les rues qui montent
<p>Pendant la Seconde Guerre, à Saint-Etienne, ville meurtrie par les bombardements alliés, femmes et enfants vivent dans l'espoir du retour des maris et des pères mais la joie des retrouvailles et la souffrance de l'attente se confondent...
<br>Saint-Étienne, 1944. Au cœur de la cité minière, avec ses rues et ses ruelles, ses tunnels et ses collines, des femmes attendent le retour de leur mari quand les enfants, souvent, ont oublié le visage de leur père.
<br>Ainsi Suzanne avec Veevie et Jojo... Si l'aînée est habituée à vivre sans Marcel, prisonnier depuis le début de la guerre, Jojo ne connaît de lui qu'un simple portrait et les victuailles qu'il faut régulièrement envoyer par colis.
<br>Quant à Suzanne, elle redevient femme lorsqu'elle vibre avec les lettres de Marcel.
<br>L'amour qui lie les membres de cette famille semble indestructible, jusqu'à ce jour de mai où un déluge de bombes s'abat sur la ville.
<br><br>Dans l'ombre de l'Histoire, le quotidien intime de ceux qui ont résisté pour la vie, pour l'amour, raconté magnifiquement.</p>
Retrouvailles à la librairie de Wellfleet
<strong>Cape Cod, Massachussetts. <br></strong>Harlow Smith est fière de la librairie qu’elle tient avec son grand-père, et de l’ambiance cosy qu’elle a réussi à y créer. Une cheminée, un petit café, beaucoup d’alcôves aménagées en coins lecture ainsi qu’un jardin fleuri font le succès de sa boutique. <br>Célibataire, elle mène une vie tranquille jusqu’au jour où Matthew fait irruption dans la librairie. Car ce dernier n’est autre que l’enfant qu’elle a décidé de placer à l’adoption dix-huit ans plus tôt, sans en parler à personne... <br>Si Harlow est surprise, c’est aussi le cas de Monica, la mère adoptive de Matthew, qui n'imaginait pas que son fils chercherait à rencontrer sa mère biologique sans lui en dire un mot. <br>Alors que l’été s’annonce plein de surprises, Harlow et Monica vont apprendre qu’il n’y a pas de limite à l’amour maternel. <br><br><strong>Kristan Higgins </strong>est une autrice américaine. Elle a écrit plus d’une vingtaine de romans, dont <em>L’Amour et tout ce que ce qui va avec</em>, <em>Amis et rien de plus</em>, best-sellers du <em>New York Times</em> et <em>USA Today.</em> Récompensée par de nombreux prix, elle a séduit des millions de lecteurs à travers le monde. Elle vit dans le Connecticut avec son mari et leurs deux enfants.
Safari
<p>" Il faut être deux pour jouer à cache-cache. " Voilà ce qu'entend le narrateur en recouvrant ses esprits après qu'il a cru perdre son fils de quatre ans dans la serre tropicale de Chicago où ils se promenaient. Cette voix qui lui parle, c'est celle de Gabriel, le jeune homme qui a retrouvé son petit garçon. Mais c'est aussi exactement la voix de son père, disparu sans laisser de trace il y a bientôt vingt ans. Hasard ? Hallucination ? Pour le découvrir, le narrateur cherche à se lier d'amitié avec Gabriel jusqu'à l'obsession et enregistre sa voix à son insu. Pour la première fois depuis deux décennies, sur fond de fêtes de Noël, entre sa mère fantasque et sa femme psy, des souvenirs précis de son père, sujet tabou dans la famille, lui reviennent. Mais l'énigme de sa disparition se remet alors à brûler au centre de sa vie, menaçant de tout embraser.
<br> Avec Safari, Sabri Louatah signe un roman " américain ", à la fois haletant et existentiel, sur la paternité et la présence envahissante dans nos vies de ceux qui nous ont quittés.
