Écologie et environnement
Une sélection de ressources (ouvrages, vidéos, cours en ligne) sur les thématiques du climat, de l'environnement et de l'écologie.
"Soleil vert" et alerte rouge - Quand Hollywood sonnait l'alarme
En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en... 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?
Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu. Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire... En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire...), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l'homme est le seul responsable. Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ?
Un grand film politique
Faisant intervenir des critiques de cinéma, des acteurs et techniciens qui ont participé à l’aventure du film, mais aussi des climatologues et des économistes, ce documentaire retrace la fabrication d’une œuvre culte aux nombreuses scènes d’anthologie (attention, spoilers !), tout en explorant ses nombreuses et troublantes résonances contemporaines. Car sur bien des aspects, Richard Fleischer a visé juste. À contre-courant de l'euphorie dominante de la fin des années 1960, il sent que la question écologique va devenir cruciale dans les décennies futures. Surtout, le réalisateur propose un récit qui lie résolument la question écologique à celle des inégalités sociales, ce qui fait de Soleil vert un grand film politique.
Bienvenue dans l'anthropocène
Bienvenue dans l’Anthropocène, l’époque géologique actuelle, qui est caractérisée
par l’impact considérable des humains sur la planète.
La grotte de Lascaux, notre capacité d’émerveillement, Mario Kart, les couchers de soleil… John Green explore notre monde humano-centré à travers 44 chroniques aussi personnelles qu’universelles !
L’auteur de Nos étoiles contraires étudie avec humour les paradoxes de la condition humaine : une voix émouvante, percutante et inspirante.
"Une âme bouillonnante qui incite les autres à aller vers plus beau, plus vrai." Elle
Bonnes nouvelles de la planète
Réchauffement climatique, espèces menacées, océan de plastique… de tous côtés, on s’alerte, on s’alarme, on s’affole. Et on fait bien : après des années de controverses, la communauté scientifique, unanime, exprime son inquiétude. Malheureusement, les mauvaises nouvelles sont répétées ad nauseam et l’envie d’agir s’émousse, pour céder la place à un catastrophisme angoissant. Car si nous fonçons dans le mur, pourquoi changer quoi que ce soit ? Au passage sont escamotés les succès, grands ou petits, obtenus par la volonté militante, citoyenne ou politique. Pour désamorcer l’effet paralysant des perspectives d’effondrement, Sophie Chabanel fait le choix de parler de réussites significatives, incontestables et encourageantes. Les énergies renouvelables gagnent du terrain plus vite que prévu, sur de nombreuses îles la biodiversité reprend ses droits, la qualité de l’air s’améliore… Autant de bonnes nouvelles de la planète, glanées auprès de chercheurs, de grands spécialistes ou de membres de la société civile, et qui redonnent de l’espoir. Si l’avenir paraît sombre, de nombreux résultats montrent qu’il dépend encore de nous !
Climat : mon cerveau fait l'autruche
Pourquoi, en dépit de l'imminence de la catastrophe climatique, ne parvenons-nous pas à changer nos modes de vie ? Y a-t-il une explication scientifique à cette inertie ? Réponse dans cette riche enquête qui révèle les surprenants réflexes du cerveau humain.
"Devant le danger, nous avons tendance à mettre la tête dans le sable" : telle est la conclusion de Tali Sharot, neuroscientifique, concernant la manière dont le cerveau humain appréhende le réchauffement climatique. Bien qu’une réelle prise de conscience des populations soit en cours – la multiplication des catastrophes naturelles et des records de chaleur aidant –, les activités humaines responsables du phénomène restent peu ou prou inchangées, comme si la menace était irréelle ou trop éloignée. Cet immobilisme collectif pourrait trouver son origine dans nos cerveaux.
Nombre de biais cognitifs entravent en effet notre jugement : celui de l’optimisme, qui nous conduit à minimiser l’impact négatif d’un événement ; celui de la culture, selon lequel l’humain, au-dessus de la nature, sera toujours sauvé par le progrès technologique ; ou encore celui de la "confirmation". "Notre cerveau s’intéresse aux informations qui confirment sa vision du monde, pas à celles qui la contredisent", résume Andreas Kappes, psychologue en sciences cognitives. Ce dernier réflexe cérébral favorise la polarisation des opinions, aujourd’hui renforcée par les algorithmes des réseaux sociaux qui, en proposant des contenus liés aux préférences de leurs utilisateurs, les enferment dans une "bulle de filtres".
À ces mécanismes bien peu rationnels s’ajoute le phénomène psychosocial dit "effet spectateur" : plus nous sommes nombreux à pouvoir intervenir en cas de danger, plus nous nous sentons autorisés à ne rien faire, en rejetant la responsabilité sur les autres...
Nos habitudes contemporaines de consommation, ancrées dans les couches profondes de nos cerveaux et encouragées par le circuit de la récompense, constituent un frein supplémentaire à l’action.
Sous influences
Pour tenter d’expliquer l’inertie générale face à l’urgence climatique, "Climat : mon cerveau fait l’autruche" – réalisé sans qu’aucun membre de l’équipe prenne l’avion – convoque une dizaine de chercheurs de disciplines variées, des neurosciences à la philosophie en passant par la psychologie et la sociologie. Cette enquête scientifique met leurs travaux à notre portée sous forme d’animations éclairantes en recréant plusieurs expériences qui dévoilent le fonctionnement du cerveau humain. Elle fait également le lien entre certains mécanismes psychiques et l’éventail des réactions suscitées par la vaccination contre le Covid-19 pour interroger la pratique du "nudge" – littéralement "coup de coude" –, un ensemble de techniques visant à influencer les comportements sans coercition. Si l'usage qu'en ont fait les gouvernements durant la pandémie a provoqué la controverse, il pourrait contribuer à inverser la tendance.
Dix légendes des âges sombres
"S’il n’est qu’une péripétie dans la longue vie tumultueuse de la Terre, le changement climatique est un événement catastrophique non seulement pour nous qui l’avons déclenché, mais pour toute la faune et la flore qui, entre autres, nous permettent de vivre – et vivraient bien mieux sans nous. Notre civilisation est en péril, ...
La Biodiversité menacée - Quelles solutions pour demain?
De la création des grands parcs naturels à l’idéologie de "la conservation de la nature", comment l'idée de protéger la biodiversité s'est répandue à travers le monde.
Espèces en voie de disparition, écosystèmes malades, atteintes irréversibles à l'environnement : face à ce scénario catastrophe et au risque de la destruction du monde naturel sous les effets de la pollution et du changement climatique, un consensus a vu le jour sur la nécessité de "conserver la nature". Que cache ce mot d'ordre ? Quels sont les intérêts en jeu ? Quelles visions du monde s'y révèlent ? De la théorie des "hot spots" (ces zones où se concentrent quantité d'espèces menacées) élaborée par un chercheur d'Oxford, à l'expédition "La planète revisitée" réunissant botanistes et autres naturalistes dans la forêt tropicale sèche du Mozambique, La biodiversité menacée expose avec objectivité les mérites, les limites et les effets pervers des différentes solutions envisagées pour protéger la biodiversité. Entre scientifiques, écologistes, militants d'ONG, bailleurs de fonds et responsables gouvernementaux, ce documentaire donne la parole aux pionniers de la "conservation de la nature" dans le monde entier, témoignant d'expériences majeures et de découvertes insoupçonnées - sans éviter les questions qui fâchent.
Urgence
Avec des images fortes et éloquentes, recueillant des avis aussi experts que passionnés, ce film très bien documenté soulève des questions incontournables : quels sont les modèles scientifiques fiables pour agir avec succès ? Quels sont les moyens réels mis en œuvre, par qui et comment ? Quels sont, derrière les belles déclarations d'intention, les vrais intérêts des acteurs de la protection de l'environnement ? Quelles stratégies économiques, politiques et sociales permettraient d'éviter une extinction massive des espèces ? Rappelant au passage qu'il y a "autant de visions de la nature que de cultures différentes", il nous raconte la brève histoire de la "conservation de la nature" sans jamais en négliger les conséquences sur les sociétés locales. Et nous alerte sur l'urgence de la situation : si, depuis le sommet de Rio en 1992 à l'année 2010, quarante milliards de dollars ont été dépensés au nom de la préservation de la nature, le taux de disparition des espèces a été multiplié par dix dans le même temps.
La Croisade
Abel et Marianne découvrent que leur fils Joseph, 13 ans, a vendu en douce leurs objets les plus précieux. Ils comprennent rapidement que Joseph n’est pas le seul, ils sont des centaines d’enfants à travers le monde associés pour financer un mystérieux projet. Ils se sont donné pour mission de sauver la planète. Sélectionné dans la catégorie éphémère "Le cinéma pour le climat" au Festival de Cannes de 2021.
Le Dessous des cartes - Un monde de déchets
Nous produisons en moyenne chaque année plus de 2 milliards de tonnes de déchets domestiques, à la maison, au bureau, dans les lieux de vie collective comme les établissements scolaires ou les maisons de retraite : déchets organiques, emballages, verres, métaux, nous n'en recyclons que 16%. Le reste est enfoui, incinéré ou entassé à ciel ouvert, ce qui implique pollutions et émissions de CO2.