<br><br><br> Sabri Louatah est né à Saint-Étienne en 1983 et vit aujourd'hui aux États-Unis. Il s'est fait connaître en publiant Les Sauvages, véritable succès traduit dans le monde entier et qu'il a également adapté en série pour Canal+.</p>
Sous les platanes de Manhattan
<p><strong>Katherine et New York : une histoire d’amour</strong>.</p><p>Elle y a vécu dix ans, elle y revient souvent. Arpente Manhattan, « trottine, émulsionne, bavarde ». Elle nous livre ses adresses, on rencontre ses amis – ce peintre qu’elle connut, doutant, tourmenté, devenu « grand », ce vieux saxophoniste qui a accompagné Judy Garland, Maurice Chevalier et qui joue dans un square pour quelques dollars, une vieille dame indigne... et tant d'autres.</p><p>C’est drôle, tendre, c’est Katherine dans son New York intime. </p><p></p><p></p><p>Katherine Pancol est l’un des plus grands phénomènes d’édition de ces dernières années. Elle est traduite dans une trentaine de pays. Son dernier roman, <i>La mariée portait des bottes jaunes</i>, est paru en 2023.</p><p></p>
Série 9
<p><b>Les deux premiers tomes de la série réunis dans une édition collector !</b><br><br><b>Ils sont hors-la-loi<br><br>Mais ils œuvrent pour le bien<br>Ils sont amis et partagent leurs secrets<br>Pourtant ils ne se sont jamais rencontrés<br>Jusqu'au jour où...</b><br><br>9 Robins des Bois d'aujourd'hui, 9 hors la loi qui œuvrent pour le bien au péril de leur vie.
<br>Un roman d'espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque.
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<b>Mot de l'auteur :</b>
<br>" Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs...
<br>Pour me calmer aussi !...
<br>Mais à quoi sert d'être romancier, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ?
<br>Je m'en suis posé à chaque page.
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<br>Alors j'ai mené l'enquête, aussi mordu qu'un reporter, résolu.
<br>Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et, ce faisant, j'ai découvert l'indicible.
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<br>Cette histoire a bien failli me rendre schizophrénique...
<br>J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages auxquels je m'attachais, et le roman terminé, je les laissais partir ensemble.
<br>Mais cette fois, ils sont 9 et forment une bande de copains à laquelle j'ai tout fait pour appartenir.
<br>Et j'y suis arrivé, possédé.
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<br>Cette année, nul besoin de leur dire au revoir.
<br>Parce que l'histoire continue et qu'elle est loin d'être terminée.
<br>Bienvenue dans le monde de 9 !
<br>Et bonne lecture. "
<br>Marc Levy
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<b>Ils en parlent:</b>
<br>" Vous avez réussi un roman qu'on ne peut pas lâcher. On est entre Millénium et James Bond, avec un rythme haletant, une écriture électrique. Le roman se dévore comme une série."
<br>
<b>François Busnel, <i>La Grande Librairie</i></b>
<br>
<br>" Les portraits des personnages sont magnifiques avec leur fêlure et leur passé... Le fabuleux conteur sait tenir en haleine son lecteur. "
<b><i>Le Figaro Littéraire</i>, Mohammed Aïssaoui</b>
<br>
<br>" Marc Levy signe une fresque ambitieuse. Un panaché de Millénium et de James Bond. "
<b>RTL, Bernard Lehut</b>
<br>
<br>" Un roman à cent à l'heure qui se dévore comme une excellente série. Émouvant, intelligent et très engagé. Vivement le tome 2 ! "
<b><i>Le Parisien</i></b>
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<br>" Un suspens trépidant à travers le monde. Vous allez adorer ces 9 personnages."
<b>Patrick Simonin, TV5 Monde</b>
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<br>" Les personnages sont formidables, on les aime tout de suite."
<b>BFM</b>
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<br>" Un roman fort et palpitant."
<i><b>Version Femina</b></i>
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<br>" Il y a du suspens, c'est haletant tout du long."
<b>Catherine Ceylac, <i>Clique</i>, Canal Plus</b>
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Tarentule
En 1984, deux jeunes frères exilés aux États-Unis retournent au Guatemala, au cœur de la forêt de l’Altiplano, participer à un camp pour enfants juifs où les envoient leurs parents afin qu’ils n’oublient pas leurs racines. Mais un matin, réveillés par des cris sous leurs tentes militaires, les enfants découvrent que le camp s’est transformé en une chose bien plus sombre.