Le Dessous des Cartes vous embarque pour un tour du monde de nos poubelles, afin constater que ce sont les pays à revenus élevés qui produisent 30% des déchets municipaux de la planète alors qu’ils ne représentent que 16% de la population mondiale. Nous verrons également comment la Chine, hier poubelle du Nord a décidé en 2018 de quasiment stopper net ses importations de plastiques usagés, poussant les gros exportateurs à trouver de nouveaux débouchés vers des pays moins regardants, comme la Malaisie ou encore la Turquie. Nous irons également au Ghana qui s’est fait une spécialité de l’importation de déchets électroniques et de récupération de vêtements usagés. Enfin nous serons aussi dans ces pays pionniers qui trouvent des solutions pour réduire leurs déchets et/ou mieux les recycler : ainsi à Séoul, en Corée du Sud, les contribuables sont désormais taxés en fonction du volume de déchets qu’ils produisent et doivent les peser lorsqu’ils les déposent dans des poubelles, ou encore au Kenya où des pavés plus résistants que le béton sont fabriqués à partir de déchets plastiques recyclés.
Le Giec
Réalisé par des milliers d’experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l’ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afi n que chacun puisse y avoir accès.
Canicules à répétitions, incendies incontrôlables, hausse du niveau des océans, ravages dans la biodiversité, sécheresses, inondations et cyclones dévastateurs… Le climat évolue depuis près d’un siècle et ses effets sont autant perceptibles qu’inquiétants. Les preuves scientifiques sont sans équivoque : ce changement est le résultat de nos émissions de gaz à effet de serre. Il est une menace pour le bien-être humain, la sécurité alimentaire et bouleverse la géographie
avec des risques de migrations massives et leurs conséquences imprévisibles.
Pourtant, il est encore possible d’atténuer le boulever sement climatique, à condition de mettre en oeuvre de toute urgence une politique collective adéquate. À l’aide d’extraits commentés des
derniers rapports du Giec de 2021 et 2022, d’une quarantaine d’infographies et de cartes, cet ouvrage incontournable nous donne les clés pour comprendre et agir dès maintenant.
Le Règne animal
Dans le monde entier, une étrange épidémie de mutations transforme les humais infectés en animaux indomptables. La science dispose de peu d'informations sur ce phénomène, mais tente de rassurer la population, sans grand succès face à la multiplication des cas. François en fait la malheureuse expérience lorsque Lana, son épouse, est contaminée par ce virus. Celle-ci est alors internée dans un institut spécialisé à l'autre bout de la France. Avec Emile, son fils adolescent, François décide de lui rendre visite... Le film est suivi d'un bonus (making of et fin alternative).
Le nucléaire n’est pas bon pour le climat
<p>Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n’est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d’une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l’avenir sont une économie vraiment sobre et reposant sur les énergies renouvelables.</p>
Le retour à la nature en vue des temps difficiles
Quelles sont aujourd’hui les continuités et discontinuités entre la première vague utopique des années 1970 et les modalités actuelles d’un « désir de campagne », devenu – et plus encore avec la pandémie de la Covid 19 – l’utopie portative d’un nombre croissant d’habitants des villes ?
Le mouvement d'émigration de jeunes urbains vers les espaces désertifiés du sud de la France, qui a marqué les années postérieures à la révolution culturelle de 1968, se prolonge et dure encore. Il a pris de nouvelles formes et trouve, dans l’urgence écologique, un nouveau moteur. Les profils sociaux et les projets de ces néo-ruraux sont toutefois différents des premiers « émigrants de l’utopie ». C'est l'ensemble de ce mouvement que cet ouvrage dépeint et interroge.
Bertrand Hervieu, sociologue, est spécialiste des questions agricoles et rurales, ancien directeur
de Recherches au CNRS et ancien président de l’Institut National de la Recherche
Agronomique et Environnementale (INRAE), inspecteur général de l’agriculture honoraire.
Danièle Hervieu-Léger, sociologue, est spécialiste des faits religieux contemporains et des
utopies, directrice d’études honoraire et ancienne présidente de l’École des Hautes Études
en Sciences Sociales (EHESS).
Manières d'être vivant
Le mystère d’être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c’est la condition vitale universelle, et c’est probablement elle qui mérite d’appeler le sentiment d’appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d’une immense altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d’enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s’agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d’eux dans la forêt des livres et des savoirs… Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de “manières d’être vivant”.
Nourrir. Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre !
Jamais nous n'avons eu autant besoin des paysans, jamais nous ne les avons autant maltraités. Le changement climatique, la crise du Covid et la guerre en Ukraine ont remis l'alimentation au coeur des enjeux de société. Mais les critiques sont incessantes, faisant de l'agriculteur le bouc émissaire de nos peurs. Quelle est cette société qui se permet de mordre la main qui la nourrit, souvent sans connaître la réalité du travail de la terre ? Revenir à l'agriculture de nos aïeux pour nourrir de façon saine et sûre 10 milliards d'humains, c'est impossible ! Attentifs à nos attentes, les agriculteurs sont pleinement engagés dans la troisième révolution agricole : produire, mais aussi protéger la nature, grâce aux techniques les plus avancées, aux fondamentaux de l'agronomie, des sols, de la biodiversité.
Travailler avec le vivant, gérer le temps, ils exercent le plus beau métier du monde. Et ils possèdent toutes les clés du développement durable. Ce sont eux, les premiers écologistes de la planète. Reconnaissons leur travail, respectons-les, accompagnons-les ! Ce manifeste, nourri de multiples expériences, nous emmène dans les campagnes du monde, où s'écrit l'avenir de l'humanité et de la planète.
Terre silencieuse
Comment protéger la biodiversité en danger partout sur la planète ? Comment sauver notre avenir sur une planète aujourd’hui en souffrance et empêcher la sixième extinction qui pourrait nous être fatale ? <br /> En 1962, la publication du livre de Rachel Carson, Printemps silencieux, produisit un choc international. En dénonçant l’effet des pesticides sur l’environnement, et tout particulièrement sur les oiseaux, Rachel Carson alertait sur la fragilité du vivant et la nécessité de protéger la planète pour protéger les êtres humains. Soixante ans plus tard, force est de constater que malgré l’effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement. Agissons à tous les niveaux : gouvernance publique, agriculture, industrie, et dans nos propres maisons et jardins. Apprenons à aimer et respecter ces peuples à six pattes sans lesquels il n’y a pas de vie possible sur cette planète.
Écolo, mon cul !
<p><strong>LE LIVRE ANTI-GREENWASHING<br />pour ne plus être un·e pigeon·ne à la merci du marketing</strong></p><p>Ce livre raconte l’histoire de votre prochain Noël en famille. Vous la connaissez déjà : les trajets interminables, les courses pour le repas, le déballage des cadeaux… Mais cette année, votre conscience écologique a franchi un cap, et vous souhaitez faire votre part.</p><p>Sauf que vouloir sauver la planète, c’est une chose ; faire des choix au quotidien pour réduire notre impact sur le vivant, c’en est une autre ! Sac plastique ou sac papier ? Steak de bœuf ou pavé végétal ? Wifi ou 4G ? Difficile d’y voir clair dans un monde complexe, surtout à l’heure du greenwashing généralisé.</p><p>À travers un voyage en 14 dilemmes, Écolo, mon cul ! décortique les implications environnementales de votre caddie de supermarché, et invite à réfléchir avec les auteurs aux évolutions collectives qui pourraient transformer notre impasse actuelle en un nouveau départ.</p>
Écologies
<p>Les crises écologiques multiples frappent avec une intensité croissante les écosystèmes, les groupes humains et non humains. Sous la pression du temps qu'elles gaspillent et des intérêts dominants qui les orientent, les sociétés mettent en péril leur propre survie et l'habitabilité de la planète. Il est donc impératif d'assumer le défi d'un grand virage écologique émancipateur.
<br> Se croisent ici, avec rigueur et clarté, des approches issues des sciences sociales et des sciences de la nature, pour éclairer les processus qui précipitent les dévastations du vivant et exacerbent les inégalités. Sont aussi explorées les manières désirables et réalistes de prévenir, d'atténuer, d'empêcher les désastres mais aussi de vivre mieux.
<br> Ce livre porte la voix des écologies qui œuvrent à une véritable critique des dominations et du statu quo. Deux approches sont articulées : l'une, intersectionnelle et anticapitaliste, ancrée dans la dynamique des mobilisations sociales ; l'autre, plus attentive aux liens que les sociétés humaines tissent avec le vivant non humain. Écoféminismes, extractivisme, racisme environnemental, politiques publiques, finance verte, cause animale ou droits de la nature sont autant de sujets décisifs abordés avec lucidité.
<br> Près de 70 contributions thématiques de scientifiques, de philosophes, de journalistes et d'activistes, très accessibles et documentées, accompagnées de lexiques et ressources bibliographiques, pour saisir l'ampleur des défis auxquels se confrontent les écologies contemporaines.</p>