Dans ce nouveau pan du roman en mouvement qu’est l’œuvre d’Eduardo Halfon, le narrateur revient à un épisode de son enfance dans le Guatemala complexe et violent de la guerre civile ; un épisode dont les raisons et les ramifications ne commenceront à s’éclaircir que des années plus tard, au fil de rencontres fortuites – à Paris avec une lectrice de Salinger devenue avocate, ou à Berlin avec un ancien instructeur du camp, aux yeux d’un bleu changeant, qui se promenait avec un serpent dans la poche et une énorme tarentule sur le bras. Entrelaçant passé et présent, réalité et fiction, Eduardo Halfon tisse un récit dense, foisonnant de symboles, pour toucher du doigt les fondements de son identité, cette maison dont il a toujours cherché à s’échapper : le cadre strict et rigoureux de la religion juive et le giron enveloppant et maternel du Guatemala.
Un avenir radieux
<strong>« Je viens sauver quelqu’un, se répétait-il, et maintenant qu’il se trouvait à deux heures de Prague, il sentait monter en lui une vive anxiété. »</strong><br> <br>Une échappée belle de Paris à Prague, d’un studio de radio à des ruelles hostiles, d’un cachot glacé à une académie de billard, d’une école de bonnes sœurs aux bureaux obscurs de la République.<br>Chacun des Pelletier, à son heure, devra choisir entre son intérêt et son devoir, et pour certains entre la raison du cœur et la raison d’État.<br>Un dilemme parfois déchirant, sauf pour le chat Joseph, qui lui a choisi depuis longtemps.<br> <br><strong>Passionnant, intense, bouleversant. Un grand roman de Pierre Lemaitre.</strong>
Un éclat rouge
<strong>« Tu ne dis rien, tu as compris ? Rien. »</strong><br> <br>Dans ce village français des années 1950, le monde de Jeannot, 9 ans, s’écroule le jour où sa désobéissance provoque un accident fatal pour son petit frère. Les parents, sous le choc, lui imposent le silence et inventent pour les gendarmes un rôdeur responsable du drame.<br><br>De peur que la vérité ne lui échappe, Jeannot devient muet et se fait le plus discret possible. A-t-il encore le droit d’avoir des copains ? D’obtenir un câlin de sa mère ? Un sourire de son père ?<br><br>Entouré de l’affection maladroite de sa grand-mère, Jeannot oscille entre isolement et culpabilité, et ne sait pas comment continuer à grandir.<br><br>Un jour, une fillette de son âge s’installe au village. Elle n’a pas peur des mots, elle, et parle pour eux deux. Leur amitié naissante est la première étincelle qui parvient à traverser les ténèbres de Jeannot et lui fait entrevoir un chemin inattendu. Se pourrait-il que, un jour, la vie reprenne un cours heureux ?
Vox
<p>Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s'exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d'un groupe fondamentaliste, a décidé d'abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s'affranchir - et sa fille avec elle - de son quota de mots. Mais ce qu'elle va découvrir alors qu'elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix...<br> <b>Christina Dalcher nous offre avec <i>Vox</i> un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.</b><br><br></p>
Watership Down
C'est parfois dans les collines verdoyantes et idylliques que se terrent les plus terrifiantes menaces. C’est là aussi que va se dérouler cette vibrante épopée de courage, de loyauté et de survie. Menés par le valeureux Hazel, une poignée de braves choisit de fuir l’inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, ruses, légendes vont aider ces héros face à mille ennemis et les guider jusqu’à leur terre promise, Watership Down. Mais l’aventure s’arrêtera-t-elle là ? Aimé par des millions de lecteurs, l’envoûtant roman de Richard Adams fait partie de ces odyssées sombres néanmoins parcourues d’espoir et de poésie. Vous sentirez le sang versé. Vous tremblerez face aux dangers. Vous craindrez la mort. Et plus que tout, vous ressentirez l’irrépressible désir de savoir ce qui va se passer